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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Abadir Alfred

Claude Avram est né le 19 mai 1939 à Montereau (Seine et Marne) de parents originaires de Roumanie, mais habitait depuis sa naissance dans un village de l’Yonne à Courlon-sur-Yonne En 1938, son père est naturalisé français. Il est mobilisé comme médecin militaire en 1939. Après la démobilisation, il continue d’exercer la médecine dans l’Yonne avec de plus en plus de difficultés, étant donné les lois du régime de Vichy. Sur dénonciation du maire, le père et l’oncle maternel de Claude Avram sont arrêtés, puis enfermés à la prison de Sens. L’oncle sera déporté à Auschwitz où  sa trace disparaît en novembre 1942.

L’ancien maire du village, Monsieur Mazieres, fait libérer Monsieur Avram sous le prétexte que la présence d’un médecin est absolument nécessaire pour soigner la population. Le 2 février 1944 dans la nuit, l’ordre est donné au commandant de la gendarmerie de Sergines, chef lieu  du canton dont dépend Courlon, d’arrêter la famille Avram. Le commandant Tillet de la brigade de gendarmerie fait avertir le docteur Avram afin qu’il prenne la fuite sur-le-champ, par l’intermédiaire du docteur Bonnardot. Le docteur Bonnecaze, chirurgien à Sens, contacte le docteur Vernant, médecin à Provins, Par son intermédiaire, les parents Avram seront cachés à l’hôpital général de la ville, où ils resteront jusqu’à la fin de la guerre.

Le docteur Bonnecaze confie Claude Avram à un jeune couple, les Abadir qui habitent à Egriselles le Bocage, village de l’Yonne. Alfred est médecin généraliste, il est en contact avec la Résistance. Suzanne Abadir ira chercher Claude Avram à Sens et fera avec lui les kilomètres jusqu’au village, avec tous les risques  que cela implique. La famille Abadir héberge le petit Avram jusqu’à la fin de la guerre, et avec l’aide de l’employée de la maison, Mariette Infanger,  le protège à deux reprises de rafles de la Gestapo et de la gendarmerie du canton.


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