Bergeron Francis
Francis Bergeron (né le 27 juin 1952) est un journaliste, essayiste et scénariste de bandes dessinées français, généralement
classé à droite. Il est l'auteur de nombreux essais portant principalement sur la vie politique française, la littérature, ainsi que de romans pour la jeunesse. Pseudonyme : Agathon. Issu d'une
famille de la petite bourgeoisie catholique, Francis Bergeron naît le 27 juin 1952. Sa famille est quelque peu marquée à droite, voire « poujadisante », et son grand-père a rejoint les
Croix-de-feu durant l'entre-deux-guerres. En 1968, alors élève au lycée Saint-Exupéry de Fameck (Moselle), il décide, après avoir lu La Bataille de Pierre Sergent, de rejoindre le Mouvement jeune
révolution de Jean-Pierre Stirbois et Nicolas Kayanakis. La rencontre avec Jean-Pierre Stirbois est décisive.
Inscrit en sciences économiques à la faculté de Dauphine, il ne tarde pas à rejoindre les réseaux de l'Union des solidaristes russes (NTS), fondé à Belgrade en 1930, qui se charge, parmi d'autres
activités, d'acheminer des livres interdits en Union soviétique. Le 24 mars 1975, il est expulsé d'Union soviétique, après avoir été arrêté sur la place Rouge de Moscou, alors qu'il distribue
avec Jacques Arnould des tracts et L'Archipel du Goulag d'Alexandre Soljenitsyne. En 1976, il s'engage dans la Guerre du Liban aux côtés des Phalanges libanaises. Il est également membre du
Comité étudiant pour les libertés universitaires (CELU), branche étudiante de l'Office international des œuvres de formation civique et d'action culturelle selon le droit naturel et chrétien
(OIOFCACDNC), « formule rigoureusement imprononçable, même par le jeu d'initiales » selon son fondateur, Jean Ousset, pour désigner ce qui fut la Cité catholique, située au 49, rue des
Renaudes.
Aux élections législatives de 1978, il est le suppléant de Bernard Vivier, candidat "pour la défense de l'armée" dans la première circonscription du Puy-de-Dôme. Journaliste à Présent dès
l'origine, et au Quotidien de Paris il a également collaboré aux Écrits de Paris, à Reconquête, et à Famille chrétienne. Titulaire d'une maîtrise de sciences économiques, il fut directeur du
personnel des Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP), qu'il quitta sous pression de la CGT. Cet épisode lui inspira un ouvrage paru en 1989, Le Syndicat du livre ou la mainmise
communiste sur la presse, où il relate notamment ses conflits avec les syndicalistes de gauche. Proche des milieux royalistes, il anime en 1989 le comité Vérité 89 en Bas-Berry, en réaction aux
célébrations du Bicentenaire de la Révolution française qui se concrétisera par l'érection d'un monument en présence du Duc d'Aquitaine à la mémoire de la petite Chouannerie du Bas-Berry, à
proximité de Buzançais, département de l'Indre(mars 1796).
Il préside également l'Association rétaise des Amis de Henri Béraud , qui a publié son trentième cahier en
novembre 2012 et qui rend tous les 14 juillet un hommage à Béraud sur l'île de Ré (promenade-conférence et dépôt de gerbe sur sa tombe). Dans ses études historiques, il s'est consacré en
particulier aux diverses formes de nationalismes et aux mouvements de droite. Ses travaux ont privilégié notamment les périodes de la Troisième République et la Ve République. En 1986, il publie
un ouvrage remarqué sur l'« Opposition nationale » , préfacé par François Brigneau : Une histoire des
nationaux et des nationalistes sous la Ve République. Francis Bergeron est aussi l'auteur de nombreux romans pour la jeunesse, dont la série Le clan des Bordesoule (vendue à plus de 300 000
exemplaires).