Marly Florence

Publié le par Mémoires de Guerre

Florence Marly est une actrice née Hana Smekalova en Tchécoslovaquie, à Obrnice le 2 juin 1919 et décédée à Glendale (Californie) le 9 novembre 1978. Certaines sources la font naître en 1919.

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Carrière

Très tôt, elle est attirée par l’art lyrique et décide de devenir chanteuse d’opéra. Malgré des cours de chant à l’Opéra de Prague, la jeune fille abandonne faute de voix. Elle entreprend des études d’art, de littérature et de philosophie à l’Université de la Sorbonne, à Paris. En 1937, Florence Marly est remarquée par le réalisateur Pierre Chenal. Aussitôt, celui-ci tombe follement amoureux et lui confie un petit rôle dans son nouveau film: «L’alibi», aux côtés de Erich von Stroheim et Albert Préjean. Elle est élue par le public français comme étant la plus belle fille du monde et quelques mois plus tard, elle épouse son Pygmalion, de quinze ans son aîné. Au cours des années trente, Florence tourne dans trois autres films de Chenal: «L’affaire Lafarge» (1937) avec Pierre Renoir, «La maison du Maltais» (1938) avec Louis Jouvet et «Le dernier tournant» (1939) avec Michel Simon

En juin 1940, le couple Marly-Chenal s’enfuit de Paris, et après maintes péripéties, s’installe à Buenos Aires, en Argentine. La renommée de Florence lui permet de renouer rapidement avec le milieu cinématographique argentin et tourne trois films en vedette, dont «Voyage sans retour» (1944) sous la direction de son époux. En 1946, le conflit terminé, le couple regagne la France. Florence joue dans «Les maudits» de René Clément. L’année suivante, le film est en compétition au Festival de Cannes et y remporte un prix. Après un cours passage dans son pays natal, le temps d’y tourner un film, elle décide de tenter sa chance à Hollywood suite à une proposition des studios Paramount. Elle est alors engagée pour donner la réplique à Ray Milland dans «Verdict secret» (1948) puis à Humphrey Bogart dans «Tokyo Joe» (1949). Au début des années cinquante, Florence Marly s’investit personnellement en se produisant sur scène, pour les troupes américaines en Corée. Elle profite de son séjour en Asie, pour tourner au Japon dans «Tokyo file 212» des frères Dorrell et Stuart McGowan.

En 1952, elle apparaît dans une production de R.G. Springsteen, puis part au Chili pour «El ídolo», toujours réalisé par Chenal. Quand elle essaie de renouveler son visa pour les Etats-Unis au consulat de Santiago, il est refusé sous prétexte de sympathie avec le parti communiste. Son nom a malencontreusement été confondu avec Anna Marly, une chanteuse de Cabaret, d’origine russe. Après plusieurs années de bataille, au cours desquelles elle vend tous ses biens pour survivre, Florence s’installe au Mexique et divorce de Chenal. Elle obtient enfin, en 1956, un visa américain. La même année, elle se remarie avec le Comte Adolf Degenhart von Wurmbrand-Stuppach, un aristocrate autrichien. Ce mariage se solde par un nouveau divorce quelques années plus tard. À la fin des années soixante, Florence interprète des seconds rôles dans des films d’horreur médiocres. Elle abandonne sa carrière en 1973, après le tournage de «Space boy», un cours métrage dont elle écrit le scénario et compose la musique. Florence Marly décède le 9 novembre 1978, à Glendale, en Californie, terrassée par une crise cardiaque.

Filmographie

Publié dans Acteurs et Actrices

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