Puy de Clinchamps Philippe du

Publié le par L'Histoire à la Loupe - LHL - Rodney42

Philippe du Puy de Clinchamps (1913 - Nancy 3 mars 1971) était un écrivain et journaliste français. Il a travaillé à L'Aurore puis dirigé la revue L’Intermédiaire des chercheurs et curieux (ICC) fondée en 1864 par Charles Read. Il est également connu sous les noms de plume de Franz-Rudolf Falk, Philippe de Clinchamps, Philippe Géry, P.P.C., Charondas.

Selon sa famille, Philippe du Puy de Clinchamps est l'arrière petit-fils de Philippe-Félix-Théodore Dupuy, né en 1802 à Montier (Meuse) et décédé en 1851 à Girancourt (Vosges), ledit Philippe-Félix-Théodore étant lui-même le petit-fils de Nicolas-Philippe du Puy de Lezéville, né le 3 décembre 1748 au château de Lezéville, décédé le 2 novembre 1808 au château de Lezéville, écuyer, seigneur de Lezéville, maire de Lezéville, baron de Clinchamp, reçu cadet gentilhomme de Stanislas le 22 février 1761 . Il épousa le 22 septembre 1778, à Clinchamp, Marie Anne Piot, seigneur et dame de Clinchamp, née le 12 octobre 1740, décédé le .. .. 1814, âgée de 74 ans. Source: Patrice du Puy de Clinchamps, actuel chef de famille. Philippe-Félix-Théodore Dupuy obtient de rectifier son nom en "du Puy de Clinchamps" par une décision du Tribunal de Wassy en date du 28 juin 1860. "La famille Dupuy de Clinchamps appartient à la noblesse de Lorraine." Elle "fut maintenue dans sa noblesse en 1668, sur preuves remontant à 1552, par jugement de M. de Caumartin, intendant de Champagne. Elle acquit par mariage la seigneurie de Clinchamps dont elle a gardé le nom." " La famille Dupuy a fourni un grand nombre de magistrats, des officiers distingués, dont plusieurs ont été tués à l'ennemi."

Toutefois selon Labarre de Raillicourt, Philippe du Puy de Clinchamps est l'arrière petit-fils de Philippe-Félix-Théodore Dupuy, né en 1802 à Montier (Meuse) et décédé en 1851 à Girancourt (Vosges). La famille Dupuy obtient de changer son nom en "du Puy de Clinchamps" par une décision du Tribunal de Wassy en date du 28 juin 1860. Certains , dont Raillicourt, ont évoqués le fait que cet acharnement à pourchasser la soi-disant fausse noblesse était en réalité un moyen de cacher ses propres origines, qui semblement pour le moins incertaines.

En dépit de leur caractère souvent sévère et de leur traitement technique, Que sais-je ? oblige, les ouvrages cités ici sont agrémentés d'une touche d'humour, qui en rend la lecture agréable. Philippe du Puy de Clinchamps ironise volontiers sur le déclin des familles royales, tout en laissant clairement apparaître que la royauté est le régime qui recueille ses faveurs, sur les prétentions parfois ridicules des chevaliers modernes, pâles et tristes avatars des guerriers de l'an mille, ou encore sur les snobs de notre civilisation : « Il est aussi quelques jeux de société, rares il est vrai puisque le bridge s'est lui-même encanaillé, que le snob peut pratiquer sans déroger : polignac, dominos, jaquet, voire l'innocente bataille. [...] Quant à la belote, jamais : les valets y commandent a-t-on fait remarquer. »

Philippe du Puy de Clinchamps signait parfois sous les pseudonymes d’Antoine Bouch et surtout de Charondas, nom sous lequel il publia en 1957 le fameux Cahier noir qui repertorie la fausse noblesse en donnant sur chaque famille des précisions humoristiques et cinglantes, parfois cruelles mais très détaillées. Il avait lancé, sous sa direction, en 1954, la collection des Cahiers nobles qui rassembla, en trente-sept cahiers et vingt titres, quatorze des meilleurs auteurs de la question nobiliaire. Ce fond unique est aujourd’hui la propriété de son fils, Patrice du Puy-Editeur. Huit de ces titres ont fait à ce jour l’objet d’une réédition.

Parallèlement, ICC-EDITIONS publiait des ouvrages sur la vraie et la fausse noblesse (Le Gotha français, La Noblesse), des travaux généalogiques (Le Sang des Rothschild, La parentèle de Charles et Yvonne de Gaulle, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, de Frédéric-Eugène de Wurtemberg, du duc de Berry, de François-Joseph Ier d’Autriche), des ouvrages de recherche (Dictionnaire et armorial de l’épiscopat français, Les preuves de noblesse au XVIIIe siècle), des mémoires et documents alors introuvables (La chronique de Guillaume Tyr, L’Alimentation de tous les peuples et de tous les temps jusqu’au XVIe siècle)...

Son fils, Patrice du Puy de Clinchamps (1945- ) est aussi journaliste et écrivain. En septembre 2004, il a lancé la maison d'éditions Patrice du Puy-Éditeur qui a pris la suite de ICC-EDITIONS, dont l’activité éditoriale, depuis 1954, était liée à la revue L'Intermédiaire des chercheurs et curieux.

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