Furugard Birger
Birger Furugård, né le 8 décembre 1887 à Silbodal et mort le 4 décembre 1961 à Nyed, est un vétérinaire et un homme politique d'extrême droite suédois.
Birger Furugard est un vétérinaire suédois et un homme politique nazi. Birger Furugard est né le 8 décembre 1887 à Silbodal dans le Värmland et était fils de Jan Petter Lundin, intendant royal en charge (entre autres) de la levée des impôts. Il est mort en 1961. « Qui était ce Suédois, qui déjà en 1923 compris l’importance du drame du sud, pendant que ses compatriotes considérait Adolf Hitler comme un aventurier et un chercheur de noise, et le national-socialisme comme une idée absurde issue de quelques méchants esprits. » Ainsi commence le livre Furugard- la vérité sur un chef et son combat pour les idées qui traite principalement de Birger Furugard et de son parti, le Parti National-Socialiste Suédois (SNSP).
L’auteur du livre, Birger Furugard était issu d’une vieille famille paysanne du Värmland et déjà durant son adolescence, il avait appris à connaître les pauvres paysans et ouvriers du district d’Årjäng et prit part à leurs inquiétudes et à leurs rares satisfactions. Birger Furugard s’inscrit à l’université de Lund durant l’automne 1911. Pendant ses études universitaires, il fut très influencé par son professeur, le socialiste Bengt Lindforrs. C’est grâce à ce dernier que le jeune Furugard s’intéressa au concept de national-socialisme. Houston S. Chamberlain inspira aussi l’intérêt de Furugard pour sa pensée Nordique. Au début des années 1920, le nom d’un certain Adolf Hitler commençait à circuler. Il se disait qu’il voulait rassembler autour d’un mouvement appelé le Parti national-socialiste des travailleurs allemands, lequel lutterait contre le capitalisme et le marxisme.
En 1922, Furugard noua contact avec le poète germano-nordique Dietrich Eckart, qui était l’un des proches d’Hitler. Il entra également en relation avec l’autorité allemande en matière de question raciale, le professeur Hans Günther, qui visita la Suède et y rencontra Furugard dans sa demeure du Värmland. Même l’antisémite allemand Theodor Fritsch l’influença via son périodique Hammer (le marteau). Furugard et ses frères Gunnar et Sigurd publièrent le 12 août 1924 un appel dans lequel il annonçait la fondation de l’association nationale-socialiste Suédoise de la liberté (SNFf), qui devint en 1926 le parti national socialiste suédois des paysans et des travailleurs (SNBA). Le SNBA ne connut guère de succès, ce qui poussa ses fondateurs à fusionner en 1930 avec le parti populaire national socialiste suédois (présidé par Sven Olov Lindholm) et l’association pour le renouveau du peuple Suédois (présidé par Stig Bille) afin de fonder l’association de la Nouvelle Suède Nationale Socialiste qui l’année suivante changea de nom pour s’appeler le parti national-socialiste suédois (SNSP). Furugard en devint le président et Lindholm le secrétaire et le rédacteur pour le journal du parti Notre combat (Vår Kamp).
Le SNSP obtint 15 000 votes (0,61 %) lors des élections parlementaires de 1932. C’est en 1933 que le parti compta le plus de membre (10 000) et l’année suivante, lors des élections communale, le SNSP obtint son plus grand nombre de voix. Le parti gagna près de 80 mandats partout dans le pays. Le plus gros succès eut lieu à Göteborg avec un score de 5,7 % des voix, suivi par le Värmland où ces derniers obtinrent 2,39 % des suffrages. Les années suivantes furent une longue déchéance pour le parti. Furugard n’arrivait pas à s’entendre avec Lindholm, qui fut exclu du parti et fonda avec ses sympathisants le parti national-socialiste des travailleurs (NSAP) le 15 juin 1933. Le SNSP de Furugard et le NSAP de Lindholm se firent concurrence du mieux qu’ils purent au cours des années suivantes. Les élections de 1936 furent catastrophiques pour Furugard. En dépit d’une fusion sous l’égide du le bloc national socialiste, le parti n'obtenu que 0.1 % des voix (3 025 voix) et Furugard décida de dissoudre le parti.