La Mégère apprivoisée

Publié le par Franco Zeffirelli

La Mégère apprivoisée (The Taming of the Shrew) est un film italo-américain réalisé par Franco Zeffirelli, sorti en 1967. Il s'agit d'une adaptation de la pièce éponyme de William Shakespeare. À Padoue, au XVI° siècle, Baptista se vante d'être l'un des plus riches marchands de la ville. Voulant maintenant faire de sa famille l'une des plus respectables, il s'est juré de ne marier sa seconde fille, la douce Bianca, courtisée par de nombreux soupirants, qu'après les noces de la première, l'impétueuse et très belle Katharina. Cependant, le caractère épouvantable de cette dernière dissuade un à un tous les prétendants. Seul le beau Petrucchio accepte de relever le défi. Mais ce gentilhomme venant de Vérone s'avère totalement ruiné. Il entreprend néanmoins de dompter Katharina la tigresse. Très vite, leur affrontement emplit la maisonnée de fracas. Et Baptista désespère de marier un jour sa fille...

La Mégère apprivoisée de Franco Zeffirelli
La Mégère apprivoisée de Franco Zeffirelli

La Mégère apprivoisée de Franco Zeffirelli

Fiche technique

  • Titre original : The Taming of the Shrew
  • Titre français : La Mégère apprivoisée
  • Réalisateur : Franco Zeffirelli
  • Scénaristes : Paul Dehn, Suso Cecchi D'Amico et Franco Zeffirelli d'après la pièce éponyme de William Shakespeare
  • Photographie : Oswald Morris
  • Montage : Peter Taylor
  • Musique : Nino Rota
  • Son : John Aldred
  • Effets spéciaux : Augie Lohman
  • Création des décors : John DeCuir et Lorenzo Mongiardino
  • Direction artistique : Giuseppe Mariani et Elven Webb
  • Décorateur de plateau : Luigi Gervasi, Dario Simoni et Carlo Gervasi (non crédité)
  • Costumes : Danilo Donati, Gloria Musetta et Irene Sharaff (costumes d'Elizabeth Taylor)
  • Production : Richard McWorther, Richard Burton (non crédité), Elizabeth Taylor (non créditée) et Franco Zeffirelli (non crédité)
  • Société de production : Films Artistici Internazionali et Royal Films International
  • Distribution : Columbia Pictures
  • Budget : $4 000 000 (estimation)
  • Pays d'origine : États-Unis/Italie
  • Format : Couleur Technicolor - 70 mm 6-Track - Mono (Westrex Recording System) - 4 Track Stereo
  • Langue : Anglais
  • Genre : Comédie dramatique
  • Durée : 122 minutes
  • Dates de sortie : Royaume-Uni : 27 février 1967 (première à Londres) ;  États-Unis 8 mars 1967 (sortie nationale) ; France : 28 septembre 1968

Distribution

Elizabeth Taylor (VF : Claude Winter) : Catharina
Richard Burton (VF : Gabriel Cattand) : Petruccio
Cyril Cusack : Grumio, le serviteur de Petruchio
Michael Hordern : Baptista, le père de Catarina
Alfred Lynch : Tranio, le serviteur de Lucentio
Alan Webb : Gremio, un soupirant de Bianca
Giancarlo Cobelli : Le prêtre
Vernon Dobtcheff : Pédant
Ken Parry : Tailleur
Anthony Gardner : Haberdasher
Natasha Pyne : Bianca, la sœur de Katarina
Michael York : Lucentio, un soupirant de Bianca
Victor Spinetti : Hortensio, un soupirant de Bianca
Roy Holder : Biondello, le page de Lucentio
Mark Dignam : Vincentio, le père de Lucentio

La critique par Pierre Murat

Film de Franco Zeffirelli (The Taming of the shrew, USA/Italie, 1967). Scénario : Paul Dehn, Suso Cecchi d'Amico et F. Zeffirelli, d'après William Shakespeare. Image : Oswald Morris et Luciano Trasatti. Musique : Nino Rota. 120 mn. VF. Avec Richard Burton : Petruchio. Elizabeth Taylor : Katharina. Michael Hordern : Baptista. Cyril Cusack : Grumio.

Padoue, au XVIe siècle. Riche marchand de la ville, Baptista est père de deux filles : l'impétueuse Katharina et la douce Bianca. Avant de marier sa cadette, couverte de prétendants, il tient à caser l'aînée, qui, elle, n'a aucune envie d'un mari. Arrive en ville un gentilhomme de Vérone, ruiné...

Très certainement le meilleur Zeffirelli. La violence de la pièce de Shakespeare se perd un peu (dans la ­seconde partie, surtout) dans la préciosité chère au réalisateur. Mais les costumes (Irene Sharaff et Danilo Donati) et la lumière (Oswald Morris et Luciano Trasatti) sont vraiment magnifiques. Et puis Burton et Taylor, qui, à l'époque, semblaient choisir leurs films rien que pour pouvoir s'engueuler devant et ­derrière la caméra, sont épatants. Notamment lors de la scène du mariage : à la question du prêtre « Voulez-vous prendre pour époux... ? », Taylor, toute souriante et gentille, répond : « I will... » Et c'est alors que Burton l'embrasse fougueusement, avant qu'elle n'ait eu le temps de hurler le « not » qui allait suivre. La version diffusée ce soir est en VF, c'est vraiment dommage.

Publié dans Films

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