Beaumont Jean

Publié le par Roger Cousin

Beaumont JeanBeaumont Jean, né le 10 juin 1870 à Commentry (Allier). Sénateur de l'Allier de 1920 à 1945. Jean Beaumont appartient à une famille d'agriculteurs. Diplômé de l'Ecole vétérinaire- de Lyon, il s'est toujours consacré à l'agriculture. Il fut planteur en Tunisie, en Algérie et au Maroc. Sa qualité d'agriculteur-éleveur lui gagna de nombreuses sympathies dans le département de l'Allier, qui se confirmèrent par son élection au Sénat au scrutin du 11 janvier 1920, en remplacement de M. Ville, démissionnaire. Il devait être réélu aux élections des 9 janvier 1921,. 20 octobre 1929 (renouvellement du 14 janvier 1930) et 23 octobre 1938 (renouvellement du 10 janvier 1939). Inscrit au groupe de la gauche démocratique, il s'occupa surtout de défense agricole, et fut nommé, dès son admission, membre de la Commission de l'agriculture dont il devint secrétaire puis vice-président. Il siégeait également à la Commission des colonies, à la Commission des douanes et à celle des mines. Il présida, en outre, la Commission des pétitions.

Ses nombreuses interventions traduisaient ses préoccupations d'améliorer le sort des agriculteurs et de développer l'agriculture en France. On peut citer celles concernant : la mévente du bétail, la rareté de la main-d'oeuvre agricole, les prix des fournitures nécessaires à la culture (1921) ; les chambres d'agricultures (1922) ; le diplôme de docteur-vétérinaire (1923) ; la réglementation du marché des bestiaux (1925) ; la taxe à l'abattage, les baux à ferme de longue durée (1926); la création d'un Institut de médecine-vétérinaire exotique, le régime douanier colonial (1928) ; la prophylaxie de la tuberculose des bovidés et la salubrité des viandes (1929) ; l'alimentation de la troupe, les encouragements à l'agriculture, les services sanitaires vétérinaires, les haras (1930); la crise de l'élevage national, le cartel international de l'azote, l'outillage national (1931) ; le matériel des écoles vétérinaires, les propriétaires. d'étalons, les chevaux importés (1932) ; la défense du marché du blé, la taxation du pain et de la viande, le personnel des services sanitaires et vétérinaires (1933); l'immigration agricole et forestière (1934); la crise de l'élevage, l'organisation et l'assainissement du marché de la viande.

Le lait et les produits résineux (1935); la politique économique du Gouvernement, les congés annuels payés, l'Office national du blé, les expositions et foires, le-projet de loi monétaire, la réforme fis-cale, les calamités agricoles (1936) ; les produits d'alimentation des animaux, la main-d'oeuvre agricole, les pleins pouvoirs financiers, la prophylaxie de la fièvre aphteuse, la crise agricole, la réglementation des halles centrales, l'aménagement de la loi de 40 heures, la médecine vétérinaire, la caisse nationale des calamités agricoles, la crise du cheptel national (1938) ; la fièvre aphteuse et l'élevage national, la coordination des moyens de transport, l'assistance aux réfugiés espagnols, les produits destinés à l'alimentation des animaux (1939). Il demeura à l'écart de la politique pendant la période d'occupation et ne fit plus acte de candidature après la libération. Il s'est retiré à Commentry. Il est Chevalier de la Légion d'honneur et Officier du Mérite agricole. Après son vote positif le 10 juillet 1940, Jean Beaumont se retire de la vie politique, et s'installe dans sa propriété de Commentry. Il y meurt le 31 mars 1966.

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