Malec-Natlacen Stanislas
Alias : Jean-Baptiste Malec. Stanislas Malec-Natlacen est né le 2 octobre 1913 à Ljubljana en Yougoslavie. Il étudie la
philosophie et la théologie à l'Institut catholique de Paris puis est ordonné prêtre en 1937. De retour à l'Institut pour y préparer son doctorat, il voit ses études interrompues par la
déclaration de guerre à l'Allemagne.
Ayant quitté la capitale devant l'avancée des Allemands, c'est à Plougasnou en Bretagne qu'il entend l'appel du 18 juin. Décidé à poursuivre le combat en Angleterre, Stanislas Natlacen gagne
l'île de Guernesey sur un bateau de pêche, puis Southampton. En juillet 1940, il se présente au général de Gaulle à Londres et s'engage dans les Forces françaises libres sous le nom de
Jean-Baptiste Malec.
Affecté le 18 juillet à la 13e Demi-Brigade de Légion Etrangère (13e DBLE) en qualité de lieutenant aumônier, il prend part à l'opération Menace devant Dakar en septembre 1940 puis à la campagne
du Gabon en novembre.
En mars 1941 à l'Engiahat, lors de la campagne d'Erythrée, il participe courageusement au ramassage des blessés et des tués de la 3e Compagnie que commande Jacques Beaudenom de Lamaze et est
cité.
Promu au grade de capitaine aumônier en juin 1942, il prend part à la campagne de Libye et est cité une nouvelle fois pour son comportement à Bir-Hakeim. Il est blessé pendant les opérations de
Tunisie, le 11 mai 1943, au Djebel Garci, par des éclats à la tête.
Faisant toujours preuve d'un courage exceptionnel, toujours en première ligne, il est de nouveau gravement blessé par un éclat d'obus le 23 mai 1944 en Italie à Monte Leucio. Evacué sanitaire en
Tunisie, il y est longuement soigné.
Après sa convalescence, il retrouve la Légion pour le défilé de la Victoire sur les Champs-Elysées. Ensuite, il dirige quelque temps, fin 1945, le centre d'accueil "Amilakvari" à Saint-Mandé,
consacré aux légionnaires blessés. Démobilisé, il s'engage auprès du comité international de la Croix-Rouge et est envoyé au bureau de Baden en Allemagne. Stanislas Malec-Natlacen devient ensuite
fonctionnaire de l'Organisation international des Réfugiés en Autriche à Innsbruck.
Il part ensuite pour l'Australie où il travaille pour un laboratoire des études du sol du gouvernement australien. Il prend ensuite sa retraite en Australie. Stanislas Malec-Natlacen est décédé
le 5 août 2004 à Brisbane (Australie) où il est inhumé.