Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias
Tasha Sandra Mota e Cunha de Vasconcelos, née le 15 août 1966 à Beira, au Mozambique, est un mannequin de renommée internationale, actrice, femme engagée dans les actions humanitaires et ambassadrice de l'Institut Pasteur. Elle vient d'être nommée en 2016 comme UN Women Global champion for Planet 50-50 by 2030.
Sandra naît à Beira, au Mozambique, d'un père portugais et d'une mère anglaise. Sa famille possède une plantation d'eucalyptus. À la suite de la guerre d'indépendance du Mozambique, ils fuient en Rhodésie, puis s'installent au Canada en 1980, où la jeune fille étudie les relations internationales à l'Université de la Colombie-Britannique.
À l'âge de dix-neuf ans, elle est remarquée par l'agence de mannequins Elite et se lance dans le mannequinat. Elle s'installe à New York et adopte le prénom Tasha sur la suggestion de son agent. Elle travaille pour des marques comme Dolce&Gabbana et Van Cleef & Arpels et défile notamment pour Dior et Yves Saint Laurent.
Tasha de Vasconcelos tient un petit rôle dans le film Riches, belles, etc. réalisé en 1998 par Bunny Godillot. À la suite de cette expérience, elle s'inscrit au cours Florent, à la Central School of Speech and Drama de Londres et à l'Actors Studio de Los Angeles. Le mannequin apparaît dans plusieurs séries télévisées au début des années 2000. Elle tourne dans Sunburn’, série diffusée sur BBC One, et interprète Lauren dans cinq épisodes du sitcom Perfect World, diffusé en 2000. L'année suivante, elle apparaît dans un épisode de Largo Winch et dans un remake du Crime de l'Orient-Express réalisé pour CBS par Carl Schenkel.
Elle tourne dans Sydney Fox, l'aventurière (Relic Hunter) et dans trois épisodes de la série TV Dinotopia en 2002, puis dans le téléfilm Une suite pour deux diffusé en septembre 2008 par la chaîne française TF1. Au cinéma, elle interprète la Comtesse Alexandra dans Johnny English du réalisateur Peter Howitt, sorti en 2003. La même année, elle joue dans Attraction fatale (Dot the i) de Matthew Parkhill. Elle se produit au théâtre dans la pièce Camino Real de Tennessee Williams, mise en scène au Tristan Bates Theatre de Londres.
Durant les années 1990, Tasha de Vasconcelos s'engage pour des causes humanitaires. Elle travaille avec l'Unicef en Bolivie et en Algérie, ainsi qu'avec l'Unesco. En 1996, elle collabore avec la Fondation Nelson-Mandela. En mars 2006, le mannequin fonde l'association AMOR, acronyme de Aide Mondiale Orphelins Réconfort. L'association finance et construit une maternité à Kasese, au Malawi, afin d'aider les mères séropositives et de réduire la mortalité infantile. Inaugurée en avril 2009, la maternité est dirigée par le Dr Chris Brooks, un médecin canadien, et emploie des infirmières malawites. AMOR est notamment soutenue par l'acteur Paul Newman et le prince Albert de Monaco. En trois ans, 1 700 enfants sont nés dans la maternité.
En avril 2009, l'Institut Pasteur en fait son ambassadrice auprès des sponsors. L'année suivante, elle est nommée ambassadrice de l'Union européenne pour combattre la pauvreté et l'exclusion sociale. Elle s'exprime en novembre 2010 à l'occasion du Women's Forum qui se tient à Deauville, puis de la Journée internationale de la femme en mars 2011. En juin 2012 à Villepinte, elle prononce un discours en faveur des réfugiés du camp d'Achraf. Le 16 juillet 2013, elle reçoit l'exequatur du Gouvernement de la Principauté de Monaco et devient Consul Honoraire du Malawi. Le 7 janvier 2016, Tasha de Vasconcelos est nommée aux Nations Unies comme UN Women Global Champion 50-50 by 2030. "Ma mission sera de faire reconnaître les problèmes de santé et de genre des femmes réfugiées et migrantes. Mon autre mission sera de donner le pouvoir aux femmes dans le monde".
Tasha a une sœur, prénommée Pamela. Leur père, qui descend d'un roi du Portugal, est ingénieur. En 2011, Tasha de Vasconcelos publie son autobiographie, intitulée La Beauté comme une arme. Au début des années 2000, la presse lui prête une liaison avec le prince Albert de Monaco.