La Confédération française démocratique du travail (CFDT) est une confédération interprofessionnelle réformiste de syndicats français de salariés. Elle est le deuxième syndicat français par le nombre de syndiqués (610 144 revendiqués en 2021) après la CGT. En 2018, elle devient la première organisation syndicale en matière d'audience électorale en agrégeant les résultats aux élections professionnelles dans la fonction publique et dans le secteur privé.
La CFDT plonge ses racines dans le syndicalisme chrétien. Elle a été créée en 1919 sous le nom de Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). Le mouvement Reconstruction, initialement minoritaire dans la CFTC, militait pour un syndicalisme de gauche, socialiste et démocratique sans être marxiste et contre les traités européens jugés comme restaurant une Europe capitaliste, sous couvert de démocratie chrétienne. Elle impose sa marque dans la CFTC et va devenir majoritaire.
Après la Libération (1944-1945), une minorité de gauche, regroupée dans la tendance Reconstruction, anime un débat interne en faveur de la « déconfessionalisation » de la centrale. Sous la conduite d'Eugène Descamps, qui devient secrétaire général de la CFTC, cette tendance devient majoritaire en 1961. La rupture se produit en 1964 : le congrès extraordinaire qui se tient au Palais des Sports les 6 et 7 novembre transforme la CFTC en CFDT. Une minorité (environ 10 % des effectifs) qui suit notamment Joseph Sauty, refonde aussitôt une « CFTC maintenue ». La CFDT déclare désormais placer son action dans le cadre de la lutte des classes. En quête de sa propre identité (notamment vis-à-vis de la CGT), la CFDT se tourne vers le mot d'ordre de l'autogestion qui s'ajoute à celui de planification démocratique qu'elle a adopté depuis la fin des années 1950 (au sein de la CFTC). L'idée d'autogestion est inspirée d'expériences menées dès les années 1950 en Yougoslavie ainsi qu'en l'Algérie nouvellement indépendante. À partir de 1968, l'autogestion devient le fondement de la vision du monde de la CFDT, de son projet de société.
Jusqu'au milieu des années 1970, le discours de la CFDT est radical. Il emprunte au marxisme et aux courants les plus durs à l'égard du capitalisme. Le socialisme autogestionnaire est vu comme une alternative au capitalisme, mais aussi au socialisme d’État. La CFDT se rapproche aussi du Parti socialiste unifié (PSU) mené par Michel Rocard. De 1965 à 1966, elle passe également des accords d'action avec la CGT. La centrale syndicale adopte une posture progressiste sur les questions de son temps : soutien à la décolonisation, à la légalisation de l’avortement, prise en compte des droits spécifiques aux femmes, qui accèdent de plus en plus massivement au marché du travail, et du sort des immigrés tout en admettant que l'immigration peut constituer un outil de maximalisation des profits du patronat. En mai 1968, la CFDT appelle à l'action dans les entreprises. Tandis que la CGT concentre ses efforts sur les revendications salariales (obtenant ainsi une augmentation de 35 % du salaire minimum), la CFDT défend principalement l'extension des droits syndicaux afin d'abolir le système « monarchique » qui prévaut en entreprise et le remplacer à terme par une « démocratie d'entreprise ».
Avec la CGT et FO elle est à l'origine de la création des sections syndicales d'entreprises lors des accords de Grenelle. Au congrès de 1970, la CFDT adopte de nouveaux statuts. Elle prône l'autogestion des entreprises. En 1971, Edmond Maire est élu secrétaire général. De nombreux militants cédétistes participent aux « Assises du socialisme » (1974) et rejoignent à cette occasion le Parti socialiste (PS) de François Mitterrand. Ils y animent une minorité de sensibilité « chrétienne de gauche » derrière Michel Rocard dans le cadre de ce qui a été baptisé la deuxième gauche. La CFDT collabore alors avec plusieurs associations de la société civile, dont le Gisti. Dès 1977, elle recommande le passage aux 35 heures pour partager le travail.
Cependant, la rupture de l'Union de la gauche (1977) et l'échec de celle-ci aux élections législatives de 1978 conduit la centrale d'Edmond Maire à un changement de stratégie. Elle s'éloigne de la CGT et entreprend un mouvement de « re-syndicalisation » (ou de « recentrage sur l'action syndicale ») qui consiste notamment à prendre de la distance face aux partis politiques. Elle appelle pour la dernière fois à voter socialiste à la présidentielle de 1981. La CFDT prend également ses distances à l'égard de l'autogestion : des théoriciens comme Pierre Rosanvallon (conseiller économique de la CFDT puis conseiller politique d'Edmond Maire) théorisent même une nouvelle vision de l'autogestion comme un concept-relais vers une forme de libéralisme. Si la CFDT soutient le « tournant de la rigueur » mené par le gouvernement Mauroy en 1983, elle se définira ensuite par son autonomie, n'hésitant pas à soutenir des réformes menées par des gouvernements de droite lorsqu'elles lui paraissent justifiées. Une importante minorité conteste ce « recentrage ». Au congrès de Strasbourg, qui se tient du 21 au 26 novembre 1988, Jean Kaspar est élu secrétaire général. La fédération Sud-PTT naît le 16 décembre 1988 au terme d'un conflit politique au sein de la fédération des PTT (Postes, Télégraphes et Téléphones). À la suite de ce conflit, plusieurs responsables (principalement de la région parisienne) ont été "démandatés" lors des Conseils Nationaux Fédéraux de novembre et décembre 1988. Ces militants n'ont pas suivi le virage plus à droite de la CFDT : venus souvent de l'extrême-gauche, ils se déclarent autogestionnaires et mettent l'accent sur une nouvelle forme de démocratie interne.
En 1992, Nicole Notat, issue du SGEN-CFDT, est élue secrétaire générale. Elle est la première femme à occuper un tel poste dans une confédération syndicale de salariés en France. Elle engage la CFDT sur la voie d'un syndicalisme « partenaire » à l’allemande. Contestée à l’intérieur de la CFDT en raison de son attitude jugée excessivement complaisante à l'égard du patronat, ses détracteurs la surnomment « la tsarine ». Lors d’un congrès houleux en 1995, une majorité de congressistes (52 %) estiment que le bureau national qu’elle dirige « n’a pas rempli le mandat qu’attendaient les syndicats ». C'est la première fois dans l'histoire de la CFDT que la direction est ouvertement désavouée par les adhérents.
Lors des grèves de décembre 1995, elle soutient le projet de réforme de la Sécurité sociale du Premier ministre RPR Alain Juppé. Devenu l'interlocuteur privilégié des employeurs et des gouvernements, la CFDT prend la présidence de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAM) et de l'Unédic. Ces choix de la direction nationale, en rupture par rapport aux positions de la CFDT dans les années 1970, sont contestés par une minorité qui sera mise en échec au congrès de Lille en 1998. La CFDT s'isole des autres syndicats et d'autres opposants internes rejoignent la CGT ou Sud. La CFDT devient le partenaire privilégié du Medef dans le cadre de la « Refondation sociale » lancée en 2000 par l’organisation patronale. Elle signe tous les accords, ce que déplorent la CGT et FO.
En 2002, François Chérèque, ancien secrétaire général de la fédération CFDT Santé-sociaux, est élu secrétaire général. Il est reconduit dans ses fonctions lors du congrès de Grenoble du 12 au 16 juin 2006 et du congrès de Tours le 10 juin 2010. Pendant la campagne de l'élection présidentielle de 2002 (puis lors des élections régionales de 2015), la CFDT appelle à faire battre le Front national. En 2003, au nom du « réformisme », la CFDT négocie aux côtés des autres centrales la réforme des retraites de 2003 qui sera mise en place par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Mais l'unité syndicale ne tient pas, et la centrale est seule, avec la CFE-CGC, à soutenir un projet de réforme contesté par les autres organisations qui considèrent cette réforme comme une régression sociale. Cette prise de position a des conséquences internes pour la CFDT qui perd environ 10 % de ses adhérents en trois ans. Cette baisse des effectifs est due à un non-renouvellement d'adhésions individuelles mais aussi au départ de plusieurs syndicats.
En mars 2003, afin de développer sa présence sur les universités, la CFDT décide d'appuyer la création d'un syndicat étudiant issu d'une tendance de l'UNEF : la Confédération étudiante. Afin d'aider à son développement les deux organisations s'associent, ce qui assure à la Cé un important appui financier et logistique. Ce partenariat permet à la CFDT d'informer les étudiants salariés de leurs droits lors d'actions sur les zones de travail estivales ou les campus. À la suite du rejet du traité constitutionnel européen, la CFDT, qui a appelé à voter « oui », participe à la création du mouvement Sauvons l'Europe et y adhère en tant qu'organisation membre. Selon un sondage Ifop-Ouest France Dimanche du 23 avril 2006, la CFDT est la confédération à laquelle les Français font le plus confiance (61 % contre 51 % pour la moyenne des syndicats).
Cependant, elle arrive régulièrement en seconde position derrière la CGT lors des élections professionnelles. Elle recueille environ 25 % des voix. En 2006, la CFDT dénonce le contrat première embauche (CPE) et se mobilise en intersyndicale avec les autres syndicats et organisations de jeunesse lors des manifestations afin de demander le retrait de celui-ci. Lors du congrès de Grenoble de juin 2006, François Chérèque défend le bilan de ces quatre dernières années et critique ouvertement le gouvernement et le MEDEF. Les débats principaux concernent notamment le thème de l'insertion des jeunes dans le monde du travail, la sécurisation des parcours professionnels et la priorité à la construction d'une Europe sociale. La CFDT fait partie des huit syndicats qui ont organisé en six mois huit grandes manifestations de rue lors des grèves contre la réforme française des retraites de 2010.
Laurent Berger est élu secrétaire général, après la démission de François Chérèque, par le bureau national de la CFDT le 28 novembre 2012. Il est réélu par le congrès en 2014, 201815 et 2022. Le 11 janvier 2013, la CFDT est l'un des trois syndicats (avec la CFTC et la CFE-CGC) à avoir signé l'accord « sécurisation de l'emploi » avec le syndicat patronal MEDEF. Cet accord permet notamment la généralisation de la complémentaire santé pour tous, la mise en place des droits rechargeables pour les demandeurs d'emploi, une majoration des heures complémentaires. Cet accord est vivement critiqué par la CGT et FO. En 2016, la CFDT compte, avec l'UNSA et la CFTC, parmi les syndicats favorables au projet de loi « travail » présenté par la ministre Myriam El Khomri, qui accepte d'intégrer certaines de ses revendications. Par ailleurs, il a été reproché à la CFDT de ne pas entendre l'avis des salariés intermittents et des syndicats de cette branche lors de négociations de 2016. Le 30 mai 2016, les confédérations syndicales CFDT CFTC et CFE-CGC, ainsi que le Medef, ont refusé de reconnaître l’accord signé unanimement par les syndicats du secteur de l’audiovisuel et du spectacle vivant sur le régime de l’intermittence. De son côté la CFDT rappelle s’inscrire dans le cadre, défini par le gouvernement, d'une « trajectoire de réduction confirmée du rapport dépenses/recettes relative à l'indemnisation » des intermittents. Le 31 mars 2017, la CFDT devient le premier syndicat de France dans le secteur privé, passant devant la CGT, fait inédit depuis un siècle.
En avril 2017 lors de la campagne de l'élection présidentielle française, Laurent Berger annonce « avoir clairement pris position contre Marine Le Pen et publié un argumentaire pour nos militants ». Cela en conformité avec ses positions historiques concernant l'extrême droite. En 2018, la CFDT devient le premier syndicat de France dans les secteurs publics et privés confondus. En juin 2019, la CFDT s'oppose à la réforme de l'assurance chômage présentée par le gouvernement. En 2019, lors des débats sur l'éventuelle réforme des retraites "par points", la CFDT avait obtenu la suppression de "l'âge pivot" du texte, pour autant certains adhérents quittent la centrale (pas de baisse significative), jugée trop molle et trop proche du gouvernement. L’organisation syndicale va être épaulée par des économistes, comme Jean Pisani-Ferry et Philippe Aghion, qui furent proches du président durant la campagne présidentielle. La CFDT travaille régulièrement avec des spécialistes de l'économie mais aussi des sciences sociales dans différents travaux, comme le comité d'experts en sciences sociales avec la Fondation Jean Jaurès. Cette réforme des retraites "par points" a été abandonnée par le gouvernement lors de la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID19. La CFDT lance en 2019 avec des organisations environnementales, de solidarité et d’éducation, des mutuelles et des syndicats, un "pacte du pouvoir de vivre" mettant en avant soixante-six propositions qui touchent aussi bien aux politiques écologiques que fiscales ou démocratiques. En 2021, la 1ère place de la CFDT dans le privé est confortée. En 2022, lors de l'élection présidentielle française, la CFDT appelle à battre le Rassemblement national.
La CFDT comprend quelque 1 300 syndicats de base. Ce nombre est en constante évolution en fonction des fusions réalisées, des nouvelles adhésions et des désaffiliations. Les syndicats de base sont regroupés en 13 unions régionales interprofessionnelles et 15 fédérations nationales professionnelles. La CFDT compte aussi deux unions confédérales : la CFDT Cadres et l'union confédérale des retraités (UCR). Une union fédérale représente les 3 fonctions publiques : l'union des fédérations des fonctions publiques et assimilés (UFFA). Les instances dirigeantes de la centrale sont la commission exécutive (dix membres) et le bureau national (38 membres). Le conseil national confédéral (CNC) réunit trois fois par an les représentants des unions régionales et des fédérations et constitue le « parlement » de la CFDT.
Par principe, la CFDT n'affilie que les syndicats de métropole (Corse comprise). Dans les quatre départements d'outre-mer historiques (DOM) et à Saint-Pierre-et-Miquelon, elle signe des « contrats d'association » avec des unions syndicales qui portent le sigle CFDT. Les « syndicats associés » conservent leur autonomie et l'intégralité de leurs cotisations, mais ils participent aux élections professionnelles sous l'étiquette CFDT.
Dans les ex-territoires d'outre-mer (TOM), la CFDT entretient des liens de coopération avec les centrales syndicales locales partageant ses valeurs.
L'Association études et consommation (ASSECO-CFDT) est une association nationale de consommateurs agréée par l'État depuis 1981.
Depuis son congrès de Nantes en 1973, la CFDT dispose d'une Caisse nationale d'action syndicale (CNAS) issue de la fusion d'un fonds d'action syndicale et d'une caisse nationale d'action professionnelle issue elle-même de la fusion de six caisses de résistance d'unions départementales ou de fédérations. La CNAS est alimentée par une part des cotisations syndicale (8,6 % pour les actifs, 3 % pour les retraités), elle est gérée par un comité de gestion d'onze personnes (le trésorier confédéral et dix administrateurs élus par les syndicats). La CNAS offre trois types de prestations aux adhérents et aux structures de la CFDT :
En raison de l'ampleur du mouvement social contre la réforme des retraites en France de 2010, la CFDT a demandé exceptionnellement à la CNAS d'utiliser la prestation grève pour indemniser ses adhérents dans le cadre de cette action interprofessionnelle. Les comptes de la CNAS sont publiés chaque année avec les comptes confédéraux. Pour l'exercice 2009, la réserve de grève accumulée depuis la création de la CNAS se montait à plus de 101 millions d'euros. Elle s'élève à 125 millions d'euros en 2018.
Depuis 1973, la CFDT n'a à sa tête qu'un secrétaire général, sans président. L'instance nationale de direction est la Commission exécutive (CE) de dix membres, qui est l'équivalent du Bureau confédéral de la CGT ou de FO.
La CFDT a de nombreuses publications issues de ses différents niveaux, confédéral, fédéraux, territoriaux ou celui des syndicats et des sections. Au niveau central, il y a notamment :
La CFDT faisait partie des cinq confédérations de syndicats de salariés considérées comme représentatives par l’État, en application de l'arrêté du 30 mars 1966, et bénéficiait de ce fait d'une présomption irréfragable de représentativité, jusqu'à la fin de la période transitoire mise en place par la loi du 20 août 2008 « portant rénovation de la démocratie sociale ».
Depuis l'entrée en vigueur de la loi de 2008, ce sont les élections en entreprise qui conditionnent la représentativité : au niveau des entreprises de plus de 10 salariés, ainsi que dans les branches professionnelles et au niveau interprofessionnel. En 2013, au niveau national et interprofessionnel, la CFDT talonne la CGT. Les cinq premières organisations syndicales atteignent le score suivant : CGT : 26,77 % ; CFDT : 26,00 % ; FO : 15,94 % ; CFE-CGC : 9,43 % ; CFTC : 9,30 %. Selon les chiffres du Haut conseil du dialogue social publiés en mars 2017, la CFDT se hisse pour la première fois en tête avec 26,37 % des voix devant la CGT 24,85 % (- 1,92 point) et FO 15,59 % (- 0,35). Le poids relatif (retenu pour les seules organisations représentatives au niveau national) est de 30,32 % pour la CFDT, 28,57 % pour la CGT, 17,93 % pour FO, 12,27 % pour la CFE-CGC et 10,91 % pour la CFTC. En 2021, la CFDT renforce sa première place dans le privé.
La CFDT est inscrite depuis 2014, au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne, comme d'autres syndicats. L'estimation des coûts annuels pouvant être attribués aux activités couvertes par le registre est comprise entre 200 000 et 299 999 euros.
En janvier 2016, la CFDT est condamnée par la cour d'appel de Paris pour abus de pouvoir à l'encontre de son syndicat RATP, « pour abus de pouvoir et atteinte portée à la personnalité morale du syndicat ». En mars 2018, la CFDT est condamnée par le conseil de prud’hommes de Paris pour non-respect de ses obligations envers une salariée. Cette dernière, secrétaire confédérale de la CFDT, avait subi le « harcèlement moral » de son supérieur, un secrétaire national chargé des questions de santé au travail à la confédération, sans que les dirigeants de la confédération, régulièrement alertés, n'interviennent. En janvier 2020, la CFDT est condamnée à 25 000 euros d'amende pour « abus de pouvoir » sur une de ses branches.
Le syndicat Commerce indépendant démocratique (SCID) — 3 500 adhérents — s'était, en 2014, opposé à la direction de la CFDT, à laquelle il est affilié, sur la Loi travail visant à étendre le travail de nuit et le travail le dimanche dans certaines zones touristiques. La direction de la CFDT avait alors fait occuper les locaux du SCID par son service d'ordre et bloqué leur accès pendant plus d'un an, « parfois de façon musclée ». Réunis en congrès extraordinaire, les adhérents du SCID ont finalement voté, à plus de 95 %, leur désaffiliation de la CFDT. En novembre 2021, l'Union Régionale Interprofessionnelle CFDT Grand-Est est condamnée par les Prud’hommes de Reims à verser 50 000 € de dommages et intérêts pour « licenciement nul pour harcèlement moral » à l'encontre de l'ancien secrétaire de l'Union Départementale CFDT de la Marne.