Autain Clémentine

Publié le par Mémoires de Guerre

Clémentine Autain, née le 26 mai 1973 à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), est une femme politique et journaliste française. Elle est membre d'Ensemble !, organisation fondée en 2013 et une des composantes du Front de gauche. De 2001 à 2008, elle est conseillère de Paris (apparentée PCF) chargée de la jeunesse. Depuis 2014, elle est conseillère municipale de la ville de Sevran. Elle devient conseillère régionale d'Île-de-France en 2015, mandat qu'elle occupera jusqu'en juillet 2017, après avoir été élue, en juin, députée dans la onzième circonscription de la Seine-Saint-Denis sous l'étiquette La France insoumise. Elle est également directrice de publication du trimestriel Regards (et gérante de la Scop qui l'édite) et a été cosecrétaire de la Fondation Copernic, un cercle de réflexion critique du libéralisme. 

Autain Clémentine
Autain Clémentine
Autain Clémentine

Famille

Clémentine Cécile Autain est la fille de la comédienne Dominique Laffin (1952-1985) et du chanteur Yvan Dautin (né en 1945). Son grand-père maternel fut le député de l'Yonne (1960-1962) et fondateur du Front national pour l'Algérie française, André Laffin. Un de ses oncles paternels, François Autain (1935-2019), a été maire de Bouguenais, député, secrétaire d'État chargé de la sécurité sociale, puis des Immigrés, et enfin de la Défense sous la présidence de François Mitterrand, puis sénateur socialiste de la Loire-Atlantique, ayant rejoint le Parti de gauche en 2008. Elle est mère de deux enfants, dont le père est Mikaël Garnier-Lavalley, coauteur du livre Salauds de jeunes ! sorti en 2005. 

Enfance et jeunesse

Clémentine Autain passe son enfance et adolescence à Paris, où elle habite, boulevard des Batignolles. À l'âge de 10 ans, elle voulait être chanteuse comme son père, Yvan Dautin. Au sein de la comédie musicale Abbacadabra, elle reprenait des chansons du groupe ABBA sur les plateaux de télévision. Elle enchaîna disques, concerts et un feuilleton (Le Masque, épisode La Rançon de la gloire dont son père a coécrit le scénario pour FR3). Parallèlement, elle baignait aussi dans la politique grâce aux relations de ses parents avec Jack Ralite et Alain Krivine. Son père est alors un sympathisant de l'extrême gauche.

En 1985, elle n'a que 12 ans lorsque sa mère, Dominique Laffin meurt. À dix-sept ans, elle quitte le domicile familial puis, le baccalauréat en poche, s'engage dans des études supérieures en histoire. Clémentine Autain est titulaire d'une maîtrise d'histoire consacrée à l'Algérie coloniale et d'un diplôme d'études approfondies (DEA) intitulé « Mouvement social, féminisme et législation à travers l'exemple du corps des femmes (1967-1982) » sur le Mouvement de libération des femmes. En octobre 1999, elle devient chargée de mission auprès du groupe d'études sur les discriminations fondé par Martine Aubry

Militantisme

Viol et engagement féministe

Dans une biographie publiée par Anne Delabre en 2006, elle raconte le viol qu'elle a subi à l'âge de 23 ans sous la menace d'une arme blanche aux abords de l'université Paris-VIII. Elle dévoile ce drame pendant la précampagne présidentielle comme « une manière de porter la question des violences dans le débat » et de lutter contre le « tabou sur le viol ». Ce viol semble avoir marqué le début de son engagement féministe. Elle milite alors à l'UNEF et à l'Union des étudiants communistes. Elle se rapproche du Collectif contre le viol et s'implique dans le mouvement féministe. Elle fera du MLF le sujet de mémoire de son DEA d'histoire. En 1997, elle décide de créer un nouveau mouvement féministe, appelé Mix-Cité, dont elle devient coprésidente. L'association se fait connaître en protestant contre l'utilisation de mannequins vivants dans les vitrines des Galeries Lafayette. En novembre 2012, elle organise le manifeste des 313 « Je déclare avoir été violée », relayé par Le Nouvel Observateur. Le dimanche 25 novembre 2012, elle témoigne de son viol dans l'émission de télévision Viol, elles se manifestent de France 2, avec plusieurs autres femmes violées, dont la joueuse de tennis Isabelle Demongeot.

Après les agressions sexuelles du Nouvel An 2016 en Allemagne, Clémentine Autain crée la polémique avec un tweet où elle invite à ne pas amalgamer violence sexuelle de masse et islam : « Entre avril et septembre 1945, deux millions d’Allemandes violées par des soldats. La faute à l’islam ? ». Ses détracteurs lui reprochent de ne pas avoir un mot de compassion pour les victimes. Pour Marc Cohen de Causeur, qui s'indigne que l'élue apparentée PCF utilise la rhétorique « des nostalgiques du nazisme », la réaction de Clémentine Autain concernant les agressions sexuelles de Cologne est révélatrice d'un « dévoiement du féminisme » caractéristique de la lutte « de la « gauche de la gauche » contre une prétendue « islamophobie » ». Pour Élisabeth Badinter, la position de Clémentine Autain est celle d'un féminisme qui « a adopté les priorités de l'extrême gauche » et oublie de défendre les femmes ; selon elle, « s'il faut bien sûr se garder des amalgames, il ne faut surtout pas, pour autant, tomber dans le déni ». Elle est favorable à la PMA mais « farouchement contre la GPA, parce que le corps des femmes ne doit pas être marchandisé ». 

Collaboratrice d'élus

Par ailleurs, elle travaille comme collaboratrice parlementaire pour Georges Mazars, sénateur socialiste du Tarn. Elle devient ensuite collaboratrice de Cécile Silhouette, conseillère de Paris, élue d'Ensemble pour une gauche alternative et écologiste. Selon Le Monde, elle aurait également été proche de la Gauche socialiste, tendance Jean-Luc Mélenchon

État d'urgence en France

À la suite des attentats du 13 novembre 2015 perpétrés à Paris et revendiqués par l'organisation terroriste État islamique, le président François Hollande décide de mettre en place l'état d'urgence. Le 30 novembre 2015, cinquante-huit personnalités signent l'Appel des 58 : « Nous manifesterons pendant l'état d'urgence ». Clémentine Autain fait alors partie des signataires de l'appel. Ce mouvement se présente comme un rassemblement d'artistes, d'intellectuels, de députés et de responsables politiques. Les signataires veulent alerter sur l'interdiction de manifester, rendue possible par l'état d'urgence : « l'interdiction de manifester met en cause la liberté d'expression, d'opinion, et fait le jeu des ennemis de la démocratie et de la liberté ».

En juillet 2017, récemment élue députée de Seine-Saint-Denis au sein du groupe de la France insoumise, Clémentine Autain soutient la motion de rejet préalable déposée par le groupe parlementaire de la France insoumise, à la suite de la proposition de prorogation de l'état d'urgence du gouvernement d'Emmanuel Macron. L'opposition justifie son rejet du maintien de l'état d'urgence par l'absence de preuve de son efficacité à lutter contre Daesh, mais aussi par le fait qu'il serait utilisé au détriment des libertés publiques, en vue d'empêcher la tenue de manifestations (sur 639 interdictions individuelles de manifester, 574 en rapport avec la loi travail). 

Engagement politique

En 2001, le Parti communiste lui propose de prendre la tête de liste dans le 17e arrondissement contre Françoise de Panafieu, qu'elle décrit comme une « grande bourge » d'un « mépris de classe effroyable ». Battue au second tour avec 35,05 % des voix contre 50,61 % pour Françoise de Panafieu, elle est nommée adjointe chargée de la jeunesse par le nouveau maire de Paris, Bertrand Delanoë. Au sein des collectifs du 29 mai, elle fait campagne contre le Traité constitutionnel européen lors du référendum français de 2005. Très présente sur les plateaux de télévision, elle se déclare prête à être candidate à l'élection présidentielle de 2007 lors de la réunion du Collectif national d'initiative pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes le 10 septembre 2006. 

Actions à la mairie de Paris

En tant qu'adjointe à la jeunesse au maire de Paris de 2001 à 200728, Clémentine Autain développe un réseau d'antennes-jeunes et les Conseils de la jeunesse de Paris. D'après ses explications, les antennes-jeunes fournissent un espace d'accueil et d'information, tandis que les Conseils permettent de favoriser la démocratie participative, étant chargés d’offrir aux jeunes la possibilité de dialoguer avec leurs élus, de donner leur avis sur les grands enjeux qui animent la ville (les transports, l’environnement, le logement, etc.) et de monter des projets à l’échelle parisienne. Elle indique que les Conseils disposent d’un budget global de 280 000 euros.

Clémentine Autain déclare avoir contribué à une augmentation de 50 % du budget consacré aux jeunes. Elle a mis en place différentes actions : Paris Jeunes Talents, Paris Jeunes Vacances, Paris Jeunes Aventures, Paris Jeunes Solidarité. En mai 2007, Clémentine Autain quitte le 17e arrondissement de Paris pour Montreuil. Quelques mois plus tard, elle confirme son intention de ne pas être candidate à Paris aux élections municipales de 200834, exprimant alors ses craintes d'une alliance de Bertrand Delanoë avec le MoDem à Paris au second tour des municipales. 

Après 2007

Elle participe à la Fondation Copernic, un cercle de réflexion de la gauche radicale et à différentes initiatives à gauche : le RAP avec Jacques Kergoat, SELS (Sensibilité écologiste libertaire et radicalement sociale-démocrate) ou l'expérience « de Ramulaud », une tentative de coordination et de réflexion au niveau de la gauche anti-libérale qui refuse la « pente » du social-libéralisme. Elle écrit dans L'Humanité et Regards. Installée à Montreuil début 2008, elle coanime un espace politique de réflexion, Paroles de gauche, et s'engage auprès des militants sans papiers en grève, des intermittents précaires, qu'elle décrit comme « doublement souffrants ». Le 29 mai 2008, Clémentine Autain co-signe avec notamment Michel Onfray, Arnaud Viviant et Luc Boltanski une tribune parue dans le journal Le Monde, où elle salue positivement la proposition de création par la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) d'un nouveau parti politique anti-capitaliste. 

Les co-signataires déclarent en introduction de leur tribune : « Forts de la popularité d'Olivier Besancenot, vous proposez de lancer une nouvelle organisation politique, surnommée le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). Consternés par l'état de la gauche, nous sommes ravis que vous fassiez une proposition », et l'intitulé de la tribune est : « Le Nouveau parti anticapitaliste est-il vraiment décidé à s’ouvrir à tous les courants de l’autre gauche ? ». En mai 2008, Clémentine Autain signe l'appel de Politis qui propose notamment une réflexion sur les « moyens d’une vraie réponse politique aux attaques de la droite et du Medef ». En août 2008, alors qu'elle participe à l'université d'été de la LCR où se discute la création du NPA, elle réfléchit sérieusement à rejoindre ce futur parti. Néanmoins, ce rapprochement ne se concrétise pas, Clémentine Autain regrettant qu'Olivier Besancenot et le NPA ne cherchent pas à construire de majorités politiques ni à travailler et s’allier avec d’autres, tels que Jean-Luc Mélenchon.

Elle contribue à créer fin 2008 la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), mouvement politique réunissant une dizaine d’organisations politiques, dont l'objectif est de « fédérer toutes les forces de transformation et de dépassement du capitalisme » et dont elle est une des porte-parole. La FASE est qualifiée par L'Obs de « groupuscule » comparé aux « mastodontes » que sont le Parti communiste et le Parti de gauche qui participent eux aussi au Front de gauche. Clémentine Autain a représenté la FASE au congrès du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, en indiquant vouloir travailler avec lui malgré des divergences sur plusieurs questions. Elle est porte parole de Jean-Luc Mélenchon pendant la campagne pour l'élection présidentielle en 2012. Elle se présente aux élections législatives de 2012 comme suppléante de François Asensi, réélu député de la 11e circonscription de la Seine-Saint-Denis. En novembre 2013, elle participe activement à la création d'Ensemble ! qui regroupe plusieurs formations membres du Front de Gauche, dont la FASE et Les Alternatifs. Elle est depuis cette date l'une des quatre porte-parole de ce mouvement.

Clémentine Autain est candidate aux élections municipales de 2014 à Sevran. Le 30 mars 2014, le maire sortant Stéphane Gatignon remporte à nouveau la mairie de Sevran lors des élections municipales en Seine-Saint-Denis avec 50,55 % des suffrages (5 325 voix). Clémentine Autain obtient 24,66 % des suffrages au premier tour (2 612 voix) et 31,31 % des suffrages au second (3 298 voix). Elle est élue au conseil municipal de la ville de Sevran avec 6 autres personnes du Front de gauche sur les 45 sièges que compte le conseil municipal. Elle se porte candidate aux élections départementales de 2015 dans le canton de Sevran, en binôme avec Sébastien Bastaraud (PCF), et obtient 19 % des suffrages exprimés (23,3 % sur la commune de Sevran). Lors des élections régionales de 2015 en Île-de-France, elle figure en tête de liste du Front de gauche en Seine-Saint-Denis. Au second tour, la fusion des listes PS, Front de Gauche et EELV lui permet d'être élue au conseil régional d'Île-de-France. Elle est membre de la Commission permanente du conseil régional. Début 2016, elle publie un texte où elle analyse l'appel pour des primaires à gauche paru dans le journal Libération. Selon elle, « il n’y aura pas de primaire des gauches en vue de la prochaine présidentielle », car elle estime que l'orientation de la gauche gouvernementale représentée par le président de la République François Hollande est incompatible avec l'orientation de « ceux qui aspirent à reconstruire une perspective franchement de gauche ». 

Députée de la XVe législature

Elle est candidate aux élections législatives de 2017 dans la Seine-Saint-Denis dans la 11e circonscription, soutenue par La France insoumise, le PCF et Ensemble !. Elle est en ballotage au premier tour avec 37,21 % des suffrages exprimés, ce qui la place en 1re position. Au second tour, elle est élue à l'Assemblée nationale. Elle est ensuite désignée secrétaire au Bureau de l'Assemblée nationale en février 2018. En raison des lois de 2014 sur le cumul des mandats, elle quitte son mandat de conseillère régionale en juillet 2017, celui-ci étant l'un de ses deux mandats locaux et son nouveau mandat de députée étant incompatible avec l’exercice de plus d’un mandat d’assemblée délibérante locale.

Outre sa fonction de députée, Clémentine Autain exerce diverses fonctions au sein de l'Assemblée nationale : elle est membre de la Commission des Affaires étrangères, présidente du groupe d'amitié France-Bénin et vice-présidente du groupe d'amitié France-Israël, vice-présidente du Groupe d'études à vocation internationale France-Palestine, vice-présidente du groupe d'études Villes et banlieues, membre de la Délégation chargée de l'application du statut du député, membre du Groupe de travail sur le statut des députés et leurs moyens de travail.

Interviewée en juillet 2017 par Le Parisien, Clémentine Autain soulève la question de la garde des enfants à l'Assemblée nationale. Elle trouve « étonnant et regrettable » que l’Assemblée nationale ne s'en occupe pas, et ne facilite pas ainsi la tâche des députés jeunes parents. Elle estime par ailleurs qu'il s'agit d'un « enjeu d'égalité femmes-hommes » et compte mettre la question à l'ordre du jour du bureau de l'Assemblée. En septembre 2017, elle est la seule du bureau du Parlement, composé de 22 membres et sans représentant FN, à ne pas voter la levée de l'immunité parlementaire de Gilbert Collard, ce dernier ayant publié des photos des victimes de Daech sur les réseaux sociaux69. Elle craint « une remise en cause de l'immunité parlementaire » qui n'est selon elle « pas un privilège mais une condition de l’équilibre des pouvoirs, de l’indépendance et de la liberté d’expression dans l’exercice du mandat de député ». Elle estime aussi que les conditions de vote ont été « inadmissibles », et dénonce une absence de débat de fond. Elle déclare que le « refus de voter cette levée n’est pas étranger à cette méthode qui s’installe à l’Assemblée, dans un climat où le pouvoir du Parlement est chaque jour un peu plus piétiné ».

Alors qu'elle projette en novembre 2017, avec d'autres élus, de se rendre en Palestine, les autorités israéliennes lui interdisent l'entrée sur le territoire d'Israël. The Times of Israel fait remarquer à cette occasion que Clémentine Autain est vice-présidente du groupe d'amitié France-Israël de l'Assemblée nationale créé le 31 octobre 2017, alors qu'elle a été co-signataire d'un texte dans Le Monde intitulé « Boycotter Israël, c’est lutter pour une paix juste », aux côtés notamment d’Olivier Besancenot, en soutien à l’action du mouvement BDS qui boycotte Israël. En avril 2018, sur 400 scrutins publics qui se sont déroulés à l'Assemblée, elle est la députée du groupe La France insoumise qui a voté le moins souvent en accord avec le groupe LREM (7 %). 

Initiatrice de l'appel « pour un Big Bang dans la gauche écologiste »

Le 4 juin 2019 parait une tribune dans Le Monde, soutenue par un millier de signataires, appelant à « construire une espérance » autour des exigences sociales et écologiques, loin des accords de circonstance, des logiques de ralliement et de « la haine pour moteur ». Elsa Faucillon et Clémentine Autain, initiatrices de cet appel, organisent dans la foulée un événement au cirque Romanès le 30 juin 2019 où sont invités différents courants de la gauche ainsi que des syndicats. Il y est question de « fédérer la gauche écologiste » et « bâtir un archipel citoyen, un ensemble d'îlots faisant cause commune pour ouvrir une voie sociale et écologiste de changement en profondeur de la société ». 

Journaliste et intervenante médiatique

Le 20 avril 2010, elle relance le magazine Regards. À partir de septembre 2012, elle participe au débat Yahoo, un débat hebdomadaire diffusé sur Yahoo! Actualités. Dans ces débats, elle a notamment déclaré en mai 2013, lors d'un échange avec Élisabeth Lévy, qu'il n'y avait pas en France « une menace pour notre république de terrorisme islamique [sic] ou d'intégrisme islamique ». Elle a été codirectrice du trimestriel Regards, avec Roger Martelli84. Elle en devient ensuite directrice de la publication et gérante de la société coopérative et participative qui l'édite. Elle fut également chroniqueuse dans Vous trouvez ça normal ?!, une émission animée par Bruce Toussaint sur France 2 qui est interrompue après trois mois de diffusion. Elle participe aussi régulièrement à l'émission de débat On refait le monde de RTL.

Cinéma

Elle joue son propre rôle dans le film L'Amour flou (2018). 

Publications

  • Alter égaux, Paris, Robert Laffont, 2001 (ISBN 2-221-09315-1)
  • Les Droits des femmes : l'inégalité en question, Milan, 2003 (ISBN 2-7459-0838-3)
  • Banlieue, lendemains de révolte, ouvrage collectif, Paris, La Dispute, 2006 (ISBN 2-84303-129-X)
  • Salauds de jeunes, avec Mikael Garnier-Lavalley, Paris, Robert Laffont, 2006 (ISBN 2-221-10706-3)
  • Propositions pour sortir du libéralisme, collectif, Paris, Syllepse, 2006 (ISBN 978-2-84950090-3)
  • Les machos expliqués à mon frère, Paris, Le Seuil, 2008 (ISBN 2-02-097004-X)
  • Transformer, à gauche, Paris, Le Seuil, 2009, 154 p. (ISBN 978-2-02-099229-9)
  • Postcapitalisme : Imaginer l'après, Vauvert, Au diable vauvert, 2009, 348 p. (ISBN 978-2-84626-194-4 et 2-84626-194-6)
  • Un beau jour… combattre le viol, Montpellier, Indigène, 2011 (ISBN 978-1-0903-5406-8)88
  • Le Retour du peuple. De la classe ouvrière au précariat, Paris, Stock, 2012 (ISBN 9782234071858)
  • Ne me libère pas, je m'en charge - Plaidoyers pour l'émancipation des femmes, Paris, J'ai lu, 2013 (ISBN 978-229-005405-5)
  • Elles se manifestent - Viol, 100 femmes témoignent, Paris, Don Quichotte, 2013 (ISBN 978-2359491470)
  • Nous avons raisons d’espérer, Paris, Flammarion, 2015 (ISBN 978-2081334847)
  • Notre liberté contre leur libéralisme, Paris, Le Cerf, 2018 (ISBN 978-2-204-12757-8)
  • Dites-lui que je l'aime, Paris, Grasset, 2019 (ISBN 978-2-2468-1395-8)
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