Alliot-Marie Michèle
Femme politique française (Villeneuve-le-Roi 1946). Députée des Pyrénées-Atlantiques (1986, 1988, 1993, 1997, 2002, 2007, 2011-2012), députée au Parlement européen (1989-1992), elle est maire de Saint-Jean-de-Luz de 1992 à 2002 (première adjointe au maire depuis 2002).
Membre du RPR, dont elle est la présidente de 1999 à 2002, elle s'oppose à la création d'un grand parti de droite mais se résout à la naissance de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), au sein de laquelle elle assure la vice-présidence du conseil national depuis 2009).
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale, chargée de l'Enseignement (1986-1988), ministre de la Jeunesse et des Sports (1993-1995), elle est, sous la Ve République, la première personnalité qui enchaîne quatre ministères régaliens : ministre de la Défense dans les gouvernements Raffarin (mai 2002-mai 2005) puis de Villepin (mai 2005-mai 2007), elle fait voter la première loi de programmation militaire et participe à la création de l'Agence européenne de défense.
Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales (mai 2007-juin 2009), elle est garde des Sceaux et ministre de la Justice et des Libertés (2009-2010) avant de devenir ministre des Affaires étrangères et européennes (2010) et ministre d'État (depuis 2009). Fortement contestée pour avoir passé des vacances en Tunisie fin 2010 au moment du déclenchement du soulèvement populaire, elle est contrainte de démissionner en février 2011.