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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Schlegelberger Franz

Franz Schlegelberger, né le 23 octobre 1876 à Königsberg (Empire allemand) et mort le 14 décembre 1970 Flensbourg (RFA) est un homme politique allemand. Membre du NSDAP, il est ministre de la Justice entre 1941 et 1942. 

Schlegelberger Franz

Jeunesse

Né dans une famille protestante de représentants de commerce dans le secteur céréalier de Königsberg, il fait des études de droit de 1894 à 1896 à Berlin. En décembre 1899, il devient docteur en droit. Deux années plus tard, il est nommé assesseur au tribunal régional de Konigsberg et, en mars 1902, il est promu juge assistant à la Cour d'état de Konigsberg. De 1914 à 1918, il siège au « Kammergerichtsrat » (conseil de la chambre d'appel) à Berlin puis il intègre l'administration centrale de la Justice du Reich en avril 1918. En octobre 1931, il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre du Reich à la Justice Curt Joël. Le 30 janvier 1938, il adhère au NSDAP sur injonction d'Adolf Hitler.

Carrière politique

À la mort de Franz Gurtner, ministre du Reich à la Justice, Franz Schlegelbergerl le remplace à ce poste de 1941 jusqu'en août 1942, à la nomination d'Otto Thierack. Pendant son mandat, le nombre des condamnations à mort grimpe rapidement. Il est invité le 29 novembre 1941 par Reinhard Heydrich à la Conférence de Wannsee qui devait se tenir originellement le 9 décembre 1941 au 10 Am Kleinen Wannsee, siège de la Commission internationale de la police de lutte contre la criminalité. Il est remplacé par Roland Freisler le 20 janvier 1942 à la villa Marlier, au 56-58 am Grossen Wannsee.

Il rédigea avec Roland Freisler la « Polen-strafrechtsverordnung », une disposition pénale d'exception dirigée contre les Polonais. Il écrit le 5 avril 1942 une lettre à Hans Lammers, chef de la chancellerie du Reich, sur la Solution finale de la question juive, lettre dans laquelle il approuve que les Juifs et descendants de mariages mixtes du premier degré soient exterminés mais défend l'idée que les descendants de mariages mixtes du second degré soient stérilisés. Si ces derniers refusent la stérilisation ils devaient être traités comme les premiers et déportés dans le cadre de la Solution finale. Pour son départ du ministère, Adolf Hitler lui accorde une dotation de 100 000 Reichmark avec lequel il achète en 1944 une vaste propriété rurale.

Procès

Au procès de Nuremberg, en 1947, il est condamné à la prison à vie pour participation à des crimes de guerre et crimes contre l'humanité. En 1950, il est gracié et libéré pour raisons médicales puis s'installe à Flensbourg, où il réside jusqu'à sa mort, le 14 décembre 1970. 

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