Front national de la police
Le Front national de la police était un groupe clandestin de résistance policière à l'occupation allemande de la France durant la Seconde Guerre mondiale. Il succède à la
branche policière de "France Combattante". Le FNP a été créé et dirigé par Arthur Airaud, alias Poirier, qui était un responsable syndical des cheminots, désigné par les instances du Parti
communiste français. Airaud est arrêté, le 13 février 1944, torturé et hospitalisé à l'Hôtel-Dieu. Il est libéré par une audacieuse opération conduite principalement par les policiers de son
groupe, sous la direction de son adjoint, le gardien de la paix Roger Herlaut, le 3 juillet 1944.
Airaud est, à la Libération, nommé Préfet, chef de l'Inspection Générale de la Préfecture de Police, et président de la Commission d'épuration, à la tête de laquelle il mène une action
controversée. Son successeur à la tête du groupe est un civil, Serge Lefranc. Le "Front National de la Police" génère la préparation du mouvement de grève de la police parisienne, le 15 août
1944, puis il participe à la prise de la Préfecture de Police et aux combats de la Libération de Paris, sous la direction du gardien de la paix Léon Pierre. Ce groupe comprenait aussi une
composante de la Garde Républicaine. Ce groupe appartenait à la résistance d'obédience communiste.