Le Canardeur
Le Canardeur (Thunderbolt and Lightfoot) est un film d'action américain réalisé par Michael Cimino et sorti en 1974. Clint Eastwood et Jeff Bridges y tiennent les rôles principaux. Le braqueur de banque John Thunderbolt se lie d'amitié avec Lightfoot, un jeune aventurier. Ensemble, ils décident de récupérer un magot d'un demi-million de dollars que Thunderbolt avait planqué dans une vieille école. Mais celle-ci a été détruite...
Le Canardeur de Michael Cimino
- Titre : Le Canardeur
- Titre original : Thunderbolt and Lightfoot
- Réalisation et scénario : Michael Cimino
- Musique : Dee Barton
- Producteur : Robert Daley
- Directeur de la photographie : Frank Stanley
- Montage : Ferris Webster
- Distribution des rôles : Patricia Mock
- Direction artistique : Tambi Larsen
- Décoration du plateau : James L. Berkey
- Pays : États-Unis
- Genre : Policier, action, Road Movie
- Durée : 115 minutes
- Date de sortie en salles : États-Unis : 23 mai 1974 (New York), France : 4 septembre 1974
- Clint Eastwood (VF : Jean Lagache) : John Thunderbolt Doherty, le « Canardeur »
- Jeff Bridges (VF : Dominique Collignon-Maurin) : Lightfoot, « Pied de Biche »
- George Kennedy (VF : André Valmy) : Red Leary
- Geoffrey Lewis (VF : Gérard Hernandez) : Eddie Goody
- Catherine Bach : Melody
- Gary Busey : Curly
- June Fairchild : Gloria
Film de Michael Cimino (Thunderbolt and Lightfoot, USA, 1974). Image : Frank Stanley. Musique : Dee Barton. 110 mn. VF. Avec Clint Eastwood, Jeff Bridges, George Kennedy, Catherine Bach.
Premier long métrage de Michael Cimino, Le Canardeur (quel titre français idiot !) est une balade pittoresque et déroutante à travers l'Amérique profonde, celle des grands espaces, des bleds paumés et des déjantés de toutes sortes. Spontanéité, humour et émotion caractérisent cette équipée de Pieds Nickelés aux duos fort distincts. D'un côté, un briscard classieux (sacré Clint...) et un jeunot tout feu, tout flamme (Jeff Bridges, touchant) ; de l'autre, deux courges amusantes, quoique brutales.
Tantôt cool, tantôt précipité, le périple de ces bons à rien alterne escarmouches et pauses détente (bière, glace, café...). C'est assez absurde et fort distrayant. Outre que Cimino célèbre une forme d'amitié virile et pudique à la fois, il distille une touche discrète de nostalgie à travers les paysages et les bâtisses. Peinture désenchantée, initiation sentimentale sans leçon, son film imprime le souvenir mélancolique d'une école perdue, d'une jeunesse évanouie.