Cléopâtre
Cléopâtre (Cleopatra) est un film américain réalisé par Joseph L. Mankiewicz et sorti en 1963. En 48 avant Jésus-Christ, à Pharsale, César vient de remporter une victoire décisive sur Pompée, son rival. Il décide de se rendre en Egypte pour tenter de mettre fin à la guerre qui oppose Ptolémée et sa soeur Cléopâtre, les héritiers du trône. En guise de cadeau d'accueil, les Egyptiens lui offrent la tête de son récent vaincu. César n'apprécie guère ce geste. Cléopâtre, à peine adolescente mais déjà écartée du pouvoir, joue alors son va-tout. Puisque César ne veut pas la voir, elle s'introduit dans son palais dissimulée dans un tapis, et révèle aux yeux du vainqueur de la geurre des Gaules la perfection de ses formes et la finesse de son esprit. Elle le persuade de la rétablir sur le trône d'Egypte...
Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz
- Titre original : Cleopatra
- Titre français : Cléopâtre
- Réalisation : Joseph L. Mankiewicz
- Scénario : Joseph L. Mankiewicz, Ranald MacDougall, Sidney Buchman, d’après Plutarque, Suétone, Appien et The Life and Times of Cleopatra de C.M. Franzero
- Producteur : Walter Wanger et Peter Levathes (producteur exécutif, non crédité)
- Société de production : Twentieth Century Fox, MCL Films S.A. et Walwa Films S.A.
- Photo : Leon Shamroy et Jack Hildyard (non crédité)
- Musique : Alex North
- Décors : John De Cuir et autres (dont Ray Moyer)
- Costumes : Irene Sharaff (costumes d’Elizabeth Taylor), Vittorio Nino Novarese (costumes masculins), Renie (autres costumes féminins)
- Chorégraphe : Hermes Pan
- Montage : Dorothy Spencer et Elmo Williams (non crédité)
- Budget: 44 millions USD (340 millions en 2016). Le budget initial était évalué à 2 millions de dollars.
- Pays d’origine : États-Unis
- Langue : anglais
- Format : couleur par Deluxe :
- Version 35 mm — 2.35:1 Scope — son stéréo 4 pistes
- Version 70 mm — 2.20:1 Todd-AO — son stéréo 6 pistes
- Genre : Film historique, péplum
- Distribution : Twentieth Century Fox
- Durées : Première : 243 minutes, Standard : 192 minutes, Director’s cut : 320 minutes, Restaurée : 248 minutes
- Dates de sortie : États-Unis : 12 juin 1963 (première mondiale à New York), Royaume-Uni : 31 juillet 1963, France : 25 septembre 1963
- Elizabeth Taylor (VF : Claude Winter + Évelyn Séléna) : Cléopâtre
- Richard Burton (VF : Jean-Claude Michel + Bernard Alane) : Marc Antoine
- Rex Harrison (VF : Roger Tréville + Bernard Dhéran) : Jules César
- Roddy McDowall (VF : Jean-Louis Jemma) : Octave
- Pamela Brown (VF : Marie Francey) : La Grande Prêtresse
- George Cole : Flavius
- Hume Cronyn (VF : Michel Etcheverry) : Sosigène
- Cesare Danova (VF : Jacques Harden) : Apollodore
- Kenneth Haigh (VF : Serge Lhorca) : Brutus
- Martin Benson (VF : Roland Ménard) : Ramos
- Andrew Keir (VF : Claude Bertrand) : Agrippa
- Martin Landau (VF : Roger Rudel) : Rufio
- Robert Stephens (VF : Jean-François Laley) : Germanicus
- Grégoire Aslan (VF : Grégoire Aslan) : Pothinos
- Michael Gwynn (VF : Michel Gudin) : Cimber
- John Doucette (VF : Pierre Collet) : Achillas
- Andrew Faulds (VF : Gérald Castrix) : Canidius
- Carroll O'Connor (VF : René Fleur) : Casca
- Richard O'Sullivan : Pharaon Ptolémée XIII
- Herbert Berghof : Theodotos
- John Cairney : Phoebus
- Michael Hordern : Cicéron
- John Hoyt (VF : Maurice Pierrat) : Cassius
- Marne Maitland (VF : Georges Hubert) : Amiral Euphranor
- Francesca Annis : Eiras
- Gwen Watford (VF : Nadine Alari) : Calpurnia
- Jean Marsh (VF : Jeanine Freson) : Octavie
- Douglas Wilmer : Decimus
- Finlay Currie : Titus
- Ben Wright (VF : François Valorbe) : Le narrateur
Acteurs non crédités
- John Alderson : Un officier romain
- Marina Berti : La reine de Tarsus
- Desmond Llewelyn (VF : Louis Arbessier) : Un sénateur
- Laurence Naismith : Arachesilaus
Les amours tumultueuses de Cléopâtre, reine d’Egypte, avec Jules César, qui l’a hissée sur le trône, puis avec Marc Antoine, pourtant promis à la sœur d’Octave… Un film légendaire, dont le tournage, long et mouvementé, défraya la chronique, et que son auteur renia faute d’avoir pu en maîtriser le montage.
Mais, derrière le scandale des amours réelles des deux vedettes Liz Taylor et Richard Burton, et le bide annoncé d’une superproduction coûteuse, se cache un vrai film d’auteur, Mankiewicz ayant su ne jamais sacrifier l’humain au monumental. C’est presque un drame intimiste qu’il filme en Scope et en couleurs, et il sait même lui donner des accents shakespeariens.