Hartmann Ernst
Le docteur Ernst Hartmann (10 novembre 1915 à Mannheim - le 23 octobre 1992 à Waldkatzenbach) étudia la médecine à Mannheim et Iéna et fut l'un des pionniers de la
géobiologie. Il entendit démontrer que la prospérité physique et spirituelle de l'homme était intimement liée à son environnement.
Hartmann avait travaillé au cours de la Seconde Guerre mondiale en tant que médecin de personnel militaire puis, après la guerre, ouvrit un cabinet à Eberbach, où il exerça pendant plus de
quarante ans. Dès le début de sa carrière médicale il s’intéressa à réaliser des dénombrements concernant ses patients et leurs maladies. Il constata ainsi que nombre de ses patients venaient
régulièrement le consulter pour des maladies paraissant clairement maîtrisables et que, pourtant, aucun médicament n’arrivait à maîtriser.
Hartmann en vint donc à soupçonner une influence externe liée à l’environnement immédiat de certains de ses patients. Ses suppositions se renforcèrent à ses yeux, après des observations sur la
mortalité dans un hôpital où il travaillait. Il aurait observé que certains lits semblaient plus pathogènes que d'autres : la mortalité était plus élevée dans un lit que dans un autre (mais sur
ceci, des tests statistiques rigoureux font défaut; par ailleurs, la date fournie pour ces observations placent celles-ci à une date où Hartmann était étudiant en médecine, ce qui interdit de
croire qu'il ait pu mener des expériences contrôlées sur le sujet). Après avoir inversé les lits, il en serait venu à émettre l'hypothèse que ce n’était pas le lit qui était en cause mais son
emplacement. Il en vint donc à invoquer le rôle des ondes terrestres.
Ceci l'amena à postuler, avec l'aide de son frère qui était physicien, l'existence de « murs d'ondes » verticaux d’une largeur de 21 cm orientés nord-sud et est-ouest. Ces bandes formeraient sur
le globe terrestre à notre latitude un réseau de bandes nord-sud espacées de 2 mètres et de bandes est-ouest espacées de 2,5 mètres (mais aucun instrument étalonné ne permet de mesurer ces ondes
en dehors de la présence subjective du manipulateur de baguette de sourcier ou d'autre instrument de ce type). Les lits les plus pathogènes seraient situés sur un croisement de ces bandes, appelé
aujourd'hui nœud de Hartmann, entré en résonance avec des ondes telluriques (dont l'existence n'est pas établie). Hartmann prétendit ensuite qu’il suffisait d’adapter la place des lits pour que
certaines maladies disparaissent régulièrement rapidement.
Pour étendre plus loin les résultats de ses recherches, il organisa dès 1951 des séminaires et des colloques à Eberbach. Puis en 1961, il fonda un Centre de recherche pour la géobiologie qu’il
présida pendant près de trente ans. Il décéda à Waldkatzenbach le 23 octobre 1992.