Bachelot François

Publié le par Mémoires de Guerre

François Bachelot est un homme politique français, radiothérapeute de profession, né le 19 avril 1940 au Mans (Sarthe). 

 

Bachelot François

Il exerce au centre anticancéreux de Saint-Cloud. Il est secrétaire général puis délégué général de l'Assemblée permanente des chambres de professions libérales, entre 1977 et 1983, président de la chambre des professions libérales des Hauts-de-Seine. En politique, il adhère d'abord au Rassemblement Pour la République (RPR). En 1981, il participe à la fondation de Solidarité et défense des libertés (SDL), mouvement issu du Service d'action civique, concurrent du Mouvement initiative et liberté (MIL), où figurent Alain Juppé, Jacques Toubon, Yvon Bourges et Jacques Médecin pour le RPR, Alice Saunier-Seité et Jacques Dominati pour l'UDF, ainsi que des membres de ces partis plus marqués à droite, et qui rejoignent souvent le Front national.

À l'instar de nombreux autres notables économiques et/ou politiques (Bruno Chauvierre, Pascal Arrighi, Charles de Chambrun, Michel de Rostolan, Olivier d'Ormesson, Jean Roussel, Jacques Vaysse-Tempé, Pierre Descaves, Guy Le Jaouen), le Dr Bachelot se rallie au Front National au milieu des années 1980, et mène la liste d'extrême droite aux élections législatives de mars 1986 en Seine-Saint-Denis, qui obtient 14,52 % des suffrages exprimés et deux députés. Au début du mois de novembre 1987, François Bachelot remplace Olivier d'Ormesson — qui a démissionné suite aux propos de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz — au bureau politique du FN, confirmant ses ambitions de devenir secrétaire général du parti d'extrême droite. Pendant les élections présidentielles de 1988, il dirige la campagne de Jean-Marie Le Pen à Paris.

Lors des législatives de juin, il se présente dans la circonscription d'Aulnay-sous-Bois et obtient 16,6 % des suffrages exprimés au premier tour, résultat élevé pour un candidat FN mais insuffisant pour être présent au second tour. Lorsque Jean-Marie Le Pen fait son jeu de mot sur Michel Durafour, septembre 1988 : « Monsieur Durafour-crématoire, merci de cet aveu ! », le médecin demande des explications au président du FN, selon Le Nouvel Observateur du 2 mai 2002. Le président du FN rétorque : « Il faut que tu le saches, c'est voulu et nous recommencerons. Il serait intolérable que nous subissions le joug de la juiverie. » Pour François Bachelot, cette fois, c'en est trop : il quitte le Front national. Avec treize autres cadres du FN démissionnaires, il rejoint le CNI en octobre 1989. Puis, il quitte peu à peu la vie politique. Il a récemment publié un livre sur les éléphants, animaux qui l'intéressent depuis les années 1970. Il a été le beau-frère de Roselyne Bachelot-Narquin, née Narquin, ministre de la Santé dans le Gouvernement de François Fillon depuis le 19 juin 2007.

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