Larquier Raphaël

Publié le par Mémoires de Guerre

Raphaël Larquier, né le 13 janvier 1872 à Mont-de-Marsan et mort le 5 juin 1943 à Paris, est un journaliste français. 

Larquier Raphaël
Activités journalistiques

Pierre-Marie-Victor Larquier est le fils de Camille Darracq et de Jean Larquier, tailleur de pierre. Adoptant le prénom « Raphaël » pour signer ses articles, Larquier débute à L'Intransigeant en 1893. Il collabore ensuite à La France et à La Presse avant de devenir le rédacteur en chef de L'Aveyron républicain. Antisémite virulent et collaborateur occasionnel de La Libre Parole, Larquier est membre du Grand Occident de France de Jules Guérin, dont il préside la section du 5e arrondissement. Il est également le gérant du journal de cette ligue, L'Antijuif, et fait partie des compagnons de Guérin lors de l'épisode du « Fort Chabrol ». Au début du XXe siècle, Larquier publie Le Cadet de Gascogne (qu'il ressuscitera en 1926) puis prend plus durablement la direction du Petit Landais dans sa ville natale. 

À l'époque de l'affaire des fiches, il est condamné pour diffamation après avoir accusé de délation un tailleur de Dax, M. Labeyrie. Lors des élections législatives de 1910, il se présente contre Paul Dupuy dans la circonscription d'Argelès-Gazost, qui comprend le sanctuaire de Lourdes. Candidat catholique, il est concurrencé à ce titre par le royaliste Ernest Renauld. Arrivé en troisième position à l'issue du premier tour, Larquier se désiste sans cependant appeler ses 1 700 électeurs à reporter leur voix sur Renauld, qui est battu par Dupuy au second tour. La rancœur de Renauld à l’encontre de Larquier se solde par un duel entre les deux hommes. Au cours de sa carrière de journaliste, Larquier se serait battu onze fois en duel. Engagé volontaire au début du premier conflit mondial, Larquier est blessé à Crouy le 13 septembre 1914.

Il est également atteint par des éclats d'obus le 25 septembre 1915 à Beaurains. Le 2 septembre 1916, il est blessé au crâne à Barleux. Sous-lieutenant depuis 1915, il termine la guerre à l'état-major de la subdivision de Casablanca. Ses services militaires lui valent la Légion d'honneur (chevalier en 1917, officier en 1935), la croix de guerre, la médaille du Maroc ainsi que le grade d'officier du Ouissam alaouite. Conseiller municipal de Mont-de-Marsan, Larquier se présente sans succès aux élections législatives de 1919 sur la « liste républicaine d'union sociale et d'action économique » de Charles Cadilhon et Pierre Deyris. Par la suite, Larquier devient sous-directeur de l'agence parisienne du Nouvelliste de Lyon. Marié en 1896 à Marie-Antoinette-Pauline Cagé, Raphaël Larquier est le père du dessinateur Philippe Larquier et du journaliste Pierre Larquier. Devenu veuf, il épouse en seconde noces Joséphine-Albertine Steingass à Mont-de-Marsan le 8 décembre 1942. Président depuis le 21 septembre 1942 du comité de direction de la Maison des journalistes.

Décès

Raphaël Larquier meurt le 5 juin 1943 au no 3 de la rue Méchain10. Il est inhumé au cimetière parisien de Bagneux jusqu'en 1949, date à laquelle ses restes sont transférés au cimetière de sa ville natale. 

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