Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias
Moïse Priez est né le 30 novembre 1912 à Bailleul-le-Soc dans l'Oise. Engagé volontaire en janvier 1932, il est envoyé au Tonkin en octobre 1933 au 4e Régiment d'Artillerie coloniale
et y reste en poste pendant trois ans. Promu brigadier-chef en juillet 1937, il est désigné pour l'Afrique septentrionale fin 1937. Après une année passée à Atar en Mauritanie, il est envoyé au
Niger, à la 3e compagnie de transport où la guerre le surprend. En septembre 1940, répondant à l’appel du général de Gaulle, au lendemain du ralliement de l’AEF à la France libre, il s'évade pour
rejoindre les Forces françaises libres.
Profitant d’une liaison de ravitaillement sur Dirkou, il traverse ainsi le désert du Ténéré (Sahara) seul sur 2 000 kilomètres et rejoint à Zouar, au Tchad, les hommes du colonel Leclerc. Dirigé
sur Faya-Largeau, il est affecté à la compagnie portée du Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Tchad (RTST). A Koufra, le 1er mars 1941, Moïse Priez se distingue en assurant avec son arme
individuelle la défense d'une pièce de mortiers avant d'être blessé par des éclats d'obus. Cité à l'ordre du corps d'armée, il est promu sergent en septembre 1941 et affecté au 3e peloton de la
1ère compagnie de découverte et de combat (1 ère DC) comme chef de véhicule Bedford.
Avec son peloton, sous les ordres du capitaine Troadec, il participe à la seconde campagne du Fezzan, aux opérations de Tripolitaine et, avec la Force L, à la campagne de Tunisie. Stationné au
Maroc avec la 2e DB en formation, promu sergent-chef, il se voit affecté à la section d’obusiers de la compagnie d’accompagnement du 1er Bataillon du Régiment de Marche du Tchad (RMT) avant
d'être embarqué pour l'Angleterre avec son unité. Il débarque en Normandie le 1er août 1944 et participe activement à la bataille de Normandie puis à la libération de Paris en qualité de chef
d'obusier M8.
Il prend une part active aux combats devant Strasbourg et est promu adjudant. Pourchassant l'ennemi en Allemagne, il participe à la prise du nid d'aigle d’Hitler à Berchtesgaden. La guerre
terminée, il est promu adjudant-chef en octobre 1945 avant de quitter l'Armée l’année suivante. Il se retire à Wattrelos dans le Nord. Moïse Priez est décédé le 24 janvier 1970 à Wattrelos. Ses
obsèques se sont déroulées en l'église Saint-Vincent-de-Paul à Wattrelos où il est inhumé.