Burgeot Pierre Julien

Publié le par Rodney42

Membre du Comité directeur du Front national, Pierre Burgeot participe à la résistance lyonnaise. A la Libération, le préfet du Rhône le nomme conseiller municipal de Lyon : il a ainsi la satisfaction de retrouver le mandat dont le gouvernement de Vichy l'avait démis. Il le conserve aux municipales du 29 avril 1945.

 

Aux élections du 21 octobre 1945, pour la première Assemblée nationale constituante, Pierre Burgeot conduit la liste d'Union des comités républicains dans la première circonscription du Rhône. Elu avec 10,2 % des suffrages exprimés, il s'inscrit au groupe d'unité républicaine qui devient plus tard le groupe PRL (opposition de droite). Siègeant à la Commission des pensions civiles et militaires et des victimes de la guerre et de la répression, ainsi qu'à celle du travail et de la sécurité sociale, il dépose une proposition de loi relative aux veuves des officiers victimes de la guerre et en rédige le rapport. Dans la discussion du budget de 1946, Pierre Burgeot intervient à propos du tourisme et de la liberté de la presse.

 

Si, alors que son groupe vote contre, il ne prend pas part au vote du 2 décembre 1945 sur la nationalisation de la Banque de France et des grandes banques, il s'oppose à celles de l'électricité et du gaz (29 mars 1946) et des assurances (24 avril 1946) et repousse le projet de Constitution (19 avril) qui sera rejeté par le référendum du 5 mai.

 

Pierre Burgeot ne se représente pas aux élections du 2 juin 1946 pour la seconde Assemblée nationale Constituante et ne sollicite pas l'année suivante, le renouvellement de son mandat de conseiller municipal de Lyon. Retiré à Paris, il milite au Comité des indépendants du 10e arrondissement. Il est par ailleurs vice-président de la Fédération nationale de l'artillerie et préside l'amicale des anciens du 114e Régiment d'artillerie lourde.

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