Aris Wilma

Publié le par Mémoires de Guerre

Wilma Aris, nom de scène de Wilma Corradi (Turin, 1937), est une actrice, showgirl et soubrette italienne du théâtre de revue des années 1950.

Wilma Aris

Wilma Aris

Carrière

Les débuts

Fille de l'actrice Mara Carisi (qui devint mère à dix-huit ans et la prénomma Wilma en hommage à Wilma Banky, actrice connue entre autres pour le film Le Fils du Cheik, avec Rudolph Valentino), à l'âge de huit ans son père abandonna la famille ; la mère, malgré les difficultés économiques qui surgissaient, éleva sa fille dans leur maison de via Susa à Turin, réussissant également à l'aider à développer ses qualités artistiques, en l'inscrivant à l'école de danse classique du maestro Grazioso Cecchetti, professeur bien connu de l'école de ballet du Teatro Regio (située via Rossini), et à l'école de piano.

Plus tard, alors que Wilma était déjà adolescente, elle fit participer sa fille à des défilés de mode en tant que mannequin et à des concours de beauté, qu'elle remporta souvent grâce à sa remarquable attractivité (par exemple Miss Cinéma) : et c'est grâce à sa beauté qu'un jour de 1951, alors qu'elle traversait la place Solferino, elle fut remarquée par Wanda Osiris, qui présentait sa revue Galanteria au théâtre Alfieri et qui l'invita à une audition, que Wilma réussit, devenant showgirl à seulement quatorze ans. Quelques jours plus tard, elle auditionne également avec la compagnie d'Erminio Macario, qu'elle réussit, mais sa mère choisit Osiris pour sa fille, car elle devait faire une tournée avec la comédienne turinoise Wilma dans toute l'Europe et pas seulement en Italie (comme avec la showgirl romaine). C'est le début d'une carrière remarquable, qui sera bientôt interrompue.

Succès

Bientôt, les journaux italiens commencèrent à parler de Wilma Aris (c'était le nom de scène qu'elle avait choisi) comme de la plus jeune showgirl italienne : le succès que la jeune fille obtint, non seulement pour sa beauté remarquable mais aussi pour ses talents de danseuse, de chanteuse et d'actrice, la conduisit à travailler avec toutes les compagnies italiennes les plus célèbres, de celle de Walter Chiari (dans Tutto fa Broadway) à celle de Carlo Dapporto dans Baracca e burattini.

Cinéma

Le débouché naturel à ce stade de sa carrière était le cinéma : ses débuts eurent lieu en 1953 avec Ci trovi in ​​galleria de Mauro Bolognini, qui remporta également un grand succès à l'étranger, notamment en France (avec le titre Une fille formidable) ; c'est aussi pour cette raison qu'elle est appelée par le réalisateur Jean Boyer pour Ces voyous d'hommes, sorti en Italie sous le titre Il paese dei campanalli, où elle joue aux côtés d'une jeune Sophia Loren. Elle joue également dans Teodora, impératrice de Byzance de Riccardo Freda (avec Gianna Maria Canale et Irene Papas), dans Gli uomini, che mascalzoni de Glauco Pellegrini (où elle retrouve Walter Chiari) et dans Viva la rivista ! par Enzo Trapani (dans lequel il travaille avec Isa Barzizza, Carlo Campanini et à nouveau Chiari et Dapporto).

Retraite

Fin 1954, Wilma se voit proposer un contrat avec la compagnie d'Ugo Tognazzi : elle pourrait bientôt atteindre les sommets du spectacle italien, mais juste à la veille de signer, elle s'enfuit de chez elle (encore mineure) pour épouser un industriel de Parme qu'elle avait rencontré quelques semaines plus tôt au Teatro Lirico de Milan, et se retire dans la vie privée. De ce mariage naquirent deux enfants, le premier né en 1955 (et Mara Carisi, à seulement 36 ans, devint l'une des plus jeunes grands-mères italiennes) ; Elle exprime ses penchants artistiques à travers la photographie, filmant les exploits de son mari qui adore participer à des courses automobiles (il participe également à certaines éditions de la Mille Miglia). À la fin des années soixante, il se sépare et s'installe à Rome.

Retour et photographe

Dans la capitale, elle commence à collaborer avec le percussionniste Karl Potter, devenant joueuse de congas et formant un orchestre entièrement féminin ; Durant cette période, il revient, bien que sporadiquement, au métier d'acteur et joue également dans L'Agnese va a morire (d'après le roman de Renata Viganò) de Giuliano Montaldo, avec Michele Placido. Elle s'installe ensuite à Londres où elle entame une nouvelle carrière de photographe, sous son vrai nom et exposant en Angleterre et au Danemark, ainsi qu'en Italie.

Filmographie

  • Ci troviamo in galleria, regia di Mauro Bolognini (1953)
  • Teodora, imperatrice di Bisanzio, regia di Riccardo Freda (1953)
  • Gli uomini, che mascalzoni!, regia di Glauco Pellegrini (1953)
  • Viva la rivista!, regia di Enzo Trapani (1954)
  • Baracca e burattini, regia di Sergio Corbucci (1954)
  • Il paese dei campanelli, regia di Jean Boyer (1954)
  • Malizia, regia di Salvatore Samperi (1972)
  • L'Agnese va a morire, regia di Giuliano Montaldo (1976)
  • Il prato, regia di Paolo e Vittorio Taviani (1979)

Article Source : https://it.wikipedia.org/wiki/Wilma_Aris

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Publié dans Acteurs et Actrices

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