Garde blanche Slovène

Après l'invasion, cependant, les occupants refusèrent de reconnaître l'indépendance du pays, contrairement aux cas de la Serbie ou de la Croatie. Gregorij Rožman, évêque de Ljubljana, apporta ensuite sa collaborations aux Italiens. Sous sa direction, la section slovène de l'Action catholique anima un ensemble de groupes bientôt désignés sous le nom de Garde blanche.
Le major Karl Novak devint le commandant militaire de la Garde blanche, et entra également en contact avec les Tchetniks de Draža Mihajlović. En mai 1942, Rožman signa avec le général italien Mario Robotti un accord pour lutter contre les Partisans communistes de Tito. La Garde blanche fit partie, avec d'autres organisations, de la Milice volontaire anti-communiste mise sur pied par les Italiens.
En 1943, avec le retrait des Italiens de Slovénie, les hommes de la Garde blanche furent victimes des attaques communistes. La Slovénie passa sous le contrôle de l'Allemagne nazie, et la Garde blanche fut remplacée par une nouvelle milice, la Garde nationale slovène (Slovensko domobranstvo), avec laquelle elle est parfois confondue, et que rejoignirent environ 2 000 de ses membres.