Amon Angelika
Angelika Amon, née en 1967, est une biologiste cellulaire et moléculaire austro-américaine. Elle est professeure spécialisée dans la recherche sur le cancer à l'Institut de technologie du Massachusetts (MIT) à Cambridge. Ses recherches se focalisent sur la façon dont les chromosomes sont réglementés, dupliqué, et partitionné dans le cycle cellulaire. Elle reçoit le Breakthrough Prize in Life Sciences 2019 pour ses travaux sur l'aneuploïdie (quand une cellule ne possède pas le nombre normal de chromosomes). Elle étudie comment cela affecte les cellules normales et les cellules cancéreuses.
Amon est né à Vienne en Autriche et affiche un intérêt précoce pour la biologie végétale et animale. Elle décide d'étudier la biologie après avoir appris les lois de Mendel au collège. Elle a reçu son diplôme de premier cycle de l'université de Vienne et a continué son travail de doctorat sous la direction du professeur Kim Nasmyth à l'Institut de recherche en biologie moléculaire de Vienne. Elle soutient sa thèse en 1993.
Elle effectue deux ans de recherche post-doctorale à l'Institut Whitehead pour la recherche biomédicale à Cambridge et a été par la suite nommée membre de cet institut pendant trois ans. En 1999, elle rejoint le centre de recherches sur le cancer du MIT et le département de Biologie du MIT. Elle y est promue professeure titulaire en 2007. En 2000, elle est nommée chercheuse associée au Howard Hughes Medical Institute. Elle est membre du comité de Rédaction de Current Biology et du conseil consultatif scientifique de l'Institut de recherche de pathologie moléculaire (IMP) depuis 2009.
Amon est mariée et a deux filles.
- En 2003, elle reçoit le prix Alan T. Waterman de la National Science Foundation.
- En 2007, Amon remporte le prix Paul Marks pour la Recherche sur le Cancer avec Todd R. Golub, et Gregory J. Hannon.
- En 2008 elle reçoit le prix de biologie moléculaire de l'académie nationale des sciences.
- En 2017, elle est élue membre de l'Académie américaine des arts et des sciences.
- En 2019, elle reçoit le Breakthrough Prize in Life Sciences en 2019 pour ses travaux sur l'aneuploïdie.