Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Revue de presse de l'Histoire - La Seconde guerre mondiale le cinéma les acteurs et les actrices de l'époque - les périodes de conflits mondiales viètnamm corée indochine algérie, journalistes, et acteurs des médias

Tojo Hideki

Hideki Tōjō né le 30 décembre 1884 et mort le 23 décembre 1948 est un général et homme d'État japonais. Il fut le Premier ministre de l'Empire du Japon durant la Seconde Guerre mondiale, de 1941 à 1944, et fut condamné à mort par le Tribunal de Tokyo

Tojo Hideki
Carrière

Hideki Tōjō est né à Tokyo (Japon), en 1884. Il était le troisième fils de Hidenori Tōjō, un lieutenant général (général de division) dans l'Armée impériale japonaise. Les deux grands frères de Tōjō moururent avant sa naissance. En 1909, il se maria avec Katsuko Itō, avec qui il eut trois fils et quatre filles. En 1899, Hideki entra à l’école des cadets de l’armée. Lorsqu'il obtint son diplôme de l'Académie militaire japonaise (10e sur 363 cadets) en mars 1905, il fut nommé sous-lieutenant dans l'infanterie de l'IJA. Tojo participa à l'indignation générale au Japon lors du Traité de Portsmouth, qui mettait fin à la guerre entre la Russie et le Japon et que le peuple japonais considérait comme une trahison tout comme la guerre. Le Traité de Portsmouth était si impopulaire qu'il a déclenché des émeutes anti-américaines connues sous le nom de Hibiya. À l'époque, Les Japonais avaient compris que la guerre avec la Russie avait poussé leur pays au bord de la faillite et la plupart des Japonais pensaient que c'était le président américain Theodore Roosevelt qui avait négocié le Traité de Portsmouth et trompé le Japon.

En 1905, il sortit de l'Académie militaire impériale de Tokyo et entra dans l'armée comme sous-lieutenant d'infanterie. Il gravit rapidement les échelons dans l'armée ; en 1915, il sortit avec d'excellentes notes. Ce qui lui valut d'être chargé de cours. En 1919, il entreprit de voyager en Europe (Suisse, Allemagne). Dans les années 1920, Tōjō fut membre du Tōseiha (« groupe de contrôle », pour reprendre le nom que lui donnèrent ses adversaires), en compagnie de Kazushige Ugaki, Hajime Sugiyama, Kuniaki Koiso, Yoshijirō Umezu et Tetsuzan Nagata. Ils représentaient l'aile conservatrice modérée en opposition au Kōdōha (« groupe de bienveillance impérial »), guidé entre autres par Sadao Araki, dont l'objet était le renversement des structures en place et la dissolution des zaibatsu. Les deux factions étant issues de la Société de la Double Feuille, une société secrète adepte de l'ultranationalisme. En 1935, Tōjō fut promu colonel, à la tête de la kempeitai (la police de l'Armée) du Kantōgun (aussi connue sous le nom d'armée du Guandong) dans l'État fantoche de Mandchoukouo. Pendant l'incident du 26 février, Tōjō s'opposa à la tentative de putsch du Kōdōha, matée sous les ordres de l'empereur Hirohito. À la suite de cet incident, le Tōseiha put effectuer des purges dans l'armée visant les officiers radicaux et les instigateurs du putsch furent jugés et exécutés.

Du 1er mars 1937 au 30 mai 1938, Hideki Tōjō est chef d'état-major de l'armée du Kwantung, sous les ordres du général Ueda Kenkichi, chef de l'armée du Kwantung. En 1938, Tōjō fut promu vice-ministre de l'Armée. De décembre 1938 à 1940, il fut inspecteur général du Service aérien de l'Armée impériale japonaise. Il était également responsable des services secrets japonais avant et pendant la guerre du Pacifique, maintenant des contacts indirects avec Kōki Hirota, dirigeant de la Société du Dragon noir et d'autres sociétés secrètes. Comme nombre de militaires et de membres de la famille impériale, il était favorable à l'adhésion du Japon à l'Axe, aux côtés de l'Allemagne et l'Italie. Pendant son séjour au ministère de l'Intérieur, Tōjō dirigea la Keishichō (police de Tokyo). Nommé ministre de l'Armée en 1940 par Fumimaro Konoe, il resta à ce poste dans le troisième cabinet de Konoe. Après la démission de Konoe en 1941, Tōjō fut nommé Premier ministre par l'empereur Hirohito tout en demeurant ministre de l'Armée impériale japonaise. Cependant, après une série de défaites, culminant avec la chute de Saipan, il fut abandonné par ses partisans et remercié par Hirohito le 18 juillet 1944. Il se retira alors de la première liste de réserve et du gouvernement. 

Tojo Hideki
Arrestation et procès

Après la capitulation sans condition du Japon en 1945, le général américain Douglas MacArthur a ordonné l'arrestation des criminels de guerre présumés. Figurant sur cette liste, Tōjō fut arrêté le 11 septembre 1945 dans sa maison de Setagaya encerclée par la police militaire accompagnée de journalistes et de photographes de presse. Peu avant l'assaut de la police militaire, Tōjō tenta en vain de se suicider par balle. Lors du procès de Tokyo, Tōjō déclara lors de son premier interrogatoire que « nul ne pouvait s'opposer à l'empereur », impliquant que seul Hirohito pouvait prendre des décisions telles que de bombarder Pearl Harbor ou mettre fin à la guerre. 

Après un ajournement de l'audition, Tōjō succomba aux pressions du procureur en chef Joseph Keenan et se rétracta en affirmant lors d'un second interrogatoire que son empereur avait toujours été un homme de paix. Condamné pour crimes de guerre par le tribunal de Tokyo en 1948, il fut pendu le 23 décembre 1948. Le surnom de Tōjō était « le Rasoir » (« Kamisori »). La petite-fille de Hideki Tōjō, Yūko Tōjō, fut une ultranationaliste d'extrême droite et un espoir politique. Elle défendait que la guerre menée par le Japon était un acte de légitime défense et que son grand-père fut injustement jugé en tant que criminel de guerre. 

Décorations

Japonaise

  • Grand Cordon of the Order of the Sacred Treasure (July 7, 1937; Third Class: September 29, 1928; Fourth Class: June 25, 1920; Fifth Class: May 31, 1913; Sixth Class: April 1, 1906)
  • Grand Cordon of the Order of the Rising Sun (April 29, 1940; Second Class: April 29, 1934; Fourth Class: November 1, 1920)
  • Order of the Golden Kite, 2nd Class (April 29, 1940)

Etrangères

  • Grand Cordon of the Grand Order of the Orchid Blossom, Manchukuo
  • Grand Cordon of the Order of the Illustrious Dragon, Manchukuo
  • Grand Cordon of the Order of Auspicious Clouds, Manchukuo
  • Grand Cordon of the Order of the Pillars of State, Manchukuo
  • Order of Chula Chom Klao, Thailand
  • Knight Grand Cordon (Special Class of Order of the White Elephant), Thailand
  • Grand Cross of the Order of the German Eagle, Germany
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article