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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Taufflieb Emile

Taufflieb EmileMarie Emile Adolphe Taufflieb (1857-1938), est un général français de la Première Guerre mondiale et sénateur du Bas-Rhin. Né le 22 mai 1857, à Strasbourg (Bas-Rhin), il est le fils d'Adolphe Taufflieb, ancien officier du 8e régiment de hussards et directeur d'une compagnie d'assurance, et d'Emilie Schaeffer. Après l'occupation de l'Alsace par la Prusse, ses parents ayant décidé de quitter Strasbourg, Emile Taufflieb continua ses études au lycée Condorcet à Paris.

Après avoir envisagé de préparer le concours d'entrée à l' école Polytechnique, il réussit le concours d'entrée à l'école de St-Cyr où il fut admis le 26 octobre 1876 (promotion de Plewna, 1876-1878). Nommé sous-lieutenant le 1er octobre 1878, il suit les cours de l'école d'application de cavalerie à Saumur et opte pour le 17e Régiment de Dragons en garnison à Carcassonne, qu'il rejoint en octobre 1879: affecté au 5e escadron, puis au 4e escadron, il est nommé lieutenant le 11 juin 1882, au 1er escadron. En 1883, il se marie avec Mlle Jeanne Redon et part à Saumur suivre les cours des lieutenants d'instruction. Nommé lieutenant en premier au 2e escadron du 17e Dragons, il devient officier d'ordonnance du général de Bouligny en 1886 et 1887.

En 1888, il est nommé capitaine (14 mai 1888) et prépare l'école de Guerre. Après la réussite à ce concours, il est affecté à l'État-Major de la 10e Division d'Infanterie (Orléans). En 1894, il est affecté comme capitaine en second au 2e escadron du 9e Régiment de Hussards (Marseille), mais doit très rapidement s'occuper de l'organisation de l'embarquement des troupes pour l'expédition de Madagascar. Il devient en 1896, officier d'ordonnance du général de Colbert. Nommé en 1897, capitaine commandant au 8e Régiment de Cuirassiers, puis chef d'escadrons au même régiment en 1898, il est affecté à l'État-Major du 15e Corps d'Armée en 1900. Nommé lieutenant-colonel du 3e Régiment de Dragons (Nantes) en 1903, avant de devenir sous-chef d'État-Major du 17e Corps d'Armée en 1905.

Nommé colonel du 5e Régiment de Hussards (Nancy) en 1907, il devient membre du Comité d'État-Major en 1911. En 1912, il est promu général de brigade, chef d'état-major d'armée mais a la douleur de perdre son épouse. En 1913, il prend le commandement de la 6e brigade de cuirassiers (7e Division de Cavalerie) : 11e et 12e Cuirassiers à Saint Germain en Laye. Il commande cette brigade sur le front d'août 1914 à février 1915. Le 12 février 1915, il prend le commandement de la 62e brigade d'infanterie (122e RI et 142e RI). Le 23 avril 1915, il est nommé général de division et prend le commandement de la 69e Division d'Infanterie, composée de régiments d'infanterie de réserve (251e, 254e, 267e, 287e, 306e et 332e RI). Il participe aux violents combats du mort-homme sur la rive gauche de la meuse lors de la bataille de Verdun en 1916.

Le 28 mai 1916, il prend le commandement du 37e Corps d'Armée. En mai 1917, il réprime sévèrement et efficacement une mutinerie qui agite son corps d'armée, en descendant lui même dans les creuttes pour faire remonter les mutins au front. Il est cité en exemple par Pétain. Cette action est souvent mentionnée par les historiens. Par ailleurs, en contestant les décisions de la justice militaire sur les sanctions appliquées aux mutins, il fait l'objet d'une enquête par le ministre de la guerre et de débats parlementaires virulents à huis clos à la chambre des députés en juillet 1917.

En janvier 1918, le 37e Corps d'Armée est dissous, dans le cadre de la réorganisation des unités de l'armée française. Le général Taufflieb est nommé le 19 février 1918 pour prendre le commandement du 31e Corps d'Armée en Italie, mais cette décision est annulée par Pétain. A cette époque, il se remarie avec Mme Park, une veuve américaine qui s'occupe d'un service de santé sur le front et qui met à disposition, à ses frais, sa résidence, le château d'Anel près de Compiegne en hôpital militaire. Le 27 mars 1918, il prend la commandement de la Direction des Etapes et Services du Groupe d'Armée du Nord (qui devient Groupe d'Armée du Centre le 6 juillet 1918). Il est mis à la retraite en 1919.


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