La collaboration inconditionnelle

Publié le par Roger Cousin

Quisling VidkunLe collaborateur inconditionnel dit : « Je joins mes forces à celles de l'occupant parce que j'approuve ses principes et son idéal. Mon attitude n'est pas le fruit des circonstances, mais la conséquence d'une allégeance au National-Socialisme. Je suis prêt à faire des sacrifices pour la puissance occupante aussi longtemps que je pourrai servir notre cause commune. ». C'est typiquement l'attitude de Vidkun Quisling qui s'installe au pouvoir en Norvège en 1942. Dans tous les pays occidentaux, on vit apparaître ce que Rings appelle des « Hitler en miniature » et qui auraient pu ou auraient voulu jouer le même rôle que Quisling, mais que les Allemands ne mettent pas au pouvoir.

C'est le cas d'Anton Mussert aux Pays-Bas et de Frits Clausen au Danemark. Quisling, Mussert et Clausen sont les chefs de partis nazis locaux. Ils peuvent se revendiquer authentiquement nazis parce qu'ils sont considérés comme proches de la race Allemande par les nazis allemands. Dans les autres pays, il y a également des partis très proches du nazisme et qui voudraient que leurs pays deviennent de vrais alliés des Allemands. On les appelle généralement des « collaborationnistes ».

Parmi les collaborationnistes, on peut citer le parti national Flamand (VNV) de Staf De Clercq, le parti rexiste de Léon Degrelle en Wallonie, le Rassemblement national populaire de Marcel Déat et le PPF de Jacques Doriot, ou le Parti national breton. D'après Rings, aucun de ces leaders qu'il soit un pur nazi ou simplement un fasciste n'a jamais obtenu la confiance d'Hitler. Seule exception, la russe Bronislaw Kaminski qui bénéficie de la pleine confiance des occupants dans sa « République de Lokoty », près de Briansk.


Publié dans Evènements

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