12 Mai 2021
Sylvie Noachovitch, née le 14 mars 1964 à Neuilly-sur-Seine, est une avocate et chroniqueuse de télévision française. Elle est adjointe au maire d'Enghien-les-Bains et s'est présentée plusieurs fois aux élections législatives dans le Val-d'Oise, sous l'étiquette UDF puis UMP.
En 1986, Sylvie Noachovitch obtient une maîtrise en droit des affaires, mention carrières judiciaires et, en 1988, un DEA en droit des affaires. Le 23 janvier 1989, elle prête serment et devient avocate, après avoir préparé le CAPA à l'IEJ de l'université Paris II-Assas et suivi les cours de formation d’élève avocat au CFRPA de Paris. En 1990, elle crée son cabinet à Enghien-les-Bains et, en 1997, en crée un second dans le 16e arrondissement de Paris. Elle a plaidé dans plusieurs affaires médiatisées :
Sylvie Noachovitch est connue pour ses participations à l'émission Sans aucun doute sur TF1 de septembre 2003 à mars 2007, puis de nouveau de septembre 2013 à août 2014 sur TMC et à l'émission Ça peut vous arriver sur RTL, en tant qu'avocate et chroniqueuse. À partir de novembre 2020, elle intervient deux ou trois fois par semaine dans la version télévisée de Ça peut vous arriver, diffusée du lundi au vendredi en fin de matinée sur M6. En 1999, elle est l’héroïne de l'épisode Femme de robe (S01 E247) de la série Strip-tease. Elle a participé régulièrement aux émissions de TF1 Les Sept Péchés capitaux et Le Quiz, toutes deux animées par Julien Courbet. Elle a également participé à d'autres programmes comme Le Droit de savoir, C'est au programme, Ça se discute ou encore Confessions intimes. En septembre 2014, elle suit Julien Courbet qui quitte TMC pour D8 et devient chroniqueuse occasionnelle dans l'émission Touche pas à mon poste !. Le 27 janvier 2017, elle rejoint l'émission Faut pas abuser également présentée par Julien Courbet sur C8. Ensuite, à compter de septembre 2017, elle intervient régulièrement dans l'émission C'est que de la télé !, toujours présentée par Julien Courbet sur C8.
En 2001, Sylvie Noachovitch est élue conseillère municipale de la commune d'Enghien-les-Bains. Elle se porte candidate UDF à l'élection législative de 2002 dans la septième circonscription du Val-d'Oise. Au premier tour, elle arrive quatrième avec 7,27 % des voix. En juin 2007, elle est candidate UMP à l'élection législative dans la huitième circonscription du Val-d'Oise, face au député PS sortant Dominique Strauss-Kahn. Après être arrivée en tête au premier tour avec 37,4 % des voix, elle est battue au second tour, avec 44,5 % des voix. Quelques mois plus tard, à la suite de la démission de Dominique Strauss-Kahn, parti diriger le FMI, une élection législative partielle est organisée dans la circonscription. Cette élection arrive après les émeutes fin novembre de Villiers-le-Bel, l'une des trois communes (avec Sarcelles et Garges-lès-Gonesse) composant la circonscription électorale.
Sylvie Noachovitch, à nouveau investie par l'UMP, est battue au second tour par François Pupponi, maire socialiste de Sarcelles, avec 45,66 % des voix, dans une élection marquée par une très forte abstention (74 % et 69 %). Lors de l'élection municipale de 2008, elle conduit une liste UMP à Villiers-le-Bel, qui est battue dès le premier tour par la liste du maire sortant, Didier Vaillant (PS). Elle obtient 38,48 % des suffrages exprimés, alors que la liste d'union de la gauche en obtient 61,32 %. Elle siège ensuite comme conseillère municipale d'opposition : en août 2008, elle déclare vouloir arrêter la politique, en raison notamment des épisodes éreintants qu'elle a vécus. En 2014, elle redevient conseillère municipale de la majorité à Enghien-les-Bains, où elle devient adjointe au maire, déléguée au Tourisme et au Thermalisme.
Le 13 juin 2007, durant la campagne de l'entre-deux-tours de la campagne législative de 2007, Le Canard enchaîné rapporte que, lors d'un délibéré du jury d'un prix littéraire dont elle est membre, le prix du comte de Monte-Cristo, Sylvie Noachovitch aurait déclaré, alors que la conversation portait sur la réputation de « séducteur » de Dominique Strauss-Kahn : « Moi, mon mari peut dormir tranquille. Dans ma circonscription, il n'y a que des Noirs et des Arabes. L'idée de coucher avec l'un d'entre eux me répugne. » Deux jours après la parution de l'article du Canard enchaîné, la candidate est agressée sur le marché de Sarcelles. Elle porte plainte contre le journaliste Nicolas Poincaré qui avait confirmé la tenue des propos que lui prêtait Le Canard enchaîné : relaxé en première instance, Nicolas Poincaré est condamné en appel pour avoir manqué de prudence dans l'expression. Sylvie Noachovitch attaque également Le Canard enchaîné en diffamation, mais finit par retirer sa plainte en février 2010, avant la tenue du procès. L'hebdomadaire poursuit alors l'avocate pour procédure abusive, mais est débouté. Ces propos supposés lui valent d'être primée par l'association Les Indivisibles d'un Y'a bon Award en 2009.