Appelez-moi Mathilde
Appelez-moi Mathilde est une comédie française réalisée par Pierre Mondy en 1969. Trois gangsters, grand-père, père et fils, kidnappent Mathilde de Blanzac dans l'intention d'extorquer à son riche financier de mari la grosse somme. Les bandits séquestrent leur victime dans une ferme isolée et la confient à la garde d'un certain Petitjean, fabricant d'épouvantails. Sur ces entrefaites, un lieutenant aviateur, Hubert de Pifre, s'est éjecté par distraction de son Mirage III en parachute et atterrit sur le toit de la ferme. La radio annonçant à ce moment qu'un astronaute russe a disparu, Mathilde, qui s'amuse follement de son aventure, entend profiter des circonstances pour mystifier ses geôliers. Elle leur explique qu'Hubert est l'astronaute russe disparu pour lequel les Chinois seront certainement prêts à payer 100 millions pour le récupérer. Les gangsters, qui se seraient bien contentés de 50 millions, augmentent alors leur tarif et réclament à Blanzac 100 millions. Mais celui-ci, qui est un tantinet radin et qui n'est pas tellement pressé de récupérer sa femme, n'en veut lâcher que. quatre ! Son épouse, vexée d'être appréciée à si petit prix, le menace alors de révélations sur quelques trafics louches. Le financier qui n'a pas la conscience entièrement tranquille accepte alors de lâcher le gros paquet. La rançon est déposée dans une chapelle. Mais la justice immanente veillait : personne ne jouira du magot car le "Mirage" abandonné par Hubert de Pifre, continuant son vol fou, finira par percuter la chapelle qui prendra feu.
Fiche technique
- Titre : Appelez-moi Mathilde
- Réalisateur : Pierre Mondy, assisté de Danielle Mainard
- Conseiller technique : Jacques Besnard
- Scénario et adaptation : Pierre Mondy et Francis Veber, d'après la pièce de théâtre L'Enlèvement de ce dernier, inspirée du rapt de l'épouse de Marcel Dassault le 22 mai 1964, et créée le 6 septembre 1968 au théâtre Édouard VII, à Paris.
- la pièce de ce dernier : L'Enlèvement.
- Dialogues : Francis Veber
- Images : Marcel Grignon
- Opérateur : Jean-Paul Schwartz, assisté de Robert Fraisse et Bernard Grignon
- Musique : Michel Legrand
- Arrangement et direction d'orchestre : Vladimir Cosma (Nouvelles éditions Barclay)
- Décors : François de Lamothe, assisté de Pierre Duquesne et Georges Richard
- Son : Antoine Petitjean, assisté de Gérard Dacquay
- Montage : Gilbert Natot, assisté de Françoise Laporte
- Régie générale : Alain Belmondo, Raymond Leplont
- Ensemblier : Guy Maugin
- Maquillage : Janine Jarreau
- Script-girl : Ariane Litaize
- Accessoiriste : Jean Vergne
- Costumière : Paulette Breil
- Les coiffures de J. Maillan sont de Lucie Saint-Clair
- Les bijoux de René Llonguet
- Chargé de presse : Claude Le Gac
- Photographe de plateau : Alexandre Choura
- Production: Mondex-Films, Columbia-Films
- Chef de production : Robert Amon
- Directeurs de production : Pierre Laurent, Claude Ganz
- Distribution : Columbia Films S.A
- Pellicule 35mm, Eastmancolor
- Enregistrement : Westrex
- Studio et Laboratoire : Eclair Paris
- Trucage et générique : C.T.R
- Année : 1969
- Durée : 1h37
- Genre : Comédie
- Date de sortie : France : 10 décembre 1969
- Visa d'exploitation : 35665
Distribution
- Jacqueline Maillan : Mathilde de Blanzac, la femme de Charles, enlevée
- Michel Serrault : François, le petit malfrat, père de Georges
- Robert Hirsch : Le lieutenant Hubert de Pifre, pilote de chasse
- Guy Bedos : Georges, le fils de François
- Jacques Dufilho : Petit Jean, le gardien de la ferme
- Bernard Blier : Charles de Blanzac, le mari de Mathilde
- Jacques Balutin : Le brigadier
- Harry-Max : Le père de François, complice du rapt
- Pierre Mondy : Le commissaire (non crédité)
- Stéphane Bouy : Le secrétaire de Charles
- Francis Veber : Le présentateur T.V
- Maurice Auzel : Un fermier
- Paul Pavel : Un fermier
- Jean-Claude Arnaud
- Maurice Ducasse