Génin René
Né le 25 janvier 1890 à Aix-en-Provence, Prosper René Génin n’eut pas à hésiter longtemps sur le choix d’une profession : précipité sur scène à trois ans, il suivit sur les routes du Midi la troupe de ses parents, comédiens ambulants qui animaient les places des villes et villages à une époque où le théâtre était avant tout une distraction populaire. Bien sûr, les farces paysannes y étaient plus prisées que les œuvres classiques, et René se lancera lui-même dans l’écriture d’œuvrettes sans prétention destinées à étoffer le répertoire de la compagnie.
Après la pénible parenthèse de la guerre, il reprend son métier de plus belle et décide de “monter” à Paris. Avant de connaître la consécration, il aura tout le temps de peaufiner sur scène les compositions cocasses qui seront sa marque de fabrique dès ses débuts au cinéma à 41 ans. Episodiquement, on le reverra sur les planches puisqu’il participe à une revue de Rip en 1947 et tient un rôle important dans «Vogue la galère» de Marcel Aymé en 1951, année où Pierre Dux le dirige dans «Le sabre de mon père». Mis en scène par Jean Wall, il rencontre Madeleine Robinson, une «Adorable Julia», au Gymnase en 1957 et paraît encore dans «La collection Dressen» en 1959 mais il faut bien dire qu’à partir de 1931, René Génin est avant tout acteur de cinéma …
Son premier film, «L’amour à l’américaine» (1931), est suivi de toute une série de courts métrages aux titres probablement plus comiques que les films eux-mêmes : «En zinc sec» ou «Quatre à Troyes» ; dans «Le centenaire» (1934), Noël-Noël joue le rôle principal mais très vite c’est Génin qui prend un coup de vieux. Il faut bien dire, comme le lui fait remarquer Gilbert Gil dans «Pierre et Jean» (1943), qu’il a nettement tendance à se déplumer. Bon copain de Fernandel dans «Ferdinand le noceur» (1935), il essaie bien de vendre des pilules de jouvence mais cela n’aura aucun impact sur sa carrière : affublé d’une perruque et d’une longue barbe blanches, on lui donne facilement 70 ans lorsqu’il philosophe au milieu des réprouvés qui hantent «Les bas-fonds» (1936). Du coup, quinze ans plus tard, il n’a guère changé dans «Juliette ou la clef des songes» (1950) lorsque, par antiphrase, il campe le Père La Jeunesse qui raconte aux amoureux fréquentant son auberge qu’il se souvient des moindres détails de leur premier rendez-vous. Mendiant dans «La charrette fantôme» (1939), il fréquente la soupe populaire de l’Armée du Salut où on l’appelle carrément le Père Eternel : toujours cette barbe blanche ! Dans «Sous le ciel de Paris» (1950), à jamais décalé dans le temps, il conduit un fiacre au milieu des voitures …
La dimension comique du personnage apparaît très vite lorsque Raimu en fait son souffre-douleur, qu’il soit un laborantin empoté dans «Vous n’avez rien à déclarer? » (1936) ou l’adjoint au maire de «Un carnet de bal» (1937). «Les jumeaux de Brighton» (1936) lui donne l’occasion de briller en frotteur de parquet dont "l'encoustique ne chèche pas assez vite". Il faut réserver un sort tout particulier à son long compagnonnage avec Fernandel, quinze films en tout, où René Génin sera un comparse brillant, parfois plus drôle que la vedette. «Le cavalier Lafleur» (1934) et «Jim la houlette» (1935) seront les premiers jalons d’une amitié qui se poursuivra jusqu’au «Crésus» (1960) de Giono. Entre temps, «François 1er» (1937) présente deux Génin pour le prix d’un, avec deux accents différents à la clé : le forain italien Cascaroni et l’aubergiste d’Amboise natif de Marseille. Il n’a pas vraiment le physique d’un Roméo mais c’est bien le prénom du cousin de «Raphaël le Tatoué» (1938) ; quant au sourd-muet d’«Ernest le rebelle» (1938), il s’appelle Démosthène et finit donc logiquement par retrouver la parole ! Petit employé amoureux de la fille du patron dans «Fric-frac» (1939), il pense pouvoir rivaliser avec Fernandel mais Hélène Robert ne prend pas garde à ce vieux rond-de-cuir. Après guerre, l’association reprend de plus belle avec «Tu m’as sauvé la vie» (1950) de Guitry, «La loi, c’est la loi» (1958) de Christian-Jaque et quatre films signés Henri Verneuil, dont «La table aux crevés» (1951) et «Le fruit défendu» (1952).
Sympathique vieux garçon, il semble le protecteur des jeunes gens comme Tino Rossi et Hélène Robert dans «Fièvres» (1942) où il finit tout de même par épouser Ginette Leclerc. Dans «Le journal tombe à cinq heures» (1942), il se fait mousser auprès de la débutante Marie Déa jusqu’à ce que le grand patron (Pierre Renoir) le remette à sa place. Gardien du tombeau de Juliette dans «Les amants de Vérone» (1948), il s’attendrit sur l’amour du couple Serge Reggiani - Anouk Aimée. Marié pour une fois, il découvre qu’il aime tendrement son épouse (Line Noro) lorsque, simple cordonnier de «Jéricho» (1945), il est pris en otage par la gestapo. Un de ses rôles les plus fameux reste celui du père Maxence, surveillant malmené par les élèves échappés de «La cage aux rossignols» (1945), qui cache son bon cœur sous un air bourru. A contre-emploi, on le dit "franc comme scorpion" en Goupi-Dicton, père de Goupi-Muguet (Blanchette Brunoy) dans «Goupi Mains Rouges» (1943) juste avant de le retrouver en maître-chanteur et assassin des «Caves du Majestic» (1944). Professeur de musique pour «Les disparus de Saint-Agil» (1938), il a tout l’air d’un oiseau de mauvais augure prompt à débiner ses collègues surtout s’ils sont étrangers comme le professeur Walter (Erich von Stroheim) car "… c’est toujours avec les étrangers que nous aurons la guerre." Lorsque «Les gosses mènent l’enquête» (1947), le concierge ivrogne du pensionnat ne semble pas très catholique si l’on en croit l’affiche où apparaît son visage aviné. Un penchant certain pour la boisson accompagne aussi le vagabond de «L’homme de nulle part» (1936), le professeur peu reluisant de «L’entraîneuse» (1938) et surtout le clochard de «L’assassin habite au 21» (1942) qui gagne à la loterie pour se faire aussitôt assassiner par le mystérieux Durand …
"On y rit, on ira !" : telle était l’injonction d’Emile Couzinet mais René Génin eut la sagesse de ne le fréquenter que le temps d’un film-calembour, «Quand te tues-tu?» (1952), préférant ralentir son activité au milieu des années 50. Il est vrai que son palmarès était déjà éloquent puisqu’il avait paru à plusieurs reprises chez de grands cinéastes comme Renoir ou Duvivier. Marcel Carné l’avait repéré dès «Jenny» (1936) avant d’en faire le balayeur goguenard de «Drôle de drame» (1937) et le concierge du «Jour se lève» (1939) ; médecin du bord dans «Le quai des brumes» (1938), il permet à Gabin de rêver un moment à une nouvelle vie. Dans «Le trésor de Cantenac» (1949), Sacha Guitry le gratifie d’un double rôle, celui de frères jumeaux et ennemis, curé et maire du même village. Ce sont d’ailleurs ses deux emplois de prédilection : il était déjà curé dans «Ramuntcho» (1937) ou «Le voyageur sans bagage» (1943) et maire dans «La ferme des sept péchés» (1948) ; on le retrouvera en maire dans «Le mouton à cinq pattes» (1954) puis en curé dans «La route Napoléon» (1953) et «Cadet Rousselle» (1954). Il tournera encore une douzaine de films jusqu’en 1964, avec de belles prestations dont «Classe tous risques» (1959) de Claude Sautet et deux seconds rôles chez Georges Franju dans «Les yeux sans visage» (1959) et «Judex» (1963).
Décédé le 24 octobre 1967 à Paris, René Génin avait joué pour la dernière fois à la télévision deux ans plus tôt : dans un épisode des «Cinq dernières minutes» («Napoléon est mort à Saint-Mandé»), il campe l’homme à tout faire d’une institution scolaire racontant au commissaire Bourrel (Raymond Souplex) comment il a découvert le cadavre de son directeur : comme au bon vieux temps des «Disparus de Saint-Agil» ou de «La cage aux rossignols», il traînait encore dans les couloirs des collèges avec cet accent chantant qui faisait sourire les pensionnaires…
Filmographie
- 1931 : L'Amour à l'américaine de Claude Heymann
- 1931 : En zinc sec de Louis Mercanton - (court métrage)
- 1933 : Deux picon-grenadine de Pierre-Jean Ducis - (court métrage)
- 1933 : Gudule de Pierre-Jean Ducis - (court métrage)
- 1933 : La Fusée de Jacques Natanson
- 1933 : Le Dernier Preux de Pierre-Jean Ducis - (court métrage)
- 1934 : La Prison de Saint-Clothaire de Pierre-Jean Ducis - (court métrage)
- 1934 : Quatre à Troyes de Pierre-Jean Ducis - (court métrage)
- 1934 : Le Cavalier Lafleur de Pierre-Jean Ducis
- 1934 : Un petit trou pas cher de Pierre-Jean Ducis - (court métrage)
- 1934 : Le Centenaire de Pierre-Jean Ducis - (court métrage)
- 1934 : L'Auberge du Petit-Dragon de Jean de Limur
- 1935 : Cocaïne de Louis S. Licot - (court métrage)
- 1935 : Le Vertige de Paul Schiller
- 1935 : Ferdinand le noceur de René Sti
- 1935 : Le Crime de Monsieur Pégotte de Pierre-Jean Ducis - (court métrage)
- 1935 : Jim la houlette d'André Berthomieu
- 1935 : Méfiez-vous des amis de Michel Einert - (court métrage)
- 1935 : Le Parapluie de Monsieur Bac de Robert Péguy - (court métrage)
- 1935 : Les Deux Docteurs de Pierre-Jean Ducis - (court métrage)
- 1935 : La Clé des champs de Pierre-Jean Ducis - (court métrage)
- 1935 : Les Gaîtés de la finance de Jack Forrester
- 1936 : Le Collier du Grand-Duc de Robert Péguy
- 1936 : Le Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir
- 1936 : Les Mutinés de l'Elseneur de Pierre Chenal
- 1936 : Haut comme trois pommes de Ladislas Vajda et Pierre Ramelot
- 1936 : Une fille à papa de René Guissart
- 1936 : Jenny de Marcel Carné
- 1936 : Les Jumeaux de Brighton de Claude Heymann : L'encaustiqueur
- 1936 : 27, rue de la paix de Richard Pottier
- 1936 : Les Bas-fonds de Jean Renoir
- 1936 : Les Croquignolle de Robert Péguy - (court métrage)
- 1937 : François Ier de Christian-Jaque
- 1937 : L'Homme de nulle part de Pierre Chenal
- 1937 : Vous n'avez rien à déclarer ? de Léo Joannon
- 1937 : Le Choc en retour de Georges Monca et Maurice Kéroul : un ouvrier
- 1937 : Nuits de feu de Marcel L'Herbier
- 1937 : La Danseuse rouge de Jean-Paul Paulin
- 1937 : Un carnet de bal de Julien Duvivier
- 1937 : Gribouille de Marc Allégret
- 1937 : Drôle de drame de Marcel Carné
- 1937 : Un déjeuner au soleil de Marcel Cravenne
- 1937 : Le Gagnant de Yves Allégret - (court métrage)
- 1938 : Orage de Marc Allégret
- 1938 : L'Innocent de Maurice Cammage
- 1938 : Nuits de prince de Vladimir Strijewski
- 1938 : Ramuntcho de René Barberis
- 1938 : Les Gens du voyage de Jacques Feyder
- 1938 : Les Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque
- 1938 : Le Quai des brumes de Marcel Carné
- 1938 : L'Accroche-cœur de Pierre Caron
- 1938 : Ernest le rebelle de Christian-Jaque
- 1938 : Sommes-nous défendus ? de Jean Loubignac
- 1938 : La Vierge folle d'Henri Diamant-Berger
- 1939 : Raphaël le tatoué de Christian-Jaque
- 1939 : Mon oncle et mon curé de Pierre Caron : le curé
- 1939 : L'Entraîneuse de Albert Valentin
- 1939 : Le Jour se lève de Marcel Carné
- 1939 : Fric Frac de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara
- 1939 : Jeunes filles en détresse de Georg Wilhelm Pabst : Le concierge du ministère
- 1939 : Dernière Jeunesse de Jeff Musso
- 1939 : La Charrette fantôme de Julien Duvivier
- 1939 : Le Paradis de Satan de Félix Gandéra
- 1940 : Sur le plancher des vaches de Pierre-Jean Ducis
- 1940 : L'Homme qui cherche la vérité d'Alexander Esway
- 1940 : Pour le maillot jaune de Jean Stelli
- 1940 : La Comédie du bonheur de Marcel L'Herbier
- 1941 : Fromont jeune et Risler aîné de Léon Mathot
- 1941 : Le Valet maître de Paul Mesnier
- 1941 : L'Appel du stade de Marcel Martin - (court métrage)
- 1942 : Fièvres de Jean Delannoy
- 1942 : Le Moussaillon de Jean Gourguet
- 1942 : Retour au bonheur de René Jayet
- 1942 : La Loi du printemps de Jacques Daniel-Norman
- 1942 : Le journal tombe à cinq heures de Georges Lacombe
- 1942 : Mademoiselle Swing de Richard Pottier
- 1942 : L'assassin habite au 21 de Henri-Georges Clouzot
- 1942 : Patricia de Paul Mesnier
- 1943 : La Bonne Étoile de Jean Boyer
- 1943 : La Chèvre d'or de René Barberis
- 1943 : À la belle frégate de Albert Valentin
- 1943 : Untel Père et Fils de Julien Duvivier
- 1943 : Goupi Mains Rouges de Jacques Becker
- 1943 : Adémaï bandit d'honneur de Gilles Grangier
- 1943 : Mon amour est près de toi de Richard Pottier
- 1943 : L'Homme de Londres de Henri Decoin
- 1943 : Pierre et Jean d'André Cayatte
- 1944 : L'aventure est au coin de la rue de Jacques Daniel-Norman
- 1944 : Le Voyageur sans bagage de Jean Anouilh
- 1944 : La Collection Ménard de Bernard Roland
- 1945 : Paméla, de Pierre de Hérain
- 1945 : Les Caves du Majestic de Richard Pottier
- 1945 : L'Invité de la onzième heure de Maurice Cloche
- 1945 : La Cage aux rossignols de Jean Dréville : Le père Maxence
- 1945 : Le Roi des resquilleurs de Jean-Devaivre
- 1945 : L'Enquête du 58 de Jean Tedesco - (court métrage)
- 1946 : Le Dernier Sou de André Cayatte
- 1946 : Au pays des cigales de Maurice Cam
- 1946 : Jéricho de Henri Calef
- 1946 : La Rose de la mer de Jacques de Baroncelli : Néel
- 1946 : Le Bateau à soupe de Maurice Gleize
- 1946 : Le Pavillon de la joie de Jean Gourguet - (court métrage)
- 1947 : Les gosses mènent l'enquête de Maurice Labro
- 1947 : Le Beau Voyage de Louis Cuny
- 1947 : La Maison sous la mer de Henri Calef
- 1947 : Le Village perdu de Christian Stengel
- 1947 : Les Amants du pont Saint-Jean de Henri Decoin
- 1948 : Fiacre 13 de Raoul André et Mario Mattoli
- 1948 : Les Bienfaits de Monsieur Ganure d'André Hugon - (court métrage)
- 1949 : Les Dieux du dimanche de René Lucot
- 1949 : Les Amants de Vérone d'André Cayatte
- 1949 : L'Inconnu d'un soir d'Hervé Bromberger
- 1949 : Les Vagabonds du rêve de Charles-Félix Tavano
- 1949 : La Ferme des sept péchés de Jean-Devaivre
- 1949 : La Passagère de Jacques Daroy
- 1949 : Tête blonde de Maurice Cam
- 1950 : Amour et Cie de Gilles Grangier
- 1950 : L'Atomique Monsieur Placido de Robert Hennion
- 1950 : Dieu a besoin des hommes de Jean Delannoy
- 1950 : Le Trésor de Cantenac de Sacha Guitry
- 1950 : Tu m'as sauvé la vie de Sacha Guitry
- 1951 : Monsieur Octave de Maurice Téboul
- 1951 : Sous le ciel de Paris de Julien Duvivier
- 1951 : Juliette ou la Clé des songes de Marcel Carné
- 1951 : Les Amants de Bras-Mort de Marcello Pagliero
- 1951 : Le Clochard milliardaire de Léopold Gomez
- 1951 : L'Aiguille rouge de Emil-Edwin Reinert
- 1951 : Le Garçon sauvage de Jean Delannoy
- 1951 : La Table aux crevés de Henri Verneuil
- 1951 : Piédalu à Paris de Jean Loubignac
- 1952 : Éternel espoir de Max Joly
- 1952 : Brelan d'as de Henri Verneuil, dans le sketch "Le mort dans l'ascenseur"
- 1952 : Le Fruit défendu de Henri Verneuil
- 1952 : La Minute de vérité de Jean Delannoy
- 1952 : Le Secret d'une mère de Jean Gourguet
- 1953 : Le Boulanger de Valorgue de Henri Verneuil
- 1953 : Le Chemin de la drogue de Louis S. Licot
- 1953 : Quand te tues-tu ? de Émile Couzinet
- 1953 : La Route Napoléon de Jean Delannoy
- 1954 : Le Mouton à cinq pattes de Henri Verneuil
- 1954 : Cadet Rousselle de André Hunebelle
- 1955 : Casse-cou, mademoiselle de Christian Stengel
- 1955 : Le Dossier noir de André Cayatte
- 1956 : Si Paris nous était conté de Sacha Guitry
- 1956 : Paris Palace-Hôtel de Henri Verneuil
- 1958 : Le désir mène les hommes de Mick Roussel
- 1958 : La loi, c'est la loi de Christian-Jaque
- 1960 : Les Yeux sans visage de Georges Franju
- 1960 : Classe tous risques de Claude Sautet
- 1960 : Crésus de Jean Giono
- 1961 : Cocagne de Maurice Cloche
- 1962 : La Chambre ardente de Julien Duvivier
- 1962 : Mon oncle du Texas de Robert Guez
- 1962 : La Salamandre d'or de Maurice Regamey
- 1963 : Judex de Georges Franju
- 1964 : Jaloux comme un tigre de Darry Cowl
- 1965 : Cent briques et des tuiles de Pierre Grimblat
Théâtre
- 1947 : Revue de Rip, mise en scène Robert Pisani, théâtre de l'Étoile
- 1949 : Les Bonnes Cartes de Marcel Thiébaut, mise en scène Pierre Bertin, théâtre Gramont
- 1949 : Tu m'as sauvé la vie de Sacha Guitry, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Variétés
- 1951 : Vogue la galère de Marcel Aymé, mise en scène Georges Douking, théâtre de la Madeleine
- 1951 : Le Sabre de mon père de Roger Vitrac, mise en scène Pierre Dux, théâtre de Paris
- 1952 : Pauvre Monsieur Dupont de Raymond Vincy, mise en scène Alice Cocéa, théâtre de l'Ambigu
- 1957 : Adorable Julia de Marc-Gilbert Sauvajon et Guy Bolton d'après Somerset Maugham, mise en scène Jean Wall, théâtre du Gymnase
- 1959 : La Collection Dressen de Harry Kurnitz, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, théâtre de la Madeleine
Télévision
- 1965 : La misère et la gloire de Henri Spade
- 1965 : Les Cinq Dernières Minutes, épisode Napoléon est mort à Saint-Mandé de Claude Loursais
- 1965 : Frédéric le gardian