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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Debeney Marie-Eugène

Marie-Eugène Debeney, né le 5 mai 1864 à Bourg-en-Bresse et mort le 6 novembre 1943 dans la même ville, était un général français qui prit une part active à la Première Guerre mondiale.

Debeney Marie-Eugène Debeney Marie-Eugène

Élève de Saint-Cyr, il devient lieutenant des Chasseurs en 1886. En 1914, il est lieutenant-colonel et professeur du cours de tactique d'infanterie à l'Ecole supérieure de guerre où il a été lui-même breveté. Il est affecté au début de la guerre comme sous chef à l'Etat-major de la Ire Armée puis la VIIe en 1916, puis de nouveau la Ire Armée en 1917, à la tête de laquelle il prend l'offensive à Montdidier, remporte la Bataille de Saint-Quentin où il défait le général Paul von Hindenburg le 8 août 1918. Il a l'insigne honneur de recevoir, sur le front, les Ministres plénipotentiaires allemands le 11 novembre pour l'armistice. Chef d'état-major des armées après 1918. À l'issue de la victoire, il est nommé commandant de l'École de Guerre, commandant la place de Paris, puis chef d'état-major général des armées, généralissime de 1924 à 1930.

Il est mort le 6 novembre 1943 des suites d'un attentat le 29 août 1943 alors qu'il rentrait d'une cérémonie de la Légion des combattants. Son fils est le général de division Marie Cyrille Victor Debeney (26 avril 1891, Bourg (Ain)- 1er mars 1956, Paris). Sorti de Saint-Cyr, il fut grièvement blessé lors de la Première Guerre mondiale, y perdant un bras. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il est directeur des services de l'Armistice, du 16 avril 1943 au 18 août 1944, au sein du régime de Vichy, puis chef du Secrétariat général du Maréchal Pétain. Il l'accompagne à Sigmaringen en Allemagne et retourne en France avec lui le 25 avril 1945 et est écroué au fort de Montrouge. Inculpé d'atteinte à la sûreté de l'État devant la Haute Cour de justice, il fut relaxé pour faits de Résistance et rayé des cadres de l'armée le 8 mars 1946.

Décorations

  • Titulaire de quatre citations à l'ordre de l'armée,
  • il reçut, pour faits de guerre : la cravate de commandeur de la Légion d'honneur (Bataille de la Somme), la plaque de Grand officier de la Légion d'honneur (Bataille de Saint-Quentin (1918)), celle de Grand croix de la Légion d'honneur en 1923, suprême récompense pour un général en temps de guerre, la médaille militaire en 1926, distinction qu'il portait d'ailleurs constamment,
  • Army Distinguished Service Medal.
  • Dans la cathédrale Notre-Dame d'Amiens, une plaque à sa mémoire a été apposée sur un des piliers du transept sud.

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