Schallenberg Alexander
Alexander Schallenberg, né le 20 juin 1969 à Berne, est un homme d'État autrichien. Il est membre du Parti populaire autrichien (ÖVP) et chancelier fédéral depuis le 11 octobre 2021.
Origines et vie privée
Alexander Schallenberg naît le 20 juin 1969 à Berne. Il est issu d'une famille aristocratique. Il est le fils du diplomate Wolfgang Schallenberg et grandit en Inde, en Espagne ou encore en France, au gré des affectations de son père. Il est divorcé et père de quatre enfants.
Études et carrière
De 1989 à 1994, Alexander Schallenberg étudie le droit à l'université de Vienne et à l'université Panthéon-Assas à Paris. Après avoir obtenu son diplôme, il poursuit ses études au Collège d'Europe (Belgique) jusqu'en 1995. En 1997, il entre au ministère des Affaires étrangères autrichien.
Ministre fédéral des Affaires étrangères
Le 3 juin 2019, Alexander Schallenberg succède à Karin Kneissl au poste de ministre fédéral des Affaires étrangères de l'Autriche dans le gouvernement dirigé par Brigitte Bierlein. En janvier 2020, il est reconduit dans le deuxième gouvernement de Sebastian Kurz. Il s’illustre notamment par son soutien au gouvernement israélien. Lors de la crise israélo-palestinienne de mai 2021, qui fit 14 victimes israéliennes et plus de 250 palestiniennes, le drapeau israélien est hissé sur le ministère des Affaires étrangères et la Chancellerie à Vienne. Fermement opposé à l’immigration, il suscite une polémique en septembre 2020 lors de l'incendie du camp de réfugiés de Moria en Grèce en déclarant : « Pleurer pour la répartition [des migrants] ne peut être la solution. » Il se montre également opposé à la venue de réfugiés afghans lors de la prise du pouvoir par les talibans en 2021. Courant 2021, il rejoint le Parti populaire autrichien (ÖVP).
Chancelier fédéral
Le 9 octobre 2021, alors qu'un scandale de corruption plonge le gouvernement dans une crise politique grave, Sebastian Kurz annonce sa démission. Alexander Schallenberg est désigné par Kurz pour lui succéder. Il est considéré comme un fidèle de Sebastian Kurz, auquel il doit l'essentiel de sa carrière politique. Il partage avec lui des convictions pro-Union européenne, anti-immigration et hostiles à la Turquie.