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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Hirschauer Auguste Edouard

Hirschauer Auguste Edouard Auguste Édouard Hirschauer (né le 16 juin 1857 à Saint-Avold1 - décédé le 27 décembre 1943 à Versailles) est un militaire français. Il voit le jour au numéro 20 de la Rue de Longeville. Son père, Charles Édouard Hirschauer, est commissaire aux chemins de fer. La famille est originaire de Mulhouse. Sa mère, Julie Dufour, vient d'Embry dans le Pas-de-Calais. Le couple s'était installé à Saint-Avold le 1er octobre 1856 après leur mariage le 31 Décembre 1855. Après de brillantes études, André Auguste Édouard Hirschauer choisit la carrière militaire. Lorsque Saint-Avold devient allemand en 1870, la famille "opte" pour la nationalité française et doit donc quitter la ville. Elle va habiter à Calais.

Jeune Capitaine, il se marie à Pagny sur Moselle, le 9 Octobre 1883, avec Marie Élisabeth Claire Joséphine Goussel (née à Metz le 24 novembre 1858. Il meurt à Versailles à l'âge de 86 ans le 27 décembre 1943. Son corps repose au cimetière Montparnasse à Paris. Il est reçu avec succès à l'École polytechnique (X1876). Il est nommé Lieutenant au 1er Régiment de Génie de Versailles. Il se distingue lors de la campagne d'Algérie en 1881 au sud d'Oran. Nommé Capitaine, il sert à l'État Major de Lille avant d'être nommé professeur à Saint-Cyr, puis par la suite à l'École Navale. Il sort major de l'École Supérieure de Guerre. Il est breveté d’État Major. Sa carrière va alors s'accélérer. Il devient chef de cabinet du Général le Mouton de Boisdeffre, Chef de l'État Major de l'Armée de Terre. A ce titre, il remplit plusieurs missions dans les Balkans, en Turquie ou encore en Afrique.

Après son retour en France, Il est muté à l'Etablissement Central de l'Aérostation Militaire de Chalais-Meudon dont la direction est assurée par le colonel Charles Renard. il se tourne alors résolument vers l'aéronautique. Il deviendra l'adjoint du premier inspecteur permanent de l’aéronautique militaire: le général Rocques. Devenu général de brigade en décembre 1912, il devient lui même inspecteur permanent de l’aéronautique militaire. Il essaiera d'adapter les armes aux combats modernes. Il sera alors reconnu comme l'un des pères de l'aéronautique militaire. Les compagnies d'aéropostiers réapparaissent le 19 mai 1886 dans les quatre grands régiments du Génie, Bonaparte les ayant dissous auparavant. En 1886, 4 compagnies de dirigeables sont créées, une dans chaque régiment d'aérostiers. Elles sont regroupées le 1er avril 1904 pour former, sous les ordres du chef de bataillon Hirschauer, le 25e Bataillon du Génie.

En septembre 1909, Le Général Pierre Auguste Roques commande 5 aérostats pour l'armée et cherche le personnel adéquat pour les piloter. En hommage à Clément Ader, il décide le 29 novembre 1911 d'appeler les aérostats "avions". En 1914, Hirschauer est Général commandant une brigade d'aérostiers avec les 5e et 8eRégiments du Génie de Versailles. Il est nommé Chef d'État Major de Paris et travaille sous les ordres du Général Gallieni. Il travaille au Ministère de la Guerre mais brûle d'envie de rejoindre le front. Il commande la 29e brigade d'infanterie puis la 63e Division d'Infanterie. Promu Général de Division, il prend en charge le 18e Corps d'Armée, puis le 9e pour finir avec la IIe Armée. Il prend part aux batailles de l'Ourcq, de Champagne et de Verdun.

Il s'empare de Craonne en 1917. Il est le héros du Chemin des Dames. Il fait une entrée triomphale dans Mulhouse le 17 novembre 1918. Après l'armistice, il est nommé Gouverneur de Strasbourg puis mis à la retraite en 1919, après 45 ans de service. Il est titulaire de la Grand Croix de la Légion d’Honneur, de la Médaille militaire et d'autres décorations étrangères. La ville de Saint-Avold baptise une rue à son nom et, en 1958, une plaque est apposée sur le mur de sa maison natale à l'occasion de son centenaire. Il se présente aux élections sénatoriales en Moselle et, le 11 janvier 1920, il est élu avec 735 voix sur la liste "Union Républicaine Lorraine". Il est réélu en 1924 et en 1932.


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