Poulidor Raymond

Publié le par Mémoires de Guerre

Raymond Poulidor, surnommé « Poupou », né le 15 avril 1936 à Masbaraud-Mérignat dans la Creuse et mort le 13 novembre 2019 à Saint-Léonard-de-Noblat en Haute-Vienne, est un coureur cycliste français, professionnel de 1960 à 1977. Sa popularité reste exceptionnelle en France, en dépit de son statut d'« éternel second » sur le Tour de France, épreuve qu'il a courue entre 1962 et 1976, qu'il n'a jamais gagnée et au cours de laquelle il n'a jamais porté le maillot jaune mais dont il détient le record de podiums (huit, dont trois deuxièmes places) et sur lequel il a remporté sept étapes.

Il a en revanche gagné le Tour d'Espagne en 1964. Il fait partie des rares coureurs de l'histoire à avoir terminé au moins dix fois sur un podium final de grand tour. Parmi ses autres victoires, figurent notamment, quatre étapes du Tour d'Espagne, deux titres sur Paris-Nice, des classiques comme Milan-San Remo et la Flèche wallonne, ou encore un maillot de champion de France sur route. Il est aussi monté à quatre reprises sur le podium des championnats du monde de cyclisme sur route. 

Poulidor Raymond
Poulidor Raymond

Raymond Poulidor naît le 15 avril 1936 à Masbaraud-Mérignat, dans la Creuse. Ses parents, Martial (1899-1970) et Marie Marguerite Montlaron, y sont métayers, au domaine des Gouttes. Ils s'installent ensuite à Champnétery, dans la Haute-Vienne, où Raymond Poulidor passe son adolescence. Il est le cinquième enfant de la famille (et cinquième garçon, l'aîné étant mort à 15 mois). Il a trois frères : René, André et Henri, les deux derniers courant chez les amateurs dans des courses cyclistes régionales. 

Il se marie à l'âge de vingt-cinq ans, le 16 avril 1961, à Champnétery avec Gisèle Bardet, postière de Saint-Léonard-de-Noblat et fille de gendarme. Ils vivent à Saint-Léonard-de-Noblat et ont deux filles, Isabelle et Corinne qui a épousé Adrie van der Poel, sportif néerlandais, qui est lui-même ancien coureur cycliste, sacré champion du monde de cyclo-cross, à Montreuil, en 1996. Leur fils aîné David van der Poel court sur route dans l'équipe Corendon-Circus, tandis que le cadet, Mathieu van der Poel, a remporté l'Amstel Gold Race 2019 et été sacré à trois reprises champion du monde de cyclo-cross.

Surnoms

Raymond Poulidor est surnommé « Pouli » par Ferdi Kübler6. Jean-Pierre Danguillaume le surnomme « La Pouliche »6 qui serait, d'après Raphaël Géminiani, un raccourci de « La Pouliche d'or ». C'est le journaliste sportif Émile Besson qui est à l'origine du surnom « Poupou » : en juillet 1962, il titre « Vas-y Poupou ! » dans L'Écho du Centre. Il est également à l'origine du surnom « l'éternel second », dans L'Humanité.

Carrière cycliste

Jeunesse

Raymond Poulidor va à l'école à Auriat, commune de la Creuse et y obtient le certificat d'études primaires. Son instituteur Albert Maurice Vialleville, passionné de sport, lui offre un abonnement à Miroir Sprint, dans lequel il découvre les champions français Louison Bobet et Raphaël Géminiani. Il accompagne ses frères André et Henri lorsqu'ils disputent des courses cyclistes dans la région, le week-end, et roule avec des coureurs locaux, le soir, avec le vélo de sa mère. En 1952, André Marquet, un marchand de cycles de Sauviat-sur-Vige, offre à Raymond, qui a alors seize ans, un vélo demi-course de marque Alcyon. Il commence alors à s'entraîner quotidiennement, en le cachant à sa mère qui juge ce sport dangereux. Il prend sa première licence auprès du club limousin de « La pédale marchoise ». Il est sixième de sa première course, remportée par son frère Henri, à Saint-Moreil, et obtient, en mars 1954, une première victoire au Grand Prix de Quasimodo à Saint-Léonard-de-Noblat, où ses parents, métayers, exploitent une ferme.

En août 1956, il est invité à participer au Bol d'or des Monédières, à Chaumeil, en tant que meilleur coureur régional, aux côtés de coureurs professionnels comme Géminiani et Bobet. Il effectue une partie de la course en tête avec Bobet et termine à la sixième place. Quelques jours plus tard, il commence à envisager sérieusement une carrière de cycliste professionnel lorsqu'il reçoit 120 000 francs pour sa deuxième place lors d'une course à Peyrat-le-Château. Âgé de vingt ans, il est cependant temps pour lui d'effectuer son service militaire. Il est d'abord affecté en Allemagne, à Coblence, puis en Algérie, dans la région de Bône. Il revient chez lui en décembre 1958. À cause du manque d'entraînement, il pèse quinze kilogrammes de plus qu'à son départ. Il s'entraîne durant l'hiver 1958/59 et au printemps gagne, avec huit minutes d'avance sur le professionnel Roger Buchonnet, la première course à laquelle il prend part. En août, il est deuxième du Grand Prix de Peyrat-le-Château derrière Jean Dotto. Il impressionne un autre participant professionnel, Bernard Gauthier. Celui-ci, membre de l'équipe Mercier, encourage Poulidor à devenir professionnel et parle de lui à son directeur sportif, Antonin Magne. Après l'avoir rencontré au critérium d'Arcachon, Antonin Magne l'engage pour un salaire de 25 000 francs au sein de l'Équipe cycliste Mercier.

Carrière professionnelle

Raymond Poulidor entre dans la légende en tant que « l'éternel second » du Tour de France et de Jacques Anquetil dans les années 1960 puis d'Eddy Merckx dans les années 1970. C'est une légende née d'exploits inachevés et d'infortunes rencontrées dans le Tour de France, mais une légende erronée au regard de nombreux succès majeurs. Au XXe siècle, il est l'une des personnalités les plus populaires en France (Antoine Blondin parle de « poupoularité »). Raymond Poulidor remporte 24 victoires entre 1954 et 1959 en tant qu'amateur. Cycliste professionnel entre 1960 et 1977, il a ainsi pu courir avec Louison Bobet, Jacques Anquetil, Eddy Merckx et Bernard Hinault. Il est en contrat avec Cycles Mercier durant toute sa carrière, sous différentes dénominations : « Mercier-BP » (1960-1967), « Fagor-Mercier » (1970-1971), « Gan-Mercier » (1972-1976) et « Miko-Mercier » (1977).

Il participe à son premier Tour de France en 1962. Il remporte la 19e étape entre Briançon et Aix-les-Bains tandis que le Belge Joseph Planckaert reste maillot jaune (repris le lendemain par Jacques Anquetil qui remportera son troisième Tour de France). Il termine troisième au classement général, troisième au classement du meilleur grimpeur et dixième au classement par points. La rivalité entre Anquetil et Poulidor est l'une des grandes oppositions du sport français, avec en point d'orgue un combat coude à coude sur les pentes du puy de Dôme dans le Tour 1964. Ce rapport de force entre les deux hommes est évoqué dans un sujet de l'émission Les Coulisses de l'exploit consacré à la carrière de Raymond Poulidor en 1969. Bien qu'ayant moins de victoires qu'Anquetil, Poulidor, grâce à sa popularité sera, à partir de 1964, davantage demandé dans les criteriums, où il pourra obtenir des rémunérations supérieures à celles de son rival. La rivalité avec Eddy Merckx intervient dans la seconde partie de la carrière de Poulidor, trentenaire puis quadragénaire, ou « quadragêneur » selon Antoine Blondin. « Poupou » emporte le Paris-Nice 1972 mais s'incline dans le Tour 1974 malgré une victoire au Pla d'Adet.

Raymond Poulidor n'a jamais remporté le Tour de France en quatorze participations (dont douze terminés) ni même porté le maillot jaune ne serait-ce qu'une journée. Il échoue à quatorze secondes du maillot jaune Anquetil lors de l'étape au sommet du puy de Dôme en 1964, ou encore, lors du prologue de 1973 à Scheveningen, à quatre-vingts centièmes de seconde de Joop Zoetemelk. Ses inconditionnels affirment qu'il aurait dû gagner au moins trois Tours de France, sans la malchance et sa maladresse en 1964 pour l'oubli d'un tour de parcours à Monaco qui donne la victoire et la minute de bonification à Anquetil alors qu'il perd le tour pour cinquante-cinq secondes ; une chute et une crevaison dans l'étape Andorre-Toulouse ; un mauvais choix de braquet dans le Puy-de-Dôme avec lequel il prend tout de même quarante-deux secondes à Anquetil ; le secours « étonnant » d'Anglade à Gimondi dans le Ventoux en 1965 ; et la moto qui le renversa en 1968, le contraignant à abandonner à Aurillac alors que la victoire lui était promise. Il participe à son dernier Tour de France à quarante ans en 1976 où il monte sur la troisième marche du podium.

Il détient cependant le record du nombre de podiums sur la grande boucle (huit : trois fois classé deuxième et cinq fois troisième) où il remporte sept victoires d'étapes sans avoir endossé un jour le maillot jaune de leader du classement. Vainqueur de 189 courses dont Milan-San Remo, le Tour d'Espagne en 1964, le Grand Prix des Nations, il est lauréat du Super Prestige Pernod en 1964. Puncheur de très haute lignée, très bon rouleur, il a gagné sur tous les terrains. Informé de son décès, Eddy Merckx déclare : « Il était bien plus que l’éternel second ! ». Selon Lucien Aimar, Raymond Poulidor était « un homme simple ». C'était un trait d'union entre les générations, pour Romain Bardet et Christian Prudhomme. Après Antonin Magne, son second directeur sportif fut Louis Caput. Raymond Poulidor n'a eu qu'un seul agent-manager, en la personne de Roger Piel. 

Après-carrière

Au-delà de sa carrière sportive, qui s'achève en 1977 après 18 saisons d'une fidélité sans pareille à Mercier, Raymond Poulidor demeure lié indéfectiblement au cyclisme le reste de son existence. Raymond Poulidor se retire du peloton en décembre 1977. En 1978, il devient conseiller technique pour Manufrance puis animateur des ventes pour France Loire, entreprise pour laquelle il fait la promotion pendant plus d'une décennie des vélos à son nom dans les enseignes de la grande distribution. La même année, il est commentateur du Tour de France pour TF1, puis pour Antenne 2 en 1988. Il est également consultant radio pour France-Inter et RTL. Parallèlement, il monnaye sa notoriété en étant agent de communication pendant le Tour de France pour différentes firmes : Bic, Pâtigel, Les Grands Moulins de Paris, Poulain, La Maison du Café puis, de 2001 à 2019, il intervient pour le compte de la banque Crédit lyonnais (partenaire officiel du maillot jaune).

Dans les années 2000-2010, il est directeur sportif du Tour du Limousin. En janvier 2003, il est promu au grade d'officier de la Légion d'honneur. En 2004, ses mémoires Poulidor par Poulidor ont été publiés avec la complicité de Jean-Paul Brouchon et la préface d'Eddy Merckx. En 2008, il accepte de devenir, après Henri Desgrange et Jacques Goddet, le troisième président d'honneur des Audax. En 2012, en collaboration avec les journalistes Serge Laget et Jean-Paul Vespini, il publie, à soixante-seize ans, le livre Mes 50 tours de France, racontant tous ceux qu'il a suivis, en tant que coureur, reporter et amoureux de ce sport. En 2015, en collaboration avec le journaliste Bernard Verret, il publie un ouvrage encore plus complet, retraçant sa vie et sa carrière : Champion !, aux Éditions Le Cherche midi. « C'est le meilleur », confie-t-il.

Le 6 juillet 2016, le Tour de France passe à Saint-Léonard-de-Noblat, et une fête y est organisée en l'honneur du plus célèbre Miauletou. Il s'arrête et découpe un gâteau géant, symbolisant ses quatre-vingts ans. Bernard Hinault et Bernard Thévenet partagent cette halte conviviale. À la fin du mois de juillet 2019, au moment où le Tour de France est sur le point de s'achever, sa santé se détériore. En août, des examens révèlent l'usure avancée de son cœur. Il souffre d'un œdème pulmonaire et doit subir deux ponctions dans une clinique de Limoges. Il est hospitalisé à partir du 27 septembre suivant à Saint-Léonard-de-Noblat, où il meurt le 13 novembre 2019. 

Dopage

Raymond Poulidor n'a jamais été suspecté de dopage en dix-sept ans de carrière. Toutefois, dans le journal L'Équipe du 17 janvier 1997, il indiquait : « Bien sûr, nous aussi, on prenait bien quelques vitamines, quelques excitants, mais rien d'aussi risqué pour la santé ». Dans Cash investigation du 27 juin 2016, alors qu'Élise Lucet lui demande s'il a consommé des substances dopantes, Poulidor répond « non », mais lorsqu'elle lui demande s'il a consommé des amphétamines, il répond : « Oui, non ». L'interview prend fin, Poulidor, croyant que la caméra ne filme plus, finit par revenir plus en détail sur sa troublante réponse et reconnaît avoir pris ces substances dopantes : « C'était des amphétamines. On prenait deux fois rien. On avait bien dit que les étudiants prenaient un ou deux Maxiton, c'était ça. Mais ça n'avait rien à voir avec maintenant. C'était pour tenir, c'était pour le moral. » 

Palmarès

Palmarès année par année

Amateur

1954-1959 : 24 victoires

1959
  • Champion du Limousin indépendants
  • 3e du Grand Prix d'Oradour-sur-Vayres
1960
  • Bordeaux-Saintes
  • 2e étape du Tour du Sud-Est
  • 2e de Nice-Mont Agel
  • 3e du Grand Prix de Fourmies
  • 3e du Prestige Pernod
  • 4e du Grand Prix du Midi libre
  • 5e du championnat du monde sur route
  • 7e de Paris-Tours
  • 10e du Critérium du Dauphiné libéré
1961
  • Champion de France sur route
  • Challenge Sedis
  • Milan-San Remo
  • Course de côte du mont Faron (contre-la-montre)
  • 2e des Quatre Jours de Dunkerque
  • 2e de Nice-Mont Agel
  • 2e de Monaco-Mont Agel
  • 2e du Super Prestige Pernod
  • 3e de Gênes-Nice
  • 3e du Grand Prix du Midi libre
  • 3e du Grand Prix de Cannes
  • Médaille de bronze, monde Médaillé de bronze du championnat du monde sur route
  • 7e de Bordeaux-Paris
  • 9e de Paris-Nice
  • 9e de Paris-Bruxelles
1962
  • 19e étape du Tour de France
  • 2e de Monaco-Mont Agel
  • 2e de la course de côte du mont Faron (contre-la-montre)
  • 2e du Prestige Pernod
  • 3e du Critérium du Dauphiné libéré
  • 3e de Paris-Saint-Étienne
  • 3e du Grand Prix de Nice
  • 3e du Tour de France
  • 5e de Paris-Roubaix
  • 7e de Paris-Nice
  • 7e du Super Prestige Pernod
  • 8e du Grand Prix du Midi libre
1963
  • Challenge Sedis
  • Flèche wallonne
  • Grand Prix des Nations
  • Grand Prix de Lugano
  • 1re étape du Critérium national
  • 2e étape de Paris-Luxembourg
  • 2e du Tour du Sud-Est
  • 2e du Critérium national
  • 2e du Grand Prix de Cannes
  • 2e du Trophée Baracchi (avec Jacques Anquetil)
  • 2e de Gênes-Nice
  • 2e du Prestige Pernod
  • 3e de Paris-Tours
  • 3e de Paris-Luxembourg
  • 3e du Super Prestige Pernod
  • 5e du championnat du monde sur route
  • 5e de Liège-Bastogne-Liège
  • 6e de Paris-Roubaix
  • 8e du Tour de France
  • 9e du Tour des Flandres
1964
  • Super Prestige Pernod
  • Prestige Pernod
  • Challenge Sedis
  • Tour d'Espagne :
  • Leader du classement général Classement général
  • 15e étape (contre-la-montre)
  • 15e étape du Tour de France
  • Critérium national
  • Classement général
  • 2eb étape (contre-la-montre)
  • Grand Prix de Cannes
  • 2e et 4ea (contre-la-montre) étapes du Critérium du Dauphiné libéré
  • 7e étape de Paris-Nice
  • 2ea étape du Circuit du Provençal
  • 2e du Critérium du Dauphiné libéré
  • 2e de Milan-San Remo
  • 2e du Tour de Haute-Loire
  • 2e du Grand Prix d'Antibes
  • 2e du Tour de France
  • Médaille de bronze, monde Médaillé de bronze du championnat du monde sur route
  • 7e de Paris-Nice
1965
  • Escalade de Montjuïc :
  • Classement général
  • Course en ligne et contre-la-montre
  • 5eb (contre-la-montre) et 14e étapes du Tour de France
  • 4ea et 16e étapes du Tour d'Espagne (contre-la-montre)
  • 2e étape du Critérium national
  • 3ea étape du Circuit du Provençal
  • 2e du Critérium du Dauphiné libéré
  • 2e du championnat de France sur route
  • 2e du Critérium national
  • 2e du Tour de France
  • 2e du Prestige Pernod
  • 3e du Grand Prix des Nations
  • 4e de Paris-Nice
  • 4e du Super Prestige Pernod
  • 6e du Tour de Lombardie
1966
  • Challenge Sedis
  • Critérium national :
  • Classement général
  • 2eb étape (contre-la-montre)
  • Critérium du Dauphiné libéré :
  • Classement général
  • 7eb étape (contre-la-montre)
  • 14eb étape du Tour de France (contre-la-montre)
  • Subida a Arrate
  • 6eb étape de Paris-Nice (contre-la-montre)
  • 2e de Paris-Nice
  • 2e du Trophée Baracchi (avec Georges Chappe)
  • Médaille de bronze, monde Médaillé de bronze du championnat du monde sur route
  • 3e du Tour de Lombardie
  • 3e du Grand Prix d'Aix-en-Provence
  • 3e du Grand Prix de Monaco
  • 3e du Tour de France
  • 3e du Super Prestige Pernod
  • 5e du Grand Prix des Nations
  • 7e de Milan-San Remo
1967
  • Escalade de Montjuïc :
  • Classement général
  • Contre-la-montre
  • Grand Prix de l'Amitié
  • 22eb étape du Tour de France (contre-la-montre)
  • 15eb étape du Tour d'Espagne (contre-la-montre)
  • 2e du Critérium national
  • 3e du Tour de Lombardie
  • 3e de la Polymultipliée
  • 3e du Grand Prix du Midi libre
  • 7e de Paris-Roubaix
  • 9e du Tour d'Espagne
  • 9e du Tour de France
1968
  • Critérium national
  • Subida a Arrate
  • Escalade de Montjuïc :
  • Classement général
  • Course en ligne et contre-la-montre
  • 3eb étape des Quatre Jours de Dunkerque (contre-la-montre)
  • 3e étape du Tour de Belgique
  • 3e de Liège-Bastogne-Liège
  • 3e des Quatre Jours de Dunkerque
  • 3e de À travers Lausanne
  • 5e de Milan-San Remo
  • 6e de Paris-Roubaix
  • 7e du championnat du monde sur route
  • 8e du Tour de Suisse
1969
  • Challenge Sedis
  • Critérium du Dauphiné libéré :
  • Classement général
  • 1rea et 5ea étapes
  • Nice-Seillans
  • 1rea étape de Paris-Nice (contre-la-montre)
  • 4eb étape du Tour du Pays basque (contre-la-montre)
  • 2e de Paris-Nice
  • 2e du Grand Prix des Nations
  • 2e du Grand Prix d'Aix-en-Provence
  • 3e du Tour de France
  • 4e du Grand Prix du Midi libre
  • 4e du Super Prestige Pernod
  • 5e du Tour de Lombardie
1970
  • 2e de la Semaine catalane
  • 2e de À travers Lausanne
  • 3e de Barcelone-Andorre
  • 4e de Paris-Nice
  • 7e du Tour de France
  • 8e de Liège-Bastogne-Liège
  • 8e du Grand Prix des Nations
  • 10e de la Flèche wallonne
1971
  • Semaine catalane
  • Étoile des Espoirs :
  • Classement général
  • 5e étape
  • Critérium national
  • 2e du Tour du Pays basque
  • 4e du Critérium du Dauphiné libéré
  • 6e du Grand Prix des Nations
1972
  • Challenge Sedis
  • Paris-Nice :
  • Classement général
  • 7eb étape (contre-la-montre)
  • Critérium national
  • Critérium des As
  • 1reb étape de la Semaine catalane (contre-la-montre)
  • 2e de la Semaine catalane
  • 2e de la Flèche wallonne
  • 2e de Barcelone-Andorre
  • 2e du Super Prestige Pernod
  • 3e du Tour de France
  • 4e du Grand Prix des Nations
  • 4e du Grand Prix du Midi libre
  • 7e du Critérium du Dauphiné libéré
  • 10e de Paris-Roubaix
1973
  • Challenge Sedis
  • Paris-Nice
  • Grand Prix du Midi libre
  • 2e de la Route nivernaise
  • 3e d'À travers Lausanne
  • 4e de Liège-Bastogne-Liège
  • 7e du Critérium du Dauphiné libéré
  • 9e du Grand Prix des Nations
  • 9e du Super Prestige Pernod
  • 10e de Paris-Roubaix
1974
  • 16e étape du Tour de France
  • 6eb étape du Critérium du Dauphiné libéré
  • Prologue du Tour de Romandie (contre-la-montre par équipes)
  • 2e du Critérium du Dauphiné libéré
  • 2e du Tour de France
  • Médaille d'argent, monde Médaillé d'argent du championnat du monde sur route
  • 2e du Prestige Pernod
  • 5e de Paris-Nice
  • 5e du Tour de Romandie
1975
  • 3e étape du Tour du Limousin
  • 2e du Tour du Limousin
  • 3e de Paris-Bourges
  • 4e du Critérium du Dauphiné libéré
  • 7e du Grand Prix du Midi libre
1976
  • 2e de Tours-Versailles
  • 2e du Prestige Pernod
  • 3e du Tour de France
  • 4e du Grand Prix du Midi libre
  • 5e du Tour de Lombardie
  • 7e du Grand Prix des Nations
  • 7e du Super Prestige Pernod
  • 8e de Liège-Bastogne-Liège
1977
  • 6e de Paris-Nice

Résultats sur les grands tours

Tour de France

Raymond Poulidor fait partie des coureurs ayant remporté au moins deux étapes du Tour de France sur plus de dix années.

  • 1962 : 3e, vainqueur de la 19e étape (Aix-les-Bains)
  • 1963 : 8e
  • 1964 : 2e, vainqueur de la 15e étape (Luchon)
  • 1965 : 2e, vainqueur des 5eb et 14e étapes (Châteaulin contre-la-montre, mont Ventoux)
  • 1966 : 3e, vainqueur de la 14eb étape (Vals-les-Bains contre-la-montre)
  • 1967 : 9e, Leader du classement par équipes vainqueur du classement par équipes, vainqueur de la 22eb étape (Paris contre-la-montre).
  • 1968 : abandon (16e étape)
  • 1969 : 3e
  • 1970 : 7e
  • 1972 : 3e, Leader du classement par équipes vainqueur du classement par équipes.
  • 1973 : abandon (13e étape)
  • 1974 : 2e, vainqueur de la 16e étape (Pla-d'Adet)
  • 1975 : 19e, Leader du classement par équipes vainqueur du classement par équipes.
  • 1976 : 3e
Tour d'Espagne
  • 1964 : Leader du classement général Vainqueur du classement général, vainqueur de la 15e étape (contre-la-montre), maillot rouge pendant trois jours.
  • 1965 : 2e, vainqueur des 4ea et 16e étapes (deux contre-la-montre), Maillot rouge maillot rouge pendant quatre jours, Leader du classement par équipes vainqueur du classement par équipes.
  • 1967 : 9e, vainqueur de la 15eb étape (contre-la-montre)
  • 1971 : 9e

Publié dans Sportifs

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article