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Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Camp de Ravensbrück

Ravensbrück est une ancienne commune d'Allemagne située à 80 km au nord de Berlin, où le régime nazi établit de 1939 à 1945 un camp de concentration spécialement réservé aux femmes, dans lequel vécurent aussi des enfants. Le camp est construit sur les bords du lac Schwedtsee, en face de la ville de Fürstenberg/Havel dont il fait partie depuis 1950, dans une zone de dunes et de marécages du Nord du Brandebourg. Succédant en 1939 au camp de Lichtenburg, il devient rapidement le centre de détention de femmes le plus important du pays : au moins 132 000 femmes et enfants y sont déportés, dont 90 000 sont ensuite assassinés. Le camp fournit en main-d'œuvre féminine l'ensemble des industries d'armement allemandes et les mines de sel, sur place ou au sein de l'une des 70 antennes disséminées de la mer Baltique à la Bavière. Les détenues proviennent de tous les pays d'Europe occupés par l'Allemagne, le plus grand groupe national étant composé de Polonaises. À partir d'avril 1941, des hommes y sont également détenus, mais dans un camp annexe. 

Camp de Ravensbrück
Historique

La Kinderzimmer

Les naissances d'enfants au camp étaient devenues incontrôlables en 1944 (auparavant les mères mouraient avant l'accouchement ou bien les bébés étaient tués) et c'est pourquoi la Kinderzimmer (chambre des enfants au bloc ) fut créée afin de s'occuper des nouveau-nés avec la débâcle allemande de 1944. C'est une pièce avec deux lits de deux étages superposés, jusqu'à 40 bébés y sont couchés en travers des châlits. Pas d'hygiène, pas de couche, pas de biberon, pas de tétine, la solidarité du camp apporte un peu de linge, des petites bouteilles et du lait mais n'évite pas la disparition de presque tous les enfants. Sur 500 naissances consignées à Ravensbrück, une quarantaine d'enfants seulement ont survécu. Il est difficile de dire combien d’entre eux sont nés en déportation, mais les travaux entrepris par la Fondation pour la Mémoire de la Déportation a pu recenser 23 enfants français nés à Ravensbrück dont seulement trois ont survécu : Sylvie Aylmer (03/1945), Jean-Claude Passerat (11/1944), et Guy Poirot (03/1945). 

Le camp d'Uckermark 

Ce camp, appelé dans le langage national-socialiste Camp de protection de la jeunesse (Jugendschutzlager), est un camp annexe de Ravensbrück, géré par le Reichskriminalpolizeiamt, le service central de police criminelle sous contrôle du commandant de Ravensbrück. Il est situé à environ deux kilomètres du camp principal et il comprend une quinzaine de baraquements ainsi qu'un seul bâtiment administratif. Il est soumis à la même administration que le camp pour femmes. Y ont été internées 1 200 jeunes femmes et adolescentes, classées comme « inadaptées à la communauté », « asociales » et « politiquement non fiables », en fait pour des raisons raciales, religieuses et politiques.

À partir de 1944, il est vidé des 250 filles qui y restent et change d’utilité ; il est affecté aux détenues du camp principal. On y envoie les femmes de Ravensbrück choisies lors des sélections effectuées par les SS, qui sont considérées trop faibles pour travailler, afin qu’elles puissent se « reposer ». En réalité, ce changement de camp signifiait l’extermination. Dans ce camp, les détenues sont privées de la moitié de leur ration alimentaire quotidienne voire de la totalité. De plus, elles sont forcées à rester debout en plein air de 5 à 6 heures par jour. Environ 50 prisonnières y décèdent quotidiennement. Outre la mort causée par ces conditions de détention, certaines femmes y sont fusillées et même exterminées en chambre à gaz. 

Vie du camp

Au-delà de l'organisation nazie encadrant la vie du camp, un autre encadrement, moins visible, se met en place entre détenues, imposé par les militantes communistes, qui avaient droit de vie et de mort sur les autres prisonnières (selon le témoignage de la résistante française Geneviève Moreau, binôme de Denise Jacob au Maquis des Glières). L'écrivain tchèque Milena Jesenská par exemple le subit, en refusant de s'y soumettre. 

Bordels

Des bordels étaient mis en place dans les camps de concentration de manière à augmenter la productivité des prisonniers. Cette méthode ne semble pas avoir changé quoi que ce soit au rythme de travail des déportés. Les filles présentes dans ces bordels étaient ponctionnées dans le camp de Ravensbrück. Ces femmes, souvent polonaises ou hongroises, devaient partir pour une durée d'environ 6 mois vers d'autres camps. Il arrivait aussi, bien que plus rarement, que ces femmes se portent volontaires. Elles espéraient ainsi augmenter leur chances de sortie du camp de concentration. 

L'art à Ravensbrück

Certaines formes d'art se sont développées dans le camp de concentration de Ravensbrück, malgré les circonstances. Citons quelques artistes les plus représentatives de ce camp : Violette Lecoq, France Audoul, Charlotte Delbo, Jeanne L'Herminier, Berika, Félicie Mertens, Aat Breur-Hibma et Germaine Tillion avec son opérette Le Verfügbar aux Enfers. 

Libérations de déportées

Le 1er avril 1945 la Croix Rouge Suédoise emmène 300 détenues françaises libérées vers la Suisse, échangées contre des prisonnières allemandes détenues par les troupes alliées. 

Procès

Sept procès pour crimes de guerre ont lieu de décembre 1946 à juillet 1948 où comparaissent des fonctionnaires et personnels du camp. 

Mémorial

En 1959, le Mémorial national de Ravensbrück est créé. Un musée est aménagé dans les cellules d'internement d'origine. Il évoque avec réalisme le fonctionnement et la vie du camp. À côté, on peut voir les fours crématoires et le couloir des exécutions. Un monument commémoratif a été érigé sur la berge du lac. 

Détenues et détenus

Les premières prisonnières, 974 dont au moins 137 Juives, sont transférées du camp de Lichtenburg en Saxe. À la fin de l'année 1942, la population carcérale passe à 10 000 détenues. Parmi elles, des enfants arrivés avec leurs mères juives ou roms, ou nés sur place. Leur nombre augmente considérablement entre avril et octobre 1944 ; une première vague est composée d'enfants tziganes amenés avec leurs mères après la fermeture du camp rom d'Auschwitz, suivie par les enfants polonais du ghetto de Varsovie après l'échec de l'insurrection, puis par ceux du ghetto de Budapest à la suite de la fermeture de ce dernier. La plupart meurent de dénutrition. Le nombre de prisonniers atteint plus de 45 000 en janvier 1945

Les détenues portent un triangle coloré selon leur catégorie, une lettre au centre indiquant leur nationalité : rouge pour les prisonnières politiques, jaune pour les Juives, vert pour les criminelles de droit commun, violet pour les Témoins de Jéhovah, noir pour les Tziganes et les prostituées, etc. Certaines ont le crâne rasé à l'arrivée, ce qui n'est toutefois jamais le cas des « aryennes ». En octobre 1942, toutes les détenues juives sont déportés à Auschwitz. En effet, Himmler a décidé de rendre les camps allemands Judenfrei, c'est-à-dire sans Juifs. En 1943, le camp accueille des Juives de « sang mélé ». À partir de 1944, des Juives hongroises y arrivent.

Une liste incomplète, établie par l'administration du camp, énumère 25 028 noms de femmes déportées à Ravensbrück. Elle comporte de 24,9 % de Polonaises, 19,9 % d'Allemandes, 15,1 % de Juives, 15 % de Russes, 7,3 % de Françaises, 5,4 % de Tziganes et 12,4 % d'autres origines, réparties dans les catégories suivantes : 83,54 % de politiques, 12,35 % d'anti-sociaux, 2,02 % de criminels, 1,11 % de Témoins de Jéhovah, 0,78 % de « hontes de la race » et 0,2 % d'autres cas. Cette liste est l'un des rares documents sauvés de la destruction qui précède la fuite des SS devant les forces alliées par les Mury, un groupe clandestin de scoutes polonaises formé au camp dans le but de fournir de la nourriture et des soins médicaux aux détenues les plus faibles.

Les prisonnières de Ravensbrück sont l'objet de sévices permanents, battues, astreintes au travail et assassinées lorsqu'elles n'en sont plus capables, pour un acte de rébellion ou sans raison particulière. Les prisonnières jugées inaptes au travail sont tuées par balle jusqu'en 1942. Après cette date, elles sont transférées à Auschwitz et vers d'autres centres d'extermination. Plusieurs sont exécutées à l'infirmerie du camp par injection létale. À partir de l'été 1942, des expériences médicales sont menées sur au moins 86 détenues, dont 74 polonaises. La première série porte sur l'efficacité des sulfamides dans le traitement des blessés de guerre, la seconde sur la régénération des os, muscles et nerfs et la possibilité de transplanter des os. Cinq en meurent, six sont exécutées souffrant de blessures non guéries et la plupart des survivantes gardent des séquelles à vie. Quatre d'entre elles témoignent lors du procès des médecins en 1946. En janvier 1945, entre 120 et 140 femmes tziganes sont stérilisées après s'être vu promettre d'être libérées si elles consentent à l'opération.

Les corps des détenues décédées sont brûlés au crématorium situé près de Fürstenberg jusqu'en 1943, date à laquelle les autorités SS construisent un four crématoire à proximité du camp. À l'automne 1944 vient s'y ajouter une chambre à gaz. Plusieurs milliers de détenues y sont exécutées juste avant la libération du camp en avril 1945. Les derniers assassinats se produisent le 25 avril, avec onze détenues employées au crématorium exécutées par empoisonnement.

Quand l'Armée rouge arrive le 30 avril 1945, il ne reste que 3 500 femmes et 300 hommes non évacués. Les SS ont entraîné les détenues capables de marcher, environ 20 000, dans une marche forcée vers le Nord du Mecklembourg après en avoir confié 7 000 à des délégués de la Croix-Rouge suédoise et danoise. Ils sont interceptés après quelques heures par une unité d'éclaireurs russes. Au total 123 000 femmes ont été déportées à Ravensbrück dont 18 500 Juives en majorité hongroises. 

Détenus tsiganes au travail forcé dans le camp de concentration de Ravensbrück. Allemagne, entre 1941 et 1944. - Des femmes prisonnières travaillant dans le camp de concentration de Ravensbrück en janvier 1945
Détenus tsiganes au travail forcé dans le camp de concentration de Ravensbrück. Allemagne, entre 1941 et 1944. - Des femmes prisonnières travaillant dans le camp de concentration de Ravensbrück en janvier 1945

Détenus tsiganes au travail forcé dans le camp de concentration de Ravensbrück. Allemagne, entre 1941 et 1944. - Des femmes prisonnières travaillant dans le camp de concentration de Ravensbrück en janvier 1945

Principales déportées connues
  • Yvonne Abbas (1922-2014), résistante française
  • France Audoul (1896-1977), peintre et résistante française
  • Thérèse Baton
  • Sœur Marcelle Baverez (1899-1944), religieuse et résistante, décédée à Ravensbrück le 1er novembre 1944
  • Raymonde Belot
  • Olga Benário, militante communiste, épouse de Luís Carlos Prestes.
  • Paule Bernard, née Dupont
  • Jacqueline Bévérina-Héreil, résistante, membre du Comité directeur du réseau Turma-Vengeance. Elle a été arrêtée et déportée en janvier 1944. Évacuée par la Croix-rouge en avril 1945
  • Denise Bloch, agent française du Special Operations Executive
  • Gilberte Bonneau du Martray
  • Marie Bouffa (1882-1945), résistante belge
  • Anne-Mariev Boumier, résistante du réseau Combat Zone nord
  • Aat Breur-Hibma (1913-2002), résistante et artiste néerlandaise
  • Margarete Buber-Neumann, ex-communiste allemande
  • Odette Capion-Branger
  • Annette Chalut née Weill, résistante ; présidente en 2015 du Comité international de Ravensbrück
  • Marie-José Chombart de Lauwe, résistante du réseau "Georges France 31", affectée à la Kinderzimmer
  • Grażyna Chrostowska, poétesse polonaise
  • Hortense Clews, membre de la Résistance intérieure belge
  • Bat-Sheva Dagan, écrivaine et éducatrice
  • Renée Darriet, résistante française
  • Claire Davinroy, résistante et femme politique française
  • Yvonne de Komornicka, dite Kléber, chef des Mouvements unis de la Résistance dans le Vaucluse.
  • Geneviève de Gaulle-Anthonioz
  • Arlette de Montlaur, résistante, dite Violaine, assassinée à Ravensbrück le 1er décembre 1944.
  • Charlotte Delbo (1913-1985), résistante, membre du groupe Politzer. Arrêtée le 2 mars 1942, elle est déportée à Auschwitz le 24 janvier 1943 puis transférée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Évacuée par la Croix-rouge le 23 avril 1945
  • Marthe Delpirou
  • Martha Desrumaux, épouse Manguine (18 octobre 1897 - 30 novembre 1982), syndicaliste, communiste, résistante. Arrêtée le 26 août 1941, déportée à Ravensbrück en mars 1942, libérée par la Croix-Rouge danoise en avril 1945. On la voit à son retour à l'hôtel Lutetia (seule femme devant la banderole qui prend la parole)
  • Marcelle Devilliers (1915-2007), résistante mancelle et sous-lieutenant des Francs-tireurs et partisans français
  • Catherine Dior (1917-2008), résistante et sœur du couturier Christian Dior
  • Odette Fabius, auteur de Un lever de soleil sur le Mecklembourg. Rescapée, elle est accueillie par la Suède en 1945.
  • Jacqueline Marié-Fleury, résistante, membre du réseau Défense de la France, agent de liaison du réseau Mithridate, présidente de l'Association des Déportées Internées Résistantes
  • Brigitte Friang
  • Lisa Gavric, résistante autrichienne
  • Hendrika Gerritsen (1921-1990), membre de la Résistance hollandaise
  • Germaine Guérin Dirique, résistante belge arrêtée en 1940
  • Henriette Guiral, résistante politique épouse de Pierre Paul GUIRAL chef des MUR de Tarn-et-Garonne
  • Suzanne Guiral, résistante politique fille de Pierre Paul GUIRAL chef des MUR de Tarn-et-Garonne
  • Adélaïde Hautval, médecin psychiatre, Juste parmi les Nations
  • Suzanne Hiltermann (Touty), résistante appartenant au réseau Dutch-Paris
  • Simone Jacques-Yahiel, danseuse étoile formée à Helsinki, membre du réseau Brandy
  • Alice Yahiel, danseuse de formation, mère de Simone Jacques-Yahiel, arrière petite cousine de la Petite danseuse de quatorze ans sculptée par Edouard Degas, membre du réseau Brandy
  • Milena Jesenská, journaliste, amie de Franz Kafka
  • Toto Koopman, résistante, mannequin
  • Karolina Lanckoronska, contesse polonaise, résistante (lieutenant dans l'Armée de Intérieur), historienne
  • Denise Lauvergnat, résistante du réseau Combat Zone nord
  • Mireille Lauze
  • Violette Lecoq
  • Cecily Lefort (1899-1945), membre du Special Operations Executive, transférée à Ravensbrück le 1er février 1944 après son arrestation par la Gestapo en 1943, exécutée en février 1945
  • Yvonne Le Tac, résistante française du réseau Overcloud, doyenne des rescapés (1882-1957)
  • Jeanne L'Herminier (sœur de Jean L'Herminier, officier de marine ayant quitté Toulon à bord de son sous-marin Casablanca, en 1942, alors que la flotte se sabordait)
  • Adzire Lindemann, résistante du réseau Combat Zone nord
  • Lise London
  • Yvette Lundy (1916-2019), institutrice de la Marne déportée pour avoir réalisé de faux papiers, elle a inspiré le personnage de Mademoiselle Lundi dans le film Liberté de Tony Gatlif
  • Madeleine Martinache, avocate, résistante, rescapée, puis députée du Nord
  • Micheline Maurel (1916-2009), résistante Réseau Marco Polo et écrivain français
  • Thérèse Menot (1923-2009), résistante française du réseau Combat, rescapée de Ravensbrück ;
  • Annie de Montfort (1897-1944), résistante et écrivain français
  • Marcelle Pardé
  • Jacqueline Péry, résistante française
  • Anise Postel-Vinay
  • Marie Reynoard
  • Élise Rivet
  • Marie-Louise Rivière, résistante (Combat), épouse de Marcel-Gabriel Rivière
  • Claude Rodier, Sergent-Chef des MUR d'Auvergne, normalienne, agrégée de physique, élève de Marie Curie et Paul Langevin, atomiste, morte le 10 novembre 1944, incinérée le 11 novembre 1944 au crématorium du camp.
  • Lilian Rolfe, agent féminin franco-britannique du Special Operations Executive
  • Élisabeth de Rothschild (1902-1945), arrêtée par la Gestapo en 1941, déportée à Ravensbrück et morte le 23 mars 1945
  • Noëlla Rouget, résistante française du réseau Honneur et Patrie
  • Odette Sansom, agent franco-britannique du Special Operations Executive
  • Simone Séailles (1917-1945), résistante française, membre du Special Operations Executive
  • Jane Sivadon, résistante du réseau Combat Zone nord
  • Marie Skobtsov (8 décembre 1891 à Riga - 31 mars 1945 à Ravensbrück)
  • Lucienne Soubbotnik (1911-2014), résistante française
  • Alice Soulange-Bodin
  • Simone Souloumiac, résistante, membre du réseau Charette
  • Violette Szabo, agent franco-britannique du Special Operations Executive
  • Marie Talet
  • Madeleine Tambour
  • Corrie ten Boom (1892-1983), résistante néerlandaise, écrivain
  • Eva Tichauer
  • Émilie Tillion
  • Germaine Tillion, ethnologue et résistante du réseau du musée de l'Homme
  • Marie-Claude Vaillant-Couturier, transférée d'Auschwitz à Ravensbrück au mois d'août 1944 (rescapée)
  • Hélène Vautrin, résistante du réseau Combat Zone nord
  • Denise Vernay, résistante, sœur de Simone Veil
  • Mary Helen Young (1883-1945), infirmière écossaise, membre de la résistance française
  • Louisa Aslanian (1906-1945), autrice arménienne communiste et proche des FTP-MOI, morte dans le camp le 30 janvier 1945
  • Madeleine Aylmer-Roubenne (1924-2012). Chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre avec palme, a été décorée au titre de résistante ayant grade de lieutenant dans le réseaux Mithridate. Auteur du livre J'ai donné la vie dans un camp de la mort.
  • Suzanne Mondo, résistante belge, morte la veille de la libération du camp. Jacqueline MARTIN GUYOT 30/01/14 .actrice .résistante . Décédée 02/06/1945 en s’évadant avec une amie polonaise, morte d’épuisement dans la semaine de la libération
Principaux déportés connus
  • Friedrich Brauner, résistant autrichien, arrêté par la Gestapo en 1940 puis transféré à Ravensbrück ;
  • Jean Bréjaud, résistant français, déporté à Neuengamme en août 1944 et mort à Ravensbrück le 3 mai 1945.
  • Otto Geßler, ancien ministre de la république de Weimar, interné entre 1944 et 1945 ;
  • Edmond Lailler, chef d'un réseau de la résistance française, libéré en 1945 et mort peu après à Paris ;
  • Pierre Ségala, résistant français arrêté avec son père par la Gestapo le 27 avril 1944 à Cahors, libéré le 30 avril 1945.
Max Koegel et Fritz Suhren

Max Koegel et Fritz Suhren

Personnels du camp

Commandants du camp

  • Max Koegel, officier SS Hauptsturmfuhrer, commandant du camp de son ouverture le 18 mai 1939 avec le transfert de 867 femmes depuis le camp de concentration de Lichtenburg, jusqu'en août 1942. Il dirige ensuite le camp d'extermination de Majdanek à côté de Lublin puis le camp de concentration de Flossenbürg. Il met fin à ses jours en prison, après sa capture en Bavière en juin 1946.
  • Fritz Suhren, officier SS, commandant du camp d'août 1942 à avril 1945. Sa politique est d'exterminer les femmes par le travail, les mauvais traitements et le moins de nourriture possible. Il met des prisonnières à disposition du médecin d'Himmler le Dr Karl Gebhardt pour des expérimentations médicales, et des stérilisations de Tziganes. Après s'être échappé des mains des Américains et une longue fuite, il est capturé en 1949, jugé par un tribunal militaire français, puis fusillé, à côté de Baden-Baden, le 12 juin 1950.

Gardiennes

À côté du personnel masculin, environ 150 femmes SS sont assignées à la surveillance des détenues. Pendant les six ans de fonctionnement du camp, 4 000 surveillantes (Aufseherinnen) y sont formées sous la responsabilité de :

Médecins

  • Karl Gebhardt, principal responsable des expériences médicales sur les prisonniers ;
  • Fritz Fischer, chirurgien assistant de Gebhardt ;
  • Herta Oberheuser, condamnée pour crimes contre l'Humanité ;
  • Ludwig Stumpfegger, SS et médecin d'Hitler, participe aux expérimentations sous les ordres de Gebhardt et Fischer ;
  • Friedrich Mennecke est un temps présent à Ravensbrück ;
  • Walter Sonntag y est officier SS et médecin du camp jusqu'en 1941 ;
  • Gerhard Schiedlausky a sous ses ordres Rolf Rosenthal, Herta Oberheuser, Richard Trommer et Percival Treite.
  • Martin Hellinger, médecin au camp de 1943 à 1945 ;
  • Benno Orendi, médecin roumain et officier SS ;
  • Adolf Winkelmann, a participé avec Trommer à la sélection de prisonniers destinés à la mort.
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