Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias
Pierre Daye, né à Schaerbeek le 24 juin 1892 et mort à Buenos Aires le 24 février 1960, est un journaliste belge qui fut un membre important du rexisme. Journaliste, écrivain,
chroniqueur, Pierre Daye est une des principales figures du rexisme. Issu de la grande bourgeoisie catholique, il fait des études de philologie et lettres aux Facultés universitaires Saint-Louis
(où il se lie d’amitié avec Paul Colin), après être passé chez les jésuites du collège Saint-Michel.
Sa carrière politique débute dès le lendemain de la Première Guerre mondiale qu’il a faite sur l’Yser, puis en Afrique. Il est candidat sur les listes d’un mouvement catholique, « La Renaissance
nationale », avant d’être engagé par Le Soir pour un reportage au Congo. Vivant luxueusement, Daye parcourt le monde et multiplie les ouvrages et les conférences alors que son homosexualité lui
vaut d’être boudé par la bonne société.
Dès 1932 il est déçu par le parlementarisme. La rencontre avec Léon Degrelle est donc inévitable et lui vaut
d’être tête de liste aux élections de 1936. Il fut élu au Parlement en 1936, pour l’arrondissement de Bruxelles et fut le premier chef de groupe rexiste à la Chambre. Il y fut membre de la
commission des colonies. Il quitta le mouvement rexiste en 1939, dégoûté par l’incompétence de ses collègues. En mars 1940, il rallie le parti catholique. Durant la guerre, bien que collaborant
au journal « emboché » Le Nouveau Journal, il se tiendra à l’écart de l’aventure de la Légion
Wallonie. Lors du débarquement allié du 6 juin 1944, il se trouve en Espagne et préfère y rester avant de s’exiler en Argentine. Il fut condamné à mort par contumace, par fusillade, en 1946
et déchu de sa qualité de belge le 24 décembre 1947. Il décède en 1960 en Argentine.