Sword Beach
Sword Beach fut une des 5 plages du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale. Cette plage était attribuée à la Seconde armée britannique. C'est la seule des cinq plages du débarquement où ont débarqué des commandos français.
Cette plage s'étend sur 8 km de Ouistreham à Saint-Aubin-sur-Mer. C'était le point de débarquement le plus à l'est et situé à environ 15 km de Caen. Cette plage, à l'instar des quatre autres, fut divisée en secteurs. D'ouest en est : Oboe, Peter, Queen et Roger. En raison des récifs côtiers, devant Lion et Luc-sur-Mer, l'attaque aura lieu finalement sur un front assez étroit devant Hermanville au lieu dit la « Brèche ». Les parachutistes de la 6e aéroportée avaient au petit jour détruit les batteries de Merville et tenaient déjà les ponts sur l’Orne. Les troupes allemandes, de mauvaise qualité combative, défendant la plage faisaient partie de la 716e division mais en deuxième ligne se trouvait la 21e Panzerdivision composée de vétérans de la campagne d'Afrique du nord et de recrues moins expérimentées. Les chars équipant cette division étaient majoritairement des chars capturés aux Français et aux Soviétiques en 1940-1941 (transformés par le Baukommando Becker), avec l'appui de quelques Panzer IV. Ces chars éprouveront quelques difficultés face aux Sherman.
Des régiments anglais engagés dans la bataille, c'est le 1st Lancashire, premier à débarquer dans la zone Queen Red, qui va subir les plus lourdes pertes. Le 2nd East Yorkshire débarqué en même temps sera plus chanceux et subira moins de pertes. La 1re brigade spéciale de Lord Lovat, (comptant dans ses rangs le Commando no 4 dont les 177 fusiliers-marins français du commandant Philippe Kieffer) après avoir pris Ouistreham à l’issue de combats de rues meurtriers, a atteint les ponts de Bénouville et Ranville et opéré ainsi la jonction avec les parachutistes. Moins heureux, le 41e commando de Royal Marines butte encore sur les solides retranchements allemands dans Lion-sur-Mer. Plus de la moitié de la centaine de chars d’assaut de la contre-attaque de la 21e division de Panzer en fin d’après-midi furent détruits ou neutralisés. La journée finit pour les Britanniques avec 30 000 hommes débarqués et 700 victimes. Au début du jour suivant ils firent leur jonction avec les forces canadiennes de Juno Beach.
- HMS Warspite
- HMS Ramillies
- HMS Mauritius
- HMS Arethusa
- HMS Robisher
- HMS Dragon
- HMS Danae
- HMS Robert
- 13 destroyers
- 3e Division d'Infanterie britannique
- 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos (177 hommes), sous les ordres du commandant Philippe Kieffer (France)