La Main du diable est un film français fantastique réalisé par Maurice Tourneur, sorti en 1943, inspiré de la nouvelle de Gérard de Nerval La Main enchantée. Un homme entre dans l'auberge d'une abbaye, quelque part en pleine montagne. Il s'appelle Roland Brissot, il a la main gauche gantée et porte un coffret sous le bras. Un orage éclate, plongeant les lieux dans l'obscurité. Lorsque la lumière revient, le coffret a disparu. L'homme raconte son histoire. Un an auparavant, il était un artiste raté. La femme qu'il aimait, une dénommée Irène, le méprisait. Un jour, un restaurateur lui vendit, pour une somme ridicule, un étrange porte-bonheur : une main momifiée, placée dans un coffret. Brissot devint rapidement riche et célèbre...
La Main du diable de Maurice Tourneur
Fiche technique
Distribution
Critique du 18/10/2017 Par Cécile Mury
Genre : Fantastique.
Un soir d’orage, un inconnu frappe à la porte d’un hôtel. Il est terrifié et serre contre lui un mystérieux paquet… Un an auparavant, Roland Brissot, peintre raté, a acheté pour un sou un étrange talisman : une main coupée, dont la possession apporte fortune, amour et talent. Il ignore alors qu’il vient de conclure un marché de dupes avec le plus roué, le plus redoutable des commerçants : le diable !
Maurice Tourneur et Jean-Paul Le Chanois modernisent la nouvelle de Gérard de Nerval en conservant sa vénéneuse poésie. Plusieurs récits se répondent, comme les instruments d’une étrange mélodie. Le sortilège opère grâce à l’esthétique : ombres géantes, collages, tableaux hallucinés… Le pire se déroule toujours hors champ. Même le démon qui tourmente Roland Brissot a les allures drolatiques et modestes d’un fonctionnaire… Mais ce qui passe, le temps d’une seconde, dans son œil rusé est bien plus inquiétant que tous les Grand-Guignol. Pierre Fresnay, « damné » tour à tour goguenard, naïf, ambigu, terrifié…, est, comme toujours, extraordinaire.