Miró Joan

Publié le par Mémoires de Guerre

Joan Miró, né à Barcelone le 20 avril 1893 et mort à Palma de Majorque le 25 décembre 1983, est un peintre, sculpteur, graveur et céramiste catalan. Se définissant avant tout comme « Catalan international », il est l'un des principaux représentants du mouvement surréaliste. Son œuvre reflète son attrait pour le subconscient, pour l'« esprit enfantin » et pour son pays. À ses débuts, il montre de fortes influences fauvistes, cubistes et expressionnistes, avant d'évoluer dans de la peinture plane avec un certain côté naïf. Le tableau intitulé La Ferme, peint en 1921, est l'une des toiles les plus connues de cette époque. Suivant son départ pour Paris, son œuvre devient plus onirique, ce qui correspond aux grandes lignes du mouvement surréaliste auquel il adhère. 

Dans de nombreux entretiens et écrits des années 1930, Miró manifeste son désir d'abandonner les méthodes conventionnelles de la peinture, pour — selon ses propres mots — « les tuer, les assassiner ou les violer », favorisant ainsi une forme d'expression contemporaine. Il ne veut se plier à aucune exigence, ni à celles de l'esthétique et de ses méthodes, ni à celles du surréalisme. En son honneur, la Fondation Joan-Miró a été créée à Barcelone, en 1975. C'est un centre culturel et artistique, dévolu à la présentation des nouvelles tendances de l'art contemporain. Elle est initialement alimentée par un important fonds offert par le maître. D'autres lieux possèdent d'importantes collections d'œuvres de Miró, comme la Fondation Pilar et Joan Miró de Palma de Majorque, le Musée national d'art moderne de Paris, le musée d'art moderne de Lille et le Museum of Modern Art de New York. 

Miró Joan
Jeunesse

Fils d'un orfèvre et horloger, il eut très tôt le goût du dessin (les premiers datent de 1901). Inscrit en 1907 dans une école de commerce, il suit également les cours de l'École des beaux-arts de la Lonja à Barcelone. Employé aux écritures dans une droguerie (1910), il tombe malade et va se rétablir, en 1911, dans la ferme de Montroig (Catalogne) que ses parents viennent d'acquérir et qui restera un des lieux privilégiés de son inspiration. Il obtient alors de se consacrer entièrement à la peinture et fréquente à Barcelone l'Académie de Francesco Gali, dont l'enseignement libéral le stimule ; il se lie, à la même époque, avec des artistes catalans, parmi lesquels son futur collaborateur, le céramiste Llorens Artigas.

Les débuts

En 1912, la gal. Dalmau expose impressionnistes, fauves et cubistes, et, quatre ans plus tard, Vollard organise une grande exposition d'art français à Barcelone ; cela explique qu'entre 1916 et 1919 diverses sollicitations se soient exercées sur Miró : celle, assez brève, d'un Fauvisme décoratif parfois qualifié de " catalan " (Nord-Sud, 1917) ; celle, plus vive, d'un Cubisme synthétique et volontaire, appliqué en particulier au portrait (Portrait de Ricart, 1917). Plus décisifs et révélateurs du tempérament original de l'artiste sont les paysages exécutés à Montroig, à Cambrils, à Prades et à Ciurana, et spécialement ceux de Montroig en 1918 et en 1919 : appelés " détaillistes ", ils évoquent la naïveté concertée d'un Douanier Rousseau. Un dessin précis inventorie en effet le motif, tandis que des coupes pratiquées suivant une méthode relevant du Cubisme synthétique dévoilent dans un espace à deux dimensions la vie secrète de la terre ; une couleur aiguë et froide contribue au climat d'une " surréalité " déjà pressentie (Montroig, église et village, 1919). À Barcelone, Miró fait la connaissance de Maurice Raynal et de Picabia, expose pour la première fois à la gal. Dalmau (1918) et part au printemps de 1919 pour Paris, où il rencontre Picasso.

Paris

À partir de 1920, Miró travaille l'été à Montroig et passe l'hiver à Paris, où il a comme voisin d'atelier, rue Blomet, André Masson. Malgré ces nouveaux contacts, il n'obéit qu'à ses propres voix. Le Nu au miroir (1919, Düsseldorf, K. N. W.), dessiné avec une acuité cruelle, annonce pourtant la dissolution d'une réalité cédant à ses tensions intérieures, de même que les natures mortes et les paysages contemporains. Dans la Ferme (1921-22), puis dans la Fermière (1922-23), certains détails s'affranchissent des références immédiates et deviennent signes plastiques purs, qui prennent place dans un espace lisse. Préfacée par Maurice Raynal, la première exposition parisienne de Miró a lieu en avril-mai 1921 à la gal. la Licorne.

Période surréaliste

La fréquentation des écrivains et des artistes du groupe surréaliste confirme l'artiste dans ses audacieuses transpositions, et le passage à l'univers onirique, mi-fantastique mi-familier, qui est le sien par excellence, s'effectue en 1923. La prolifération des motifs, reliés par l'arabesque et vivement colorés, distingue encore Terre labourée (1923-24, New York, Guggenheim Museum) et le Carnaval d'Arlequin (1924-25, Buffalo, Albright-Know Art Gal.), mais la Maternité de 1924, par son économie exemplaire, le mécanisme subtil de son symbolisme sexuel, fait pénétrer de plain-pied dans la période surréaliste de Miró (1925-1927). 

L'impératif de l'invention spontanée lui permet surtout d'abandonner momentanément l'investigation méthodique et prudente qui, jusqu'à présent, l'avait guidé. Sur des fonds d'une vivante mobilité, taches et arabesques sont unies dans une complicité que semble démentir constamment la désinvolture même de leur apparition (la Sieste, 1925, Paris, M. N. A. M.). En revanche, les tableaux exécutés durant les séjours d'été à Montroig (1926 et 1927) relèvent d'une poétique plus concertée, à la fois humoristique et tendre, dont le Chien aboyant à la lune (1926, Philadelphie, Museum of Art) est une expression achevée.

L'épanouissement

C'est cette " figuration " si personnelle que Miró va exploiter, après que l'expérience surréaliste lui aura donné d'épouver ses moyens dans une atmosphère chargée d'" électricité mentale " (André Breton). Les 3 Intérieurs hollandais (1928) et les 4 Portraits imaginaires (1929) sont le résultat d'une genèse complexe ; une transposition totale est obtenue à partir d'" excitateurs ", comme un tableau de Jan Steen pour l'Intérieur hollandais II (Venise, fondation Peggy Guggenheim), et de nombreuses études dessinées. On remarque dans les Portraits la composition du fond en grandes zones de couleur plate, suivant une pratique issue de l'Abstraction contemporaine (Portrait de Mrs. Mills en 1750). Au cours de la même période, la production de " collages ", exposés à la gal. 

Pierre en 1930 et en 1931, est importante ; on y retrouve les éléments constitutifs du style de Miró, mais la manipulation de textures et d'objets différents (bois, métal, ficelle, papier) stimule sa connaissance directe des matériaux choisis, toujours d'une grande austérité. C'est à propos de ces œuvres que l'on a pu parler d'un " assassinat de la peinture ", selon sa propre expression, et les peintures à l'huile qui ont suivi ces collages comptent parmi les réalisations les plus abruptes et les plus schématiques de Miró (Tête d'homme I, 1931). De 1929 (année de son mariage) à 1936, Miró séjourne davantage en Catalogne et à Montroig ; en 1932, il expose à New York chez Pierre Matisse, avec qui il reste désormais en contact. L'œuvre lithographié, qui se développera surtout après la guerre, débute en 1930, et Miró grave sa première eau-forte en 1933 (Daphnis et Chloé).

Prémonition de la guerre

Le thème de la femme, rendu fortement abstrait, réapparaît dans des peintures sur papier Ingres à partir de 1931. En 1932 (peintures sur bois), les formes se structurent, l'arabesque et la tache, d'une belle sonorité, rythment des fonds délicats. Les " compositions " alternent avec des figures d'une force d'expression lyrique violente et qui ne le cèdent en rien par leur verve féroce aux créations de Picasso sur le même thème (Femme assise, 1932). Soutenues par une abondante production graphique (aquarelles, gouaches, nus dessinés à la Grande-Chaumière à Paris en 1937), ces peintures dites " sauvages " (1937-38), de petit format, annoncent, dans leur paroxysme angoissé, la guerre d'Espagne, qui contraint Miró à s'installer en France jusqu'en 1940. En 1937, le Faucheur, peinture murale (disparue) pour le pavillon espagnol à l'Exposition universelle de Paris, relève de la même esthétique que celle dont la Tête de femme (1938) est le témoignage le plus farouche comme le plus abouti.

Varengeville

Cette période, encore peu connue, que l'on peut considérer comme un des sommets de l'Expressionnisme européen, prit fin assez rapidement. L'art de Miró s'épanouit alors en une poésie aérienne, au cours notamment de séjours à Varengeville (Seine-Martime), haut lieu du Surréalisme, où André Breton avait jadis conçu son roman poétique Nadja. C'est là que Miró commence la suite des 23 Constellations, achevées à Palma de Majorque et à Montroig en 1941. Précédées de petites peintures sur toile de sac, ces œuvres sont le plus beau bouquet cueilli par Miró au jardin de ses rêves. Sa poétique se précise : l'étoile, la lune, la femme, les personnages et les créatures sexuées conversent, en termes de couleurs riantes ou graves, de lignes se renvoyant, l'une à l'autre, le plus flexible et courtois des saluts.

Accueil des techniques nouvelles. Rôle de la céramique

En 1942, Miró regagne Barcelone. Jusqu'en 1944, il se livre à des travaux sur papier dans lesquels l'acquis des Constellations est exploité avec plus de légère allégresse, et le thème de la Femme, oiseau, étoile est souverain durant cette période. En 1944, Miró s'intéresse de nouveau à la lithographie et commence sa collaboration avec le céramiste Artigas. Trois ans plus tard, il se rend aux États-Unis pour exécuter une peinture murale destinée à un hôtel de Cincinnati ; en 1950, l'université Harvard fait à son tour appel à lui. Le style de Miró s'est adapté aisément au monumental, et cette expérience incitera l'artiste, un peu plus tard, à peindre sur grand format. Dans les tableaux de chevalet, l'arabesque est hautement sollicitée, et ses rapports avec l'espace pictural sont modifiés par le rôle de la tache colorée, au gré d'une invention fertile. 

Ainsi, en 1949-50, alternent " peintures lentes " et " peintures spontanées ". Les premières offrent une suite aussi parfaite que celle des Constellations. L'attention que porte Miró au dessin, à la qualité tactile et chromatique des fonds ainsi qu'à l'équilibre compensé de ces deux éléments se déploie seulement sur des formats plus vastes et selon un rythme plus ample (Personnages dans la nuit, 1950). Les secondes, tout en taches et en éclaboussures, en matériaux divers, témoignent de fins libératrices et annoncent certains travaux de 1952 à 1954, dans lesquels concrétions grumeleuses, tracés opaques voisinent avec un graphisme plus fruste, presque rustique. Cette simplification des moyens, en quête d'une expression à la fois brute et raffinée, trouve son accomplissement dans l'œuvre céramique exécutée avec Artigas de 1954 à 1959 ainsi que dans les panneaux muraux de même matériau pour l'Unesco à Paris (1958) et pour Harvard (1960). 

En revanche, sauf retours périodiques à des schémas anciens, à partir de 1960, les peintures se distinguent par une nouvelle investigation de l'espace immense, souvent monochrome, à peine animé par le mouvement de la brosse ou par quelques accidents symboliques. Miró a su parfois concilier avec bonheur les recherches au moment (tachisme, expression de l'espace total, destructions du support) avec son écriture personnelle (Bleu I, II, III, 1961, Paris M. N. A. M.) ; mais sa grâce native et la perfection de son métier se retrouvent plus fréquemment dans les petits formats. La céramique occupe toujours beaucoup l'artiste, de même que la sculpture (marbre et bronzes peints). À deux reprises, Miró a donné des maquettes pour le ballet : en 1926, Ballet russe, Roméo et Juliette, en collaboration avec Max Ernst ; en 1932, Jeux d'enfants, de Léonide Massine. 

Il est également l'auteur de cartons de tapisserie, et son œuvre gravé (eaux-fortes, bois, lithos) a été exposé en 1974 au M. A. M. de la Ville de Paris, complétant l'importante rétrospective du Grand Palais. L'art de Miró présente une fécondité et une diversité rares, à l'intérieur d'un parti d'une originalité irréductible. La liberté des interprétations, jointe à ce besoin permanent de sources fraîches qui, depuis Montroig, alimente son œuvre (" Je travaille comme un jardinier ", a-t-il confié en 1959), fait de sa carrière une des plus exemplaires de l'art moderne. Ubu, le personnage d'Alfred Jarry, fut repris par Miró à l'intérieur de publications créées par l'artiste (Ubu aux Baléares en 1973 et l'Enfance d'Ubu en 1975). Le groupe Claca Teatre a adapté pour la scène cette figure d'Ubu par Miró pour la production de Mori et Merma avec la collaboration du peintre. 

Décès

Joan Miró meurt à Palma de Majorque, le 25 décembre 1983, à l'âge de 90 ans, et est enterré au cimetière de Montjuïc de Barcelone. La même année, Nuremberg organise la première exposition posthume de Miró puis, en 1990, la Fondation Maeght de Saint-Paul de Vence dévoile elle aussi une rétrospective intitulée « Miró ». En 1993, enfin, la Fondation Miró de Barcelone fait de même, pour le centenaire de sa naissance. En 2018, le Grand Palais à Paris organise une rétrospective réunissant 150 œuvres, traçant l'évolution de l'artiste sur 70 années de création. 

Thèmes

L'érotisme

La femme, les rapports hommes-femmes, ainsi que l'érotisme, sont une source majeure d'inspiration du maître. Leurs représentations sont abondantes dans l'œuvre de Miró, tant dans les peintures que dans les sculptures. Cependant, il ne s'attache pas à la simple description canonique des corps mais tente de les représenter de l'intérieur. En 1923, La Fermière succède à La Ferme, peinte un an plus tôt. L'année suivante, il suggère la féminité par la grâce des lignes dans La Baigneuse, alors que dans Le Corps de ma brune, la toile elle-même évoque la femme aimée. En 1928, avec Portrait d'une danseuse, le peintre ironise sur la grâce des danseuses. Le motif de la femme et de l'oiseau est courant chez Miró. En catalan, oiseau (ocell), est également le surnom du pénis, et se retrouve associé à nombre de ses œuvres. Ce motif apparaît dès 1945, et également dans sa sculpture, dans ses premières terres cuites d'inspiration mythique.

La terre natale

Après son installation à Paris, et malgré les difficultés qu'il rencontrait, Miró écrivait à son ami Ricart en juin 1920 : « Définitivement plus jamais Barcelone! Paris et la campagne, et cela jusqu'à la mort ! […] En Catalogne, aucun peintre n'est jamais parvenu à la plénitude ! Sunyer, s'il ne se décide pas à faire de longs séjours à Paris, va s'endormir à tout jamais. On a dit que les caroubiers de notre pays avaient accompli le miracle de le réveiller, mais ce sont bien des propos d'intellectuels de la Lliga. Il faut devenir un Catalan international. » Pourtant, c'est à Majorque, puis à Barcelone qu'il retrouve l'inspiration et que son style évolue de manière décisive entre 1942 et 1946, avec un retour aux sources et à la culture espagnole. La Catalogne, et notamment la ferme parentale de Mont-roig del Camp, sont très présentes dans l'œuvre de Miró jusqu'en 1923. Il séjourne dans ce village pendant sa jeunesse, et il y retourne la moitié de l'année en 1922 et 1923. Il y puise son inspiration, des sensations et des souvenirs, sa relation à la vie et à la mort24. La végétation, le climat aride, les ciels étoilés, ainsi que les personnages des campagnes, se retrouvent dans ses créations.

La Ferme et Le Catalan sont sans doute les toiles les plus importantes de cet aspect de l'œuvre mirónienne. La figure de l'œuvre Le Toréador est, à ce titre, l'une des plus énigmatiques. La toile prolonge aux confins de l'abstraction la série sur Le Paysan catalan (1925-1927), par une figure éminemment espagnole, où le rouge en face de la muleta évoque plus la barretina du paysan catalan que le sang du taureau. La Course de taureaux, inspirée par son retour à Barcelone en 1943, témoigne de la continuité de la création spontanée de Femme, Oiseau, Étoile. Dans ses notes, il parle d'un projet de série sur le thème de la course de taureaux pour : « […] chercher des symboles poétiques, que le banderillero soit comme un insecte, les mouchoirs blancs des ailes de pigeons, les éventails qui se déploient, des petits soleils. » Pas une fois il ne fait allusion au taureau, qui est la figure centrale du tableau, et qu'il a démesurément grossi. Walter Eben avance une explication : Miró n'aime que les sensations colorées de l'arène qui lui fournissent toute une série d'harmonies et de tons fortement évocateurs. Il assiste à la corrida comme à une fête populaire teintée d'érotisme, mais dont il ne mesure pas l'enjeu. Il ne se limite pas à l'aspect tragique de la course, il y introduit nombreuses évocations comiques. 

Mémoire

Une fondation Miró, construite par l'architecte Luis Sert, auteur de la fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence, est installée depuis 1975 à Montjuich, près de Barcelone ; elle rassemble plus de 100 toiles données par l'artiste, l'ensemble de ses lithographies et de ses sculptures. Miró est représenté dans tous les grands musées et de nombreuses coll. part. d'Europe et des États-Unis (New York, M. O. M. A. ; Baltimore, Museum of Art ; Philadelphie, Museum of Art, coll. Arensberg ; National Gallery, Washington ; Madrid, M. E. A. C. ; Paris, M. N. A. M.). Grâce à un don de la Menil Fondation, permettant au musée de détenir l'ensemble exceptionnel des Trois bleus, 1961, le M. N. A. M. de Paris a présenté une exposition Miró en 1994.

The Farm, 1922 - Harlequin's Carnival, 1924-25 - Blue I, II, III, 1961
The Farm, 1922 - Harlequin's Carnival, 1924-25 - Blue I, II, III, 1961
The Farm, 1922 - Harlequin's Carnival, 1924-25 - Blue I, II, III, 1961

The Farm, 1922 - Harlequin's Carnival, 1924-25 - Blue I, II, III, 1961

Oeuvres

Principales peintures

  • 1916 - Plage de Mont-Roig - huile sur toile - Fondation Joan-Miró - Barcelone
  • 1917 - Nord-Sud - huile sur toile - collection Paule et Adrien Maeght - Paris
  • 1919 - Autoportrait - huile sur toile - Musée Picasso - Paris
  • 1921 - Grand nu debout - huile sur toile - Perls Galleries - New York
  • 1921 - La Ferme - huile sur toile - National Gallery of Art - Washington
  • 1921 - Portrait d'une danseuse espagnole - huile sur toile - Musée Picasso - Paris
  • 1923 - Le Champ de Llaurat - huile sur toile - Fondation Solomon R. Guggenheim - New York
  • 1924 - Paysage catalan (Le Chasseur) - huile sur toile - Museum of Modern Art - New York
  • 1924 - La Famille - craie noire et rouge sur papier émeri - Museum of Modern Art - New York
  • 1924 - Maternité - huile sur toile - Scottish National Gallery of Modern Art - Édimbourg
  • 1925 - Le Carnaval d'Arlequin - huile sur toile - Albright-Knox Art Gallery - Buffalo
  • 1927 - Le Cheval de cirque - huile sur toile - Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Smithsonian Institution et Musée communal des beaux-arts d'Ixelles - Washington et Bruxelles
  • 1927 - Tête - huile sur toile - Centre Georges-Pompidou - Paris
  • 1928 - Intérieur hollandais I - huile sur toile - Museum of Modern Art - New York
  • 1928 - Intérieur hollandais II - huile sur toile - Collection Peggy Guggenheim, Fondation Solomon R. Guggenheim - Venise
  • 1928 - Intérieur hollandais III - huile sur toile - Metropolitan Museum of Art - New York
  • 1928 - Portrait d'une danseuse - collage - Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou - Paris
  • 1930 - Peinture, la magie de la couleur - huile sur toile - Menil Collection - Houston
  • 1930 - Peinture - huile et plâtre sur toile - Fondation Beyeler - Bâle
  • 1933 - Composition - huile sur toile - Kunsthalle - Berne
  • 1933 - Composition, concentration plastique - huile sur toile - Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut - Villeneuve-d'Ascq
  • 1934 - Escargot, Femme, Fleur et Étoile - huile sur toile - Musée du Prado - Madrid
  • 1937 - Nature morte au vieux soulier - huile sur toile - Museum of Modern Art - New York
  • 1938 - Peinture-poème « Une étoile caresse le sein d'une négresse » - huile sur toile - Tate Gallery - Londres
  • 1939-1941 - Série des Constellations - tempera, gouache, huile, pastel, peinture à l'essence sur papier - Fondation Miró et Museum of Modern Art - Barcelone et New York
  • 1942-1949 - Femme, Oiseau, Étoile - pastel, crayon, résine, gouache, fusain, huile sur toile - Collection Rosengart et collection Jeannette et Paul Haim - Lucerne et Paris
  • 1945 - La Course de taureaux - huile sur toile - Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou - Paris
  • 1953 - Grande bande76 - huile sur toile - Musée de Grenoble - Grenoble
  • 1961 - Bleu I, Bleu II, Bleu III - huile sur toile - Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou - Paris
  • 1968 - Personnage devant le soleil - acrylique - Fondation Miró - Barcelone
  • 1968-1973 - Mai 1968 - huile sur toile - Fondation Miró - Barcelone
  • 1972 - Femme et oiseau à l'aube - huile sur toile - N.C. - N.C.
  • 1974 - L'Espoir du condamné à mort - huile sur toile - Fondation Miró - Barcelone 

Principaux murs de céramiques

  • 1950 - Université Harvard - Harvard
  • 1958 - Siège de l'UNESCO - Paris
  • 1964 - Handelshochschule - Saint-Gall
  • 1964 - Labyrinthe Fondation Maeght - Saint-Paul-de-Vence
  • 1970 - Terminal B, aéroport de Barcelone - El Prat de Llobregat
  • 1970 - Pavillon du gaz de l'exposition internationale - Osaka
  • 1971 - Wilhelm-Hack-Museum - Ludwigshafen
  • 1972 - Cinémathèque - Paris
  • 1976 - Locaux d'IBM - Barcelone
  • 1980 - Nouveau Palais des Congrès - Madrid
  • 1983 - Parc del Mar - Palma de Majorque

Principales sculptures

  • 1933 - Personnage et parapluie - bois, parapluie et feuilles sèches - Fondation Miró - Barcelone
  • 1967 - Oiseau solaire (bronze) - bronze - 5 exemplaires numérotés et deux épreuves d'artiste, offerts à la ville de Paris et au Museum of Modern Art - Paris et New York
  • 1968 - Oiseau lunaire (marbre) - marbre de Carrare - Fondation Maeght - Saint-Paul-de-Vence
  • 1961-1981 - Labyrinthe - bronze, fer, marbre, céramique, béton - Fondation Maeght - Saint-Paul-de-Vence
  • 1967 - Montre du vent - bronze - Fondation Miró - Barcelone
  • 1967 - La Caresse d'un oiseau - bronze peint - Fondation Miró - Barcelone
  • 1973 - Femme verre - bronze - Parc Cultural Viera i Clavijo - Santa Cruz de Tenerife
  • 1974 - Chien - bronze - Fondation Miró - Barcelone
  • 1974 - Tête - bronze - Fondation Pierre Gianadda, parc de sculptures - Martigny
  • 1978 - Ensemble monumental - résine de polyester peint - La Défense - Puteaux
  • 1981 - Le soleil, la lune et une étoile (Miss Chicago) - béton et bronze - Washington Street - Chicago
  • 1981 - Femme - bronze - Hôtel de ville - Barcelone
  • 1983 - Femme et oiseau - ciment et céramiques - Parc Joan-Miró - Barcelone 

Principales illustrations

  • 1930 - Tristan Tzara - L'Arbre des Voyageurs - 4 lithographies
  • 1933 - Georges Hugnet - Enfances - 3 gravures
  • 1944 - Joan Miró - Barcelona - 50 lithographies en noir et blanc80
  • 1948 - Henry Miller - Le Sourire au pied de l'échelle81 - N.C.
  • 1951 - Tristan Tzara - Parler seul - gravures et dessins
  • 1954 - Joan Miró - Une hirondelle - textes et dessins
  • 1957 - René Crevel - Bague d'aurore - 5 eaux-fortes
  • 1958 - Paul Éluard - À toute épreuve - 80 gravures sur bois
  • 1958 - André Breton - Constellations - 22 textes en écho à 22 gouaches
  • 1959 - René Char - Nous avons - 5 eaux-fortes
  • 1961 - Raymond Queneau - Album 19 - 19 lithographies
  • 1966 - Alfred Jarry - Ubu Roi - 13 lithographies
  • 1967 - Ivan Goll - Bouquets de rêves pour Neila - 19 lithographies
  • 1971 - Joan Miró - Ubu aux Baléares
  • 1971 - Le Lézard aux plumes d'or - textes et dessins
  • 1972 - Joan Brossa - Ode à Joan Miró - 8 lithographies
  • 1975 - Jacques Prévert - Adonides - 63 gravures 
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