Comité d’Action Antibolchévique (CAA)
Le Comité d’action antibolchévique (CAA) est un organisation collaborationniste française pendant l'occupation allemande. Le Comité d’action antibolchévique est créé en juillet 1941
par l'écrivain de marine Paul Chack peu après l'invasion de l'Union soviétique par l'Allemagne nazie, en vue
d'apporter son soutien à cette dernière. L'activité principal du CAA sera le soutien à la Légion
des volontaires français contre le bolchévisme, dont il devient quasiment une annexe, chargée de la propagande. Le CAA édite tout une série d'opuscules dans lesquels un anticommunisme
primaire se mêle à un antisémitisme forcené.
Il organisera par ailleurs plusieurs campagnes et expositions sur les mêmes thèmes. Une exposition d'affiches itinérante à travers les principales villes françaises sera ainsi organisée en
1943, intitulée "le Bolchevisme contre l'Europe". Sa propagande caricaturale reste l'un des plus tristes exemples de la collaboration. Proche du Rassemblement national populaire, parti
collaborationniste de Marcel Déat, le Comité d’action antibolchévique participera également à l'éphémère Front
révolutionnaire national (tentative avortée de parti unique) lancé par Marcel Déat en 1943. Membres : le CAA
compte environ un millier de membres (dont bon nombre appartiennent aussi à d’autres organisations de la Collaboration).
Dirigeants :
- Paul Chack (né en 1876, fils illégitime d’un aristocrate anglais - ce qui expliquerait son anglophobie, officier de marine, écrivain, président de l’Association des écrivains combattants. Sera fusillé pour collaboration en 1945).
- Louis-Charles Lecoconnier (dit "Lecoc") (ancien membre du Parti social français)
- André Chaumet (lié au Parti populaire français de Jacques Doriot, directeur de « Revivre », la revue de l’Institut d'étude des questions juives, puis directeur en 1944 de l’hebdomadaire collaborateur Germinal).