Haby René

Publié le par Mémoires de Guerre

René Haby, né le 9 octobre 1919 à Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle) et mort le 6 février 2003, est un homme politique français.

Haby René
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Haby René

Ancien élève au cours complémentaire de Dombasle, il est admis à l'École normale de Nancy en 1935. En 1938, il est nommé instituteur, dans la banlieue de Nancy. Mobilisé en 1940 et fait prisonnier, il est libéré. En 1941, il est affecté à Nancy. En 1946, il obtient une licence. De 1948 à 1954, il est professeur. En 1954, il est agrégé de géographie. Sa thèse de doctorat publiée en 1965 est consacrée aux Houillères de Lorraine et à leur environnement. De 1954 à 1962, il est proviseur des lycées de Saint-Avold, d’Avignon et de Metz (1960-1962). il est chargé de cours de géographie à la faculté des Lettres de Metz (1964-1965), à la faculté des Lettres de Nancy (1965-1970) et enfin à l’université de Paris IV (1970-1972).

De 1962 à 1965, il est directeur de la pédagogie au ministère de l'Éducation nationale. En 1963, il est nommé Inspecteur général de l'Instruction publique. De 1966 à 1968, il est directeur de cabinet de François Missoffe, ministre de la Jeunesse et des Sports. Du 15 octobre 1972 à 1974 il est recteur de l'académie de Clermont-Ferrand. Du 28 mai 1974 au 5 avril 1978, il est ministre de l'Éducation dans les gouvernements Chirac (1), Barre (1) et Barre (2). Il est présenté par Valéry Giscard d'Estaing comme un technicien de l'éducation. Membre du Parti républicain, il est élu député UDF en 1978, réélu en 1981 et 1986, il siège à l'Assemblée nationale jusqu'en 1988. Conseiller général en 1979, il devient vice-président du conseil général de Meurthe-et-Moselle en 1985.

Il est le père de Jean-Yves Haby, lui aussi homme politique. Durant son mandat de ministre français de l'Éducation nationale, René Haby fait promulguer une loi de démocratisation qui porte son nom. Elle prévoit notamment la mise en place d'un « Collège pour tous » (le « secondaire ») en continuité de l'« École pour tous » (le « primaire »). C'est la raison pour laquelle on parle dès lors de « collège unique ». Cette loi avait l'ambition de la « réussite pour tous » mais est critiquée quant à la réussite de ses objectifs. Il est commandeur de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite, commandeur des Palmes académiques.

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