Kurras Karl-Heinz

En 1971, il retourne à la police où il est promu Kriminaloberkommissar (commissaire principal de la police criminelle). Il prend sa retraite en 1987. Dans une interview en 2007, il défendit son action de 1967 en rendant Ohnsorg responsable de l'attaque : « Wer mich angreift, wird vernichtet. Aus. Feierabend. So ist das zu sehen. ». Ce qui donne en français : « Celui qui m'attaque sera anéanti. Terminé. Fini le boulot. C'est comme ca qu'il faut le voir. ». En mai 2009, il a été révélé que Kurras était un agent des services secrets de l'Allemagne de l'Est, la Stasi et du parti communiste est-allemand, le Parti socialiste unifié d'Allemagne. Il a approché le régime communiste d'Allemagne de l'Est en 1955 en offrant ces services et en voulant devenir un transfuge. Mais, il a été convaincu de rester à Berlin-Ouest et a été recruté comme agent pour la Stasi.
En 1964, il devient membre du parti communiste est-allemand. Comme espion, il a fourni des informations confidentielles de la police de Berlin-Ouest aux autorités est-allemandes. Il n'y a pas de preuves que ses activités d'espionnages soient liées au tir sur Ohnesorg. Les archives ont souligné son enthousiasme pour les armes. Après le procès, à cause de l'exposition médiatique, la Stasi arrêta sa collaboration avec Kurras et essaya de la dissimuler. En novembre 2009, il est condamné à six mois de prison avec sursis pour détention illégale d'armes. Carl-Wolfgang Holzapfel, qui défend les victimes de la Stasi, porte plainte à la même date contre Kurras pour le meurtre de Benno Ohnesorg pour rouvrir l'enquête.