Il était une fois dans l'Ouest

Publié le par Sergio Leone

Il était une fois dans l'Ouest (C'era una volta il West) est un film de Sergio Leone réalisé en 1968 et sorti en France le 27 août 1969. Ce film est considéré comme un chef-d'œuvre du western spaghetti. En 2009, le film est entré dans le National Film Registry pour conservation à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis. Sa musique créée par Ennio Morricone reste aujourd'hui célèbre. Alors qu'il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime (celles-ci ont de la valeur maintenant que le chemin de fer doit y passer). Mais les soupçons se portent sur un aventurier, Cheyenne... 

Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone

Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone

Fiche technique
  • Titre original : C'era una volta il West
  • Titre anglais : Once Upon a Time in the West
  • Titre français : Il était une fois dans l'Ouest
  • Réalisation : Sergio Leone
  • Scénario : Sergio Donati, Dario Argento, Bernardo Bertolucci, Sergio Leone
  • Photographie : Tonino Delli Colli
  • Montage : Nino Baragli
  • Musique : Ennio Morricone, bande originale du film
  • Production : Fulvio Morsella
  • Distribution :Paramount C.I.C.
  • Pays d'origine : Italie et États-Unis
  • Langue originale : tourné en anglais, post-synchronisé en italien.
  • Format : Couleurs Technicolor - 2,35:1 (Techniscope) - 35 mm
  • Budget : 5 000 000 USD (estimation)
  • Genre : drame, western
  • Durée : 180 minutes
  • Film interdit aux moins de 13 ans à sa sortie en France, en accord parental de nos jours.
  • Dates de sortie : Italie : 21 décembre 1968, États-Unis : 28 mai 1969, Royaume-Uni : 6 juin 1969, France : 27 août 1969
Distribution
  • Claudia Cardinale (VF : Michelle Bardollet) : Jill McBain
  • Henry Fonda (VF : Raymond Loyer) : Frank
  • Jason Robards (VF : René Arrieu) : Manuel Gutierrez dit « le Cheyenne »
  • Charles Bronson (VF : Claude Bertrand) : L'homme à l'Harmonica
  • Gabriele Ferzetti (VF : Jean-Henri Chambois) : Morton (patron du chemin de fer)
  • Frank Wolff (VF : Henri Poirier) : Peter McBain
  • Lionel Stander (VF : Gérard Darrieu) : Le barman
  • Keenan Wynn (VF : Louis Arbessier) : Le shérif de Flagstone
  • Paolo Stoppa (VF : Jean Clarieux) : Sam, le cocher
  • Jack Elam (VF : Pierre Collet) : Snaky (membre du gang de Frank)
  • Woody Strode : Stony (membre du gang de Frank)
  • Al Mulock : Knuckles (membre du gang de Frank)
  • John Frederick : Jim (membre du gang de Frank)
  • Aldo Berti (VF : André Valmy) : Un joueur de poker (membre du gang de Frank)
  • Benito Stefanelli : Un joueur de poker (membre du gang de Frank)
  • Michael Harvey : Le lieutenant de Frank jouant au poker
  • Aldo Sambrell (VF : Gérard Hernandez) : Le lieutenant de Cheyenne
  • Enzo Santaniello : Timmy McBain (l'enfant assassiné par Frank)
  • Gaetano Santaniello (VF : Patrick Dewaere) : Patrick McBain
  • Simonetta Santaniello : Maureen McBain
  • Marco Zuanelli (VF : Patrick Préjean) : Wobbles
  • Tullio Palmieri (VF : Émile Duard) : Le charpentier ébéniste de Flagstone
  • Renato Pinciroli (VF : Alfred Pasquali) : Le premier enchérisseur aux enchères
  • Antonio Molino Rojo (VF : Henry Djanik) : Le deuxième enchérisseur aux enchères (membre du gang de Frank)
  • Frank Braña : L'homme fumant la pipe aux enchères (membre du gang de Frank)
  • Fabio Testi : L'homme avec le chapeau noir aux enchères (membre du gang de Frank)
  • Claudio Scarchilli : Un membre du gang de Frank
  • Claudio Mancini : Le grand frère de Harmonica (flashback)
  • Dino Mele : Harmonica enfant (flashback)
  • Antonio Palombi : Le vieux guichetier de la gare
Télérama par Jacques Morice - Critique du 30/07/2016

« Ouin, ouin, ouin, ouiiiin... » Si tout le monde n'a pas vu Il était une fois dans l'Ouest, tout le monde connaît son air d'harmonica lancinant, composé par Ennio Morricone. Quand Bronson, plus asiatique que jamais, souffle dans l'instrument pleureur, la tension monte. Cette tension, artificielle, ne cesse de monter, c'est le moteur du film. Dans cet opéra-bouffe décadent, Sergio Leone dégaine ses armes fétiches : séquences dilatées jusqu'à plus soif, gros plans pétrifiants, visions crues. Il orchestre un ballet de morts en sursis en magnifiant la poussière, les costumes, le ciel et la terre.

De gueules patibulaires en corps désirable (Claudia Cardinale, éclatante), de massacres en duels, le cinéaste se livre à une démythification de l'Ouest. Le monde décrit est âpre et sans pitié, dominé par le sadisme et la vengeance. On peut trouver ça surchargé, trop baro­que, formaliste. Malgré tout, on reste scotché, fasciné par le réalisme des situations. Plus qu'un exercice de style, ce drame élégiaque, comme bon nombre d'autres westerns de Leone, a profondément renouvelé un genre moribond. — Jacques Morice

Publié dans Films

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