Bamberger Ludwig
Ludwig Bamberger (22 juillet 1823 à Mayence - 14 mars 1899 à Berlin) est un banquier (un des fondateurs de la banque Paribas et de la Deutsche Bank), un économiste et un politicien allemand.
Il est considéré comme un des plus importants représentants de l'Allemagne libérale. Bamberger est né dans une famille juive de Mayence. Son père était un commerçant qui est devenu banquier. Sa mère est de la famille Bischoffsheim. Il a un frère aîné, Rudolph Bamberger, qui reprendra la banque de son père. Il fait des études de droit à Gießen, Heidelberg et Göttingen. Il retourne vivre à Mayence. La révolution française de février 1848, suivi de la révolution allemande de mars 1848 l'enthousiasment et font de lui un quarante-huitard. Il devient rédacteur au journal Mainzer Zeitung à partir de mars 1848, où il défend les idées du parti républicain local.
En 1849, il prend part aux soulèvements républicains du Palatinat rhénan et du Pays de Bade. Quand l'ordre est rétabli, il est condamné à mort. Il s'échappe et part pour Zurich. Puis il travaille à Londres dans la banque Bischoffsheim de son oncle martenel. En 1850, il s'occupe de la filiale à Anvers. En 1851, il crée à Rotterdam sa propre banque Bankhaus L. A. Bamberger. Il se marie avec Anna Belmont. En 1853, il s'établit à Paris, où il est directeur de la filiale de la banque Bischoffheim & Goldschmidt. Il y reste jusqu'à l'amnistie de 1866 qui lui permet de rentrer en Allemagne. Il adhère au Parti national-libéral. En 1868, il est élu au Zollparlament. Il soutient Otto von Bismarck, dont il écrit une biographie en français.
Dans les années 1869-1870, il travaille avec Adelbert Delbrück à la création de la Deutsche Bank. À la fin de la guerre franco-allemande de 1870, il participe à l'élaboration du traité de paix à Versailles. La banque de Paris et des Pays-Bas est créée en 1872 par une fusion de plusieurs banques dont celles des familles Bischoffsheim, Goldschmidt, et Bamberger. Il est élu au Reichstag où il reste jusqu'en 1890. Ayant des idées proches de celles de l'École de Manchester, il s'oppose à Bismarck dans les années 1878, quand il est question de protectionisme et de colonialisme. Il change de parti et rejoint l'union libérale, avec Georg von Siemens.