Le Floch-Prigent Loïk

Publié le par Mémoires de Guerre

Loïk Le Floch-Prigent, né le 21 septembre 1943 à Brest (Finistère), est un ingénieur et un dirigeant d'entreprises français.

Le Floch-Prigent Loïk
Le Floch-Prigent Loïk
Le Floch-Prigent Loïk

Loïk Le Floch-Prigent, né le 21 septembre 1943 à Brest , est un ingénieur – Institut Polytechnique de Grenoble 1967-Energie, diplômé  en 1968 de l’Université du Missouri. Après un poste de Chargé de mission puis chef du Service Technique (responsable des aides à la recherche) au sein de la Délégation Générale à la Recherche Scientifique et Technique de 1969 à 1981, il devient en 1982 pour deux ans, Directeur de Cabinet du Ministre de L’Industrie Pierre Dreyfus (ancien PDG de Renault) puis s’oriente vers la direction d’entreprise et occupe de 1982 à 1986 la fonction de PDG Rhône Poulenc. Il reviendra à une fonction politique en 1987 comme Conseiller international Occidental Petroleum, Pierre Fabre…et en 1988 comme Conseiller spécial auprès du Ministre de l’Industrie pour l’industrie chimique et pétrolière.

Dirigeant d’entreprises, il fut notamment PDG de l’entreprise pétrolière ELF-Aquitaine de 1989 à 1993, puis PDG de Gaz de France de 1993 à 1995, PDG de la SNCF en 1996, conseiller Industrie et Energie dans différents pays d’ Afrique sub-saharienne et du Moyen-Orient , chargé des programmes d’exploration et de production de gaz et de pétrole de 1997 à 2009 et conseiller du Président d’EDF de 2009 à 2014. Auteur de nombreux ouvrages, il édite en 2014 « Le Mouton Noir » , 40 ans dans les coulisses de la République. Elf. En juin 2011, le Togo a émis un mandat d'arrêt international à son encontre, à la suite d'une plainte d'Abbas Yousef, un homme d'affaires de Dubaï.

Ce mandat a été réactivé le 3 septembre 2012 et mis en application en Côte-d'Ivoire le 16 septembre 2012, avec remise immédiate à la police du Togo. Détenu au Togo, Loïk Le Floch-Prigent a déposé le 5 décembre 2012 à Paris, par l'intermédiaire de son avocat Me Patrick Klugman, une plainte contre X pour « corruption » et «atteinte arbitraire à la liberté par une personne exerçant une fonction publique ». Un comité de soutien fondé par sa famille en décembre 2012 a contacté les autorités françaises et la presse pour favoriser la prise en compte des importants problèmes de santé que Loïk Le Floch-Prigent rencontre dans le cadre de sa détention au Togo, où il ne peut recevoir les soins dont il a besoin, et obtenir son rapatriement en France.

Ce comité a également organisé un rassemblement devant l'ambassade du Togo à Paris le 16 janvier 2013. Il publie un site internet pour rassembler l'ensemble de la documentation, des témoignages et des articles de presse relatifs au différend qui oppose Abbas El Youssef à Loïk Le Floch-Prigent. Le 26 février 2013, pour des raisons de santé, il a été libéré de sa prison togolaise et transmis aux autorités françaises. Loïk Le Floch-Prigent est le neveu du poète breton Maodez Glanndour, et l'oncle de l'écrivain et journaliste Erwan Chartier.

Affaires judiciaires

Condamnations et mises en examen

  • Dans le cadre du procès Roland Dumas/Christine Deviers-Joncour (Affaire Dumas)
  • Loïk Le Floch-Prigent a été condamné en appel le 29 janvier 2003 à 30 mois de prison ferme et deux millions de francs d'amende. Il est incarcéré à la prison de Fresnes (Val-de-Marne) le 31 janvier 2003.
  • Dans le cadre de l'affaire Elf
  • L'ancien président d'Elf a été condamné par trois fois notamment pour abus de biens sociaux.
  • Il est écroué le 4 juillet 1996 et se trouve soumis à six mois de prison préventive jusqu'au 23 décembre 1996, date de sa libération sous caution de 500 000 F, soit environ 76 225 euros.
  • Le 12 novembre 2003, il est condamné à cinq ans de prison ferme et 375 000 euros d'amende. Il n'a pas fait appel de cette condamnation. Il est remis en liberté le 8 avril 2004 pour raisons de santé.
  • En mai 2007, il a été condamné à 15 mois avec sursis dans le dernier volet judiciaire de l'affaire Elf : un système d’emploi fictifs mis en place en Suisse au début des années 1990.
  • Roger Quignot, juge d'application des peines (JAP) de Paris, a ordonné le 12 juin 2007 son retour en détention. Libéré en 2005, il n'aurait pas respecté les obligations de son contrôle judiciaire. En particulier, le JAP lui a reproché en effet de s’être rendu à l’étranger sans autorisation. Il appartient maintenant au parquet de Paris de faire exécuter la décision.
  • Le 16 juin 2009, la cour d'appel de Versailles révoque partiellement sa libération conditionnelle pour avoir « manqué à l'obligation d'indemniser la partie civile en proportion de ses facultés contributives ».
  • Le 21 janvier 2010, la Cour de cassation ordonne son incarcération pour six mois. Il est placé en détention à la prison de Fresnes le 7 septembre 2010. 
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