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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Castro Raul

Raúl Castro Ruz (né le 3 juin 1931) est un homme politique cubain. Président par interim à partir du 31 juillet 2006, il est nommé président du Conseil d'État le 24 février 2008, succédant à son frère Fidel.

 

Castro Raul

Il a été vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense de 1959 à 2006. Il fut un des membres du mouvement du 26 juillet. Raúl Castro est le demi-frère de Fidel Castro, par leur mère, son père était un métis chinois, sergent dans l'armée et commandant de poste de garde de Birán (le village natal des frères Castro). Le père de Fidel a cependant reconnu l'enfant et lui a donné le nom de Castro Ruz. Après des études chaotiques dans des écoles jésuites de Cuba, Raúl Castro n'obtiendra pas de diplôme. Il sera séduit par le communisme après un voyage derrière le rideau de fer en 1953. Il participa activement aux émeutes estudiantines avant le départ du dictateur Fulgencio Batista. Il fut membre du groupe des attaquants du quartier Moncada et passa 22 mois en prison de ce fait. Durant son exil à Mexico, il participa aux préparations de l'expédition à bord du navire Granma, qui débarqua à Cuba le 2 décembre 1956. En tant que combattant de l'armée rebelle, il prit part à la campagne de la Sierra Maestra et, en février 1958, il eut la mission de prendre l'ancienne province orientale afin d'ouvrir le front à la colonne des guerrilleros au nord-est de ce territoire. Cette guerilla fut cependant largement inefficace.

Les frères Castro organisent une réaction armée en attaquant la caserne de Moncada le 26 juillet 1953, mais celle-ci est un désastre. Raul fut emprisonné pendant 22 mois à cause de cette opération manquée. Libéré il s'exile au Mexique puis aux États-Unis avec son frère Fidel, d'où il réorganise la résistance à Batista. On les appelle le Mouvement du 26 juillet. Il se lia d'amitié avec Che Guevara, un autre membre de la résistance. Raúl a été l'un des rares survivants du débarquement de Granma. Il a fait partie du petit groupe de survivants qui ont réussi à rejoindre un refuge dans la Sierra Maestra montagne (voir la révolution cubaine). Etant le frère de Fidel et aussi son bras droit, il va prendre plus d'importance au sein de la guerilla. Il devient le commandant de la révolution le 27 Février, 1958.

Après la chute de Batista, Raúl a été chargé de superviser l'exécution sommaire de soldats fidèles au président renversé Fulgencio Batista. Raúl Castro intégra la direction nationale des organisations révolutionnaires et le parti uni de la révolution socialiste cubaine. Il est également le second secrétaire du comité central du Parti communiste cubain depuis sa constitution en octobre 1965. En tant que ministre de la Défense, il contrôle les forces militaires cubaines, ce qui alimente les spéculations selon lesquelles il pourrait conduire un coup d'État après la mort de son frère. Raúl Castro est souvent vu comme plus dur et plus sévère que son frère.

Le 31 juillet 2006, une annonce a été faite de transférer le contrôle des responsabilités et des fonctions du gouvernement de Castro, à son frère, Raúl. Fidel Castro a été hospitalisé en raison, d'après le gouvernement cubain, d'une hémorragie gastro-intestinale, que l'on attribue au stress. Plus tard, un message du gouvernement cubain de Castro expliquant que son état de santé était stable a été publié sur la télévision d'État. Depuis le 31 juillet 2006, il assume le pouvoir suite à l'intervention chirurgicale sur son frère. Selon certains journalistes de la presse internationale, Raúl Castro n'aurait ni le charisme, ni l'éloquence de Fidel pour assurer une transition de pouvoir. Il définit alors les trois priorités de la politique des années à venir : l'alimentation, les transports, et le logement.

En 2007, il engagea un débat national, à l'instar de son frère Fidel plusieurs fois dans le passé, afin de débattre sur les problèmes du pays. Les Cubains se réunissent au sein de groupes de discussions pour évoquer des idées et présenter des doléances. Plus d'un million de personnes auraient participé à ce débat, parmi lesquelles le sociologue cubain Aurelio Alonso, sous-directeur de la revue Casa de las Americas, qui a dénoncé « un système trop étatisé, trop bureaucratisé, avec un niveau de participation populaire trop limité dans la prise de décisions ». Le chanteur Pablo Milanes, à son tour, a plaidé pour un rajeunissement du Conseil d'État : « Il faut passer le témoin aux nouvelles générations pour que celles-ci fassent un autre socialisme. »

Le 24 fevrier 2008, il a été élu chef de l'État (président du Conseil d'État) par l'Assemblée nationale du pouvoir populaire. En 2008, il a aussi signé deux accords de droits de l'homme des Nations unies, a donné la terre inutilisée d'état pour l'agriculture, a libéré beaucoup de prisonniers et a desserré des restrictions de voyage pour des Cubains. En novembre 2008, Raúl Castro a reçu le président Medvedev en décembre 2008, Raul Castro, a reçu le vice-amiral Vladimir I. Koraliov, substitut du chef de la Flotte du Nord, à la tête d’un détachement de la Marine de guerre de Russie en visite à Cuba. Il espère ainsi avoir de meilleurs relations avec la Russie.

Suite aux incidents climatiques de septembre-novembre 2008, Raúl Castro met en place une "une politique d'austérité" pour essayer de sortir de la crise économico-financière. De plus, afin d'apaiser les tensions avec les États-Unis et d'espérer diminuer l'embargo économique, il décide de rencontrer président américain élu, Barack Obama. Le 12 décembre 2009, Raúl Castro entreprend un rapprochement de plus de 3 milliards de dollars avec le Venezuela. En février 2008, c'est le frère de Fidel Castro qui devient le chef d'un régime qui bascule toujours entre le choix des réformes plus ou moins symboliques et la répression destinées à sauver le régime. Raúl Castro, longtemps commandant en chef des armées, est le leader d'un pays d'économie socialiste touché par la misère, qui connaît encore les tickets de rationnement.

Le tourisme, attiré par le tropisme tropical de l'île aux plages de rêve, au charme désuet des vieilles voitures américaines et à la culture si dynamique, reste très courtisé par le régime à la recherche de devises. L'achat de lecteurs de DVD, d'ordinateurs ou de scooters, ainsi que l'accès aux hôtels, ont été autorisés alors qu'ils furent longtemps réservés aux touristes étrangers. Peu de Cubains peuvent s'offrir ces produits de luxe. Une des réformes les plus symboliques a été l'autorisation d'accès à Internet, depuis 2 cybercafés de La Havane. Les filtres restent puissants, les sites des opposants politiques restent interdits, et le nom de chaque utilisateur est systématiquement relevé. D'autres limitations indirectes existent: le prix très élevé, la faible vitesse de la connexion. Les étudiants de l'université de La Havane ont appris cependant la suppression des 10 heures mensuelles de connexion qui leur étaient octroyées.

Des lopins de terre ont été distribués aux fermiers afin d'augmenter la production vivrière ainsi que le rendement des cultures, sans que l'on puisse parler de nouvelle réforme agraire. Les restrictions sur les voyages de citoyens hors de l'île ont été légèrement assouplies. Une lettre d'invitation depuis un pays étranger est obligatoire, elle doit être accompagnée de 140 dollars. Il faut se faire faire un passeport, pour 50 dollars de taxe. Et on attend ensuite sa carte blanche, qui permet de sortir du pays, contre 150 dollars. La réforme la plus spectaculaire reste l'abandon officiel de l’égalitarisme ou plafond salarial, destiné à dynamiser l'économie en plein marasme.

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