Badinter Robert
Robert Badinter est un homme politique, juriste et essayiste français né le 30 mars 1928 dans le 16e arrondissement de Paris et mort dans la nuit du 8 au 9 février 2024 dans la même ville. Professeur de droit privé et avocat au barreau de Paris, il se fait connaître du grand public pour son combat contre la peine de mort dont il soutient l'abolition devant le Parlement en 1981. Proche de François Mitterrand et membre du Parti socialiste, il est successivement garde des Sceaux de 1981 à 1986, président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995 et sénateur des Hauts-de-Seine de 1995 à 2011. Tout au long de son engagement politique, il prend position pour la réinsertion des détenus, pour une série d'évolutions du Code pénal ainsi que pour la lutte contre l'antisémitisme et l'homophobie.
Jeunesse
Son père, Samuel dit Simon, Badinter, né en 1895, arrivé en France en 1919, est issu d'une famille juive de Bessarabie (raion de Telenești). En 1920, il suit les cours de l'Institut commercial de l'université de Nancy, où il obtient le diplôme d'ingénieur commercial. Il s'établit commerçant en pelleteries en gros à Paris (société Paris-New York) et demeure cité de Trévise . Il épouse le 7 juin 1923 à Fontenay-sous-Bois, Shiffra (dite Charlotte) Rosenberg, originaire comme lui de Bessarabie. La cérémonie religieuse a lieu à la synagogue Nazareth dans le 3e arrondissement de Paris. Ils sont naturalisés français en janvier 1928. Simon Badinter est arrêté par la Gestapo lors de la rafle de la rue Sainte-Catherine à Lyon le 9 février 1943. Robert Badinter, 14 ans, qui part à la recherche de son père manque d'être, lui aussi, arrêté. Son père est déporté depuis le camp de Drancy par le convoi n° 53 du 25 mars 1943. Il meurt peu après au camp de Sobibor. Son oncle Naftoul Rosenberg est déporté et ne revient pas du camp d'Auschwitz-Birkenau. Sa grand-mère maternelle Idiss 6 décède d'un cancer à Paris en 1942.
De 1936 à décembre 1940, Robert Badinter est élève au lycée Janson-de-Sailly à Paris. De mars 1943 à août 1944, il trouve refuge, avec sa mère, Charlotte Rosenberg, et son frère, Claude Badinter, à Cognin en périphérie de Chambéry, où il entre au lycée Vaugelas, inscrit avec de faux papiers, portant le nom de Berthet. Robert Badinter effectue ses études supérieures aux facultés de lettres et de droit de l'Université de Paris, où il obtient une licence de lettres en 1947 et une licence de droit en 1948. Il bénéficie d'une bourse du gouvernement français pour compléter sa formation aux États-Unis, et obtient, en 1949, la maîtrise en arts de l'université Columbia. De 1957 à 1965, il est marié à l'actrice Anne Vernon. En 1966, il épouse en secondes noces la philosophe et écrivaine Élisabeth Bleustein-Blanchet, fille de Marcel Bleustein-Blanchet, fondateur de Publicis, et de Sophie Vaillant, arrière-petite-fille du député socialiste et communard Édouard Vaillant. Ils ont ensemble trois enfants.
Carrière professionnelle
Revenu en France, il s'inscrit comme avocat au barreau de Paris en 1951 et commence sa carrière comme collaborateur d'Henry Torrès. Il obtient un doctorat en droit à la faculté de droit de Paris en 1952 avec une thèse sur « Les conflits de lois en matière de responsabilité civile dans le droit des États-Unis », sous la direction de Jean-Paulin Niboyet. En mai 1963 à Dakar, il défend le ministre des Finances sénégalais, Valdiodio N'diaye, accusé de « tentative de coup d'État » par le président de la République Léopold Sédar Senghor, dans le cadre de la crise politique de décembre 1962. Ayant réussi en 1965 à l'agrégation de droit privé, il devient professeur et enseigne aux universités de Dijon (1966), Besançon (1968-1969) puis Amiens (1969-1974), avant d'être nommé, en 1974, à l'université Paris I, où il enseigne à l'École de droit de la Sorbonne jusqu'en 1994, date à laquelle il devient professeur émérite.
Parallèlement à sa carrière universitaire, il fonde en 1965 avec Jean-Denis Bredin le cabinet d'avocats Badinter, Bredin et partenaires, où il exerce jusqu'à son entrée dans le gouvernement en 1981. Il participe à la défense du baron Édouard-Jean Empain après l'enlèvement de celui-ci et exerce autant comme avocat d'affaires (Coco Chanel, Boussac, talc Morhange, Empain, l'Aga Khan, etc.) que dans le secteur du droit commun. En 1972, il est le défenseur de Roger Bontems, mais ne parvient pas à éviter la peine de mort à son client pour qui la Cour n'avait retenu que la complicité dans l'affaire du meurtre d'une infirmière et d'un gardien de la centrale de Clairvaux. Cet événement marque le début de son long combat contre la peine de mort et explique le fait qu'il accepte de co-défendre Patrick Henry, qui avait tué un garçon de sept ans en 1976. Grâce à sa plaidoirie contre la peine de mort en 1977, il sauve Patrick Henry de la peine capitale, ce dernier étant alors condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Par la suite, toujours dans le cadre de sa lutte contre la peine capitale, il défendra et évitera également la mort à :
- Michel Bodin, en novembre 1977 (avec Me Nicole Pollak – fille de Me Émile Pollak – et Me Assicaud), coupable de l'assassinat d'un retraité (sans torture) le 28 novembre 1975 ;
- Mohamed Yahiaoui, en décembre 1978, coupable du meurtre d'un couple de boulangers le 27 décembre 1975 ;
- Michel Rousseau, en janvier 1979, coupable du meurtre d'une enfant de sept ans le 1er avril 1976, alors qu'il était ivre ;
- Jean Portais, en février 1979, septuagénaire déjà condamné deux fois aux assises pour d'autres faits, coupable du meurtre d'une jeune femme lors du braquage d'une bijouterie, puis du meurtre d'un policier qui l'avait interpellé, crimes qui remontent à 1968-1969 ;
- Norbert Garceau, en mars 1980 (avec Me René Catala et Me Matthieu, bâtonnier d'Albi), coupable (récidiviste) du meurtre d'une jeune femme le 9 janvier 1978. En 1953, il avait étranglé une jeune fille de quinze ans et avait été condamné à la réclusion criminelle à perpetuité, puis libéré en 1972.
En 1973, il publie chez Grasset son récit L'Exécution. En 1974, il défend sans succès le joueur américain de tennis Jimmy Connors contre la Fédération française de tennis et son président Philippe Chatrier qui lui avait interdit de jouer le tournoi de Roland-Garros parce que sous contrat avec la World Team Tennis. Connors gagna cette année-là les trois autres tournois du Grand Chelem de tennis, il ne réussit ensuite jamais le Grand Chelem. Il défend également la milliardaire Marie Christine von Opel, condamnée le 18 juin 1980 par la chambre correctionnelle de cour d'appel d'Aix-en-Provence à cinq années d'emprisonnement pour une affaire de stupéfiants et libérée le 13 août 1981 avec vingt autres femmes détenues, par une grâce du président de la République François Mitterrand proposée par Robert Badinter, devenu entre-temps ministre de la Justice. En octobre 1979, il défend le directeur de la société Givaudan, Hubert Flahaut, dans l'affaire du talc Morhange, qui avait provoqué la mort de nombreux nourrissons sept ans auparavant. Il déclare alors à ce propos : « Ce n'est pas une société qui est jugée, mais un homme, je me sens un devoir de défendre cet homme ».
En 1981, tous les condamnés de ce procès bénéficieront de la loi d'amnistie votée par la nouvelle Assemblée nationale. Son dernier procès avant de devenir ministre de la Justice est celui contre le négationniste Robert Faurisson, qu'il fait condamner en 1981 pour avoir « manqué aux obligations de prudence, de circonspection objective et de neutralité intellectuelle qui s'imposent au chercheur qu'il veut être » et avoir « volontairement tronqué certains témoignages ». Et cela avant la loi Gayssot, qui date de juillet 1990 et qui qualifie de délit le fait de contester l'existence d'un crime contre l'humanité jugé par le Tribunal militaire international de Nuremberg. De 1986 à 1991, il anime avec l'historienne Michelle Perrot un séminaire sur la prison sous la Troisième république à l'École des hautes études en sciences sociales. La Prison républicaine (1871-1914) qu'il publie en 1992 vient conclure ce cycle de travail.
Carrière politique
Sa carrière politique débute comme ministre de la Justice (du 23 juin 1981 au 18 février 1986). À ce poste, il présente à l'Assemblée nationale, le 17 septembre 1981 — au nom du gouvernement de la République —, le projet de loi abolissant la peine de mort. Il porte également des projets de lois, issus des 110 propositions du candidat Mitterrand comme :
- la suppression des juridictions d'exception comme la Cour de sûreté de l'État et les tribunaux des Forces Armées en temps de paix ;
- permettre à tout justiciable de porter un recours devant la Commission et la Cour européenne des droits de l'homme ;
- le renforcement des libertés individuelles par la suppression de la disposition légale pénalisant les relations homosexuelles avec un mineur pour des âges où les relations hétérosexuelles étaient légales, etc. ;
- l'amélioration du droit des victimes, notamment à travers la loi du 5 juillet 1985 : création d'un régime spécial d'indemnisation des victimes d'accidents de la circulation ;
- le développement des peines non privatives de libertés par l'instauration des jours-amende et des travaux d'intérêt général pour les délits mineurs.
Il relance en 1985 la commission de révision du Code pénal instituée par Valéry Giscard d'Estaing en 1974 et qui avait cessé de fonctionner après l'élection de François Mitterrand, en 1981. François Mitterrand, président de la République, le nomme président du Conseil constitutionnel en mars 1986 ; il occupe cette fonction jusqu'en mars 1995. Il fait du Conseil constitutionnel un « bloc » rigide face aux majorités de droite, notamment contre les lois Pasqua-Debré, Charles Pasqua mettant alors en cause son impartialité lorsque le Conseil annule huit articles de sa loi sur l'immigration. Le président hésite à le nommer Premier ministre en 1992, optant finalement pour Édith Cresson après avoir également pensé à Roland Dumas. Lors du renouvellement du Sénat du 24 septembre 1995, il est investi par son parti face à la sortante Françoise Seligmann et devient l'unique sénateur PS des Hauts-de-Seine. Il est réélu en 2004. Au niveau international, il préside la « Commission d'arbitrage pour la paix en Yougoslavie » (communément appelée Commission Badinter) qui est créée le 27 août 1991 par la Communauté européenne.
Avec quatre autres présidents de cours constitutionnelles européennes, la commission Badinter rend, de novembre 1991 à janvier 1993, quinze avis sur les problèmes juridiques qu'entraîne la sécession de plusieurs États de l'ancienne Yougoslavie. Ces avis ont notamment permis de préciser certains points comme l'existence et la reconnaissance des États, les règles de succession et de respect des traités internationaux par ces derniers et la définition des frontières. En 1991, il participe à l'élaboration de la Constitution de la Roumanie. Depuis 1995, Robert Badinter est président de la Cour européenne de conciliation et d'arbitrage de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Il est membre du conseil d'administration de l'Institut français des relations internationales (IFRI). Plusieurs promotions portent son nom.
Depuis 2011
À l'expiration de son mandat de sénateur, Robert Badinter profite de son temps libre pour donner naissance à « un projet conçu depuis longtemps ». En effet, assisté de deux autres professeurs de droit, il crée un cabinet de consultations juridiques nommé Corpus consultants, destiné à répondre à des questions précises que des juristes uniquement leur soumettent. Ce cabinet est composé de membres tous professeurs agrégés de droit et reconnus dans leur domaine. En 2013, il écrit le livret de l'opéra Claude, inspiré du roman Claude Gueux de Victor Hugo. Depuis le décès de Maurice Faure le 6 mars 2014, Robert Badinter est le doyen des ministres de la Justice français. En juin 2015, il publie Le Travail et la Loi avec le juriste Antoine Lyon-Caen, un ouvrage qui plaide pour réformer le Code du travail. En novembre 2015, le Premier ministre Manuel Valls lui confie pour mission de fixer en deux mois les grands principes de ce nouveau « Code du travail », qui devait entrer en vigueur en 2018.
Actions politiques
Son combat pour l'abolition de la peine de mort commence véritablement après l'exécution de Roger Bontems, le 28 novembre 1972. Bontems avait été le complice de Claude Buffet dans la prise d'otage d'un surveillant et d'une infirmière à la centrale de Clairvaux. Durant l'assaut, Buffet égorgea le surveillant et l'infirmière. Il avait été établi durant le procès que l'auteur des deux meurtres était Buffet. Mais les jurés décidèrent de condamner l'un et l'autre à la peine de mort sur la base de la corréité. Cette condamnation — le fait qu'une personne qui n'avait pas tué puisse être tuée par la justice — révolta Robert Badinter allait au-delà même de l'antique loi du talion. Déjà partisan de l'abolition (par exemple dans les années 1960 lors de sa participation à l'émission de Pierre Desgraupes et Pierre Dumayet, Lectures pour tous, où il réprouve avec véhémence la peine capitale), c'est à partir de cette exécution qu'il devint un partisan déterminé de l'abolition de la peine de mort. C'est principalement pour cette raison qu'il accepta de défendre Patrick Henry. Durant le mois de janvier 1976, le petit Philippe Bertrand, âgé de huit ans, fut enlevé. Quelques jours plus tard, Patrick Henry fut interpellé par la police. Il désigna lui-même le dessous de son lit, où se trouvait le corps de Philippe, enveloppé dans une couverture.
Ce qui révolta le plus l'opinion publique française fut le comportement de Henry durant l'enquête, avant son interpellation définitive. Quelques jours après l'enlèvement de l'enfant, les policiers suspectaient déjà Henry mais, faute de preuve, avaient dû le relâcher. Le criminel s'exhiba ensuite devant les caméras pour dire à qui voulait l'entendre que les kidnappeurs et les tueurs d'enfants méritaient la mort. Au côté de Robert Bocquillon, Badinter assura la défense de Henry. En accord avec Bocquillon dont la plaidoirie devait se concentrer sur la personnalité d'Henry, Robert Badinter plaida en forme de réquisitoire contre la peine de mort. Il explique dans L'Abolition que sa stratégie était de mettre les jurés face à leur responsabilité en replaçant leur choix de mort ou non au centre des débats, puisque la culpabilité était de son côté évidente. Il s'appuya notamment sur une formule marquante qu'une lettre de Buffet au Président Pompidou lui avait inspiré : « Guillotiner ce n'est rien d'autre que prendre un homme et le couper, vivant, en deux morceaux. ». Henry échappa à la peine capitale et fut condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Après un tel verdict, on aurait pu croire qu'aucun tribunal français ne prononcerait plus de condamnation à mort. Ce ne fut pas le cas. Néanmoins l'affaire permit de lancer un vrai débat, et le visage de Robert Badinter devint celui des partisans résolus de l'abolition de la peine de mort.
Entre l'affaire Patrick Henry, condamné en 1977, et l'abolition de la peine de mort en 1981, deux personnes furent exécutées, (Jérôme Carrein et Hamida Djandoubi). Cinq accusés, défendus par Robert Badinter entre 1978 et 1980, échappèrent à la guillotine. Badinter participa activement aux deux campagnes présidentielles de François Mitterrand (celles de 1974 et 1981). Cette fidélité lui ouvrit naturellement les portes de l'hôtel de Bourvallais en tant que garde des Sceaux, ministre de la Justice du gouvernement de Pierre Mauroy. L'une de ses premières actions législatives a été d'avoir eu « l'honneur, au nom du gouvernement de la République, de demander à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort en France » en présentant et défendant le projet de loi visant à abolir la peine de mort en France. Ce projet de loi fut adopté par l'Assemblée nationale, le 18 septembre 1981 (par la majorité de gauche, mais aussi certaines voix de droite dont celles de Jacques Chirac et de Philippe Séguin), puis par le Sénat le 30 septembre 1981, et devint la loi no 81-908 du 9 octobre 1981, promulguée le lendemain.
Bien que la peine de mort n'existe plus en France et dans la grande majorité des pays de l'Europe, de nombreux pays continuent de l'appliquer (notamment la Chine et les États-Unis). C'est pour cette raison que Robert Badinter continue son combat. Il a été notamment l'un des animateurs du premier Congrès mondial contre la peine de mort qui s'est déroulé à Strasbourg du 21 juin au 23 juin 2001. Le 31 décembre 2006, au lendemain de l'exécution de l'ancien dictateur irakien, Saddam Hussein, Robert Badinter estime que cet acte constitue « une faute politique majeure ». D'abord, au regard de la justice pour l'ensemble des crimes pour lesquels l'ancien dictateur ne fut pas jugé. Ensuite, au regard de l'avenir déjà assombri de l'Irak, il considère que cette exécution risque d'aggraver la dislocation du pays. Il rejette ainsi la notion « d'étape importante pour la démocratie » que constituerait la mort de Saddam Hussein pour l'administration Bush. Il soutient, le 7 février 2007, devant le Sénat, le projet de loi constitutionnelle visant à inscrire l'abolition de la peine de mort au sein de la Constitution, permettant ainsi à la France de ratifier deux traités rendant impossible le rétablissement de la peine de mort en France par une simple loi. Un téléfilm, L'Abolition, sur son combat contre la peine de mort basé sur ses deux livres (L'Exécution et L'Abolition) est diffusé en deux parties sur France 2 en janvier 2009 et février 2009, avec Charles Berling dans le rôle de Robert Badinter.
La dépénalisation des relations homosexuelles avec les mineurs de plus de quinze ans est une promesse de François Mitterrand lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 1981. Le 20 décembre 1981, Robert Badinter marque aux côtés de Gisèle Halimi, rapporteuse de la proposition de loi, la communauté homosexuelle avec son discours devant l'Assemblée nationale. Après six mois de débats, l'Assemblée nationale vote le 27 juillet 1982 la loi du 4 août 1982 qui abroge l’alinéa 2 de l’article 331 du Code pénal. Créé sous le régime de Vichy et maintenu par le gouvernement provisoire de la République française par l’ordonnance du 8 février 1945, cet alinéa a établi une distinction discriminatoire dans l'âge de la majorité sexuelle, défini à 21 ans pour les rapports homosexuels, âge ramené à dix-huit ans en 1974, alors que pour les rapports hétérosexuels, la majorité était de treize ans puis de quinze ans. Durant les années où il est ministre de la Justice, plusieurs autres lois discriminatoires en fonction des mœurs des personnes seront également abrogées. Au-delà de son action en France, l'ancien garde des Sceaux a pris position pour une « dépénalisation universelle de l'homosexualité ».
Avec la ratification de l'article 25 de la Convention européenne des droits de l'homme, article accordant le droit de requête individuel des particuliers à l'encontre de la France, le 2 octobre 1981, la France devient partie intégrante de la Convention.
Prises de position
En 1989, Robert Badinter a participé à l'émission Apostrophes consacrée aux droits de l’homme, en présence du 14e dalaï-lama. Robert Badinter parle de la disparition de la culture tibétaine comme d'un « génocide culturel » au Tibet. À cette occasion, il qualifiait d'« exemplaire » la résistance non-violente tibétaine. Robert Badinter a par la suite rencontré le dalaï-lama à de nombreuses reprises, notamment en 1998, où il le qualifia de « champion des droits de l'homme », en 2008, et en 2009 où il prononça un discours lors d'une conférence à Bercy. Robert Badinter a été membre et vice-président du « Groupe d'information international sur le Tibet » du Sénat.
Il est opposé à l'entrée de la Turquie au sein de l'Union européenne. Il estime que la situation géographique de la Turquie n'est pas une bonne chose pour l'UE et que son intégration n'a jamais été un de ses buts : « En vertu de quoi l'Europe devrait-elle avoir des frontières communes avec la Géorgie, l'Arménie, la Syrie, l'Iran, l'Irak, l'ancien Caucase, c'est-à-dire la région la plus périlleuse en ce moment ? Rien dans le projet des pères fondateurs ne prévoyait cette extension, je n'ose pas dire cette expansion. ».
En janvier 2001, un débat a opposé Serge Klarsfeld et Robert Badinter à propos de la libération de Maurice Papon, condamné en 1998 à dix ans de réclusion criminelle pour complicité de crimes contre l’humanité, et dont les avocats réclamaient la mise en liberté pour raison médicale. Tandis que Serge Klarsfeld invoquait « l'exemplarité de l'accomplissement de la peine », Robert Badinter déclarait : « il y a un moment où l'humanité doit prévaloir sur le crime ». Le rapport médical décrivant Maurice Papon comme « impotent et grabataire » parut à beaucoup démenti quand il quitta, à pied, la prison de la Santé en septembre 2002. La libération de Maurice Papon avait été rendue possible par la loi « Kouchner » du 4 mars 2002, qui prévoit que les prisonniers peuvent être libérés si leur état de santé est durablement incompatible avec le maintien en détention. Maurice Papon fut le deuxième détenu en France à en bénéficier. Après trois ans de prison, il passera les cinq dernières années de sa vie dans son pavillon de Gretz-Armainvilliers.
En septembre 2008, Robert Badinter montre son scepticisme quant à la dépénalisation de l'euthanasie devant la mission parlementaire sur la fin de vie. Il juge la loi du 22 avril 2005 sur la fin de vie comme satisfaisante et déclare que « le droit à la vie est le premier des droits de l'homme [...] constituant l'un des fondements contemporains de l'abolition de la peine de mort ».
Il prend position contre la rétention de sûreté, qui vise à permettre dans certains cas l'internement de criminels à leur sortie de prison en raison de leur dangerosité constatée par des psychiatres ou/et des magistrats et non pour les actes qu'ils ont commis. Lors du vote de la loi au Sénat, il souligne qu'il « eût mieux valu commencer par le projet de loi pénitentiaire, que nous attendons avec impatience. Si nous étions dans une démocratie tranquille – la nôtre est souvent agitée –, nous n'aurions pas procédé comme nous l'avons fait, après l'affaire Evrard ». Il note, après l'avoir demandé à divers chroniqueurs judiciaires, que le cas de l'affaire Evrard serait unique en trente ans. Il fait également mention des nombreuses critiques que soulève ce projet de loi, y compris de la part des personnes qui vont l'appliquer.
Le 23 février 2008, il est un des premiers à s'exprimer vigoureusement dans les médias pour dénoncer la décision prise la veille par le président de la République, Nicolas Sarkozy, de consulter le premier président de la Cour de cassation après la censure partielle par le Conseil constitutionnel des dispositions relatives à l'application de la rétention de sûreté à des criminels déjà condamnés. Il déclare à ce sujet qu'« il est singulier de demander au plus haut magistrat de France les moyens de contourner une décision du Conseil constitutionnel, dont le respect s'impose à toutes les autorités de la République, selon la Constitution elle-même ».
Aux débuts de l'affaire Dominique Strauss-Kahn de 2011 qui voit le directeur général du FMI accusé de tentative de viol et interpellé par la police à New-York, Robert Badinter réagit en se disant sur France Inter indigné par la « mise à mort médiatique » et dénonce la « défaillance d'un système entier ». En 2012, il prend à nouveau la défense de l'ex-directeur du FMI sur RTL en relevant que quand l'ancien ministre socialiste est poursuivi, « à chaque fois, la justice abandonne ».
Dans ce contexte mais plus globalement « dans le domaine particulier des agressions sexuelles », Robert Badinter déclare en 2011 : « on assiste à un phénomène qui est, à mon sens, inquiétant pour la justice, qui est la sacralisation de la parole de la victime ».
Décorations
Il a refusé toute distinction honorifique de l'ordre national de la Légion d'honneur (tout comme son épouse) et de l'ordre national du Mérite. Il reçoit néanmoins des décorations étrangères, notamment l'ordre de Tomáš Garrigue Masaryk (République tchèque) en 2001 et l'ordre du 8-Septembre (Macédoine du Nord) en 2006.
- 1952 : Les Conflits de lois en matière de responsabilité civile dans le droit des États-Unis, thèse de droit, Paris
- 1973 : L'Exécution : récit du procès de Claude Buffet et Roger Bontems
- 1988 : Condorcet, un intellectuel en politique, avec Élisabeth Badinter
- 1989 : Une autre justice
- 1989 : Libres et égaux : l'émancipation des Juifs (1789-1791)
- 1991 : Présence de Beccaria, préface à Des délits et des peines de Cesare Beccaria dans l'édition GF
- 1992 : La Prison républicaine, 1871-1914
- 1995 : C.3.3 et Oscar Wilde ou l'injustice, Actes Sud
- 1997 : Un Antisémitisme ordinaire
- 2000 : L'Abolition : récit sur son combat pour l'abolition de la peine de mort en France
- 2002 : Une constitution européenne
- 2003 : Le Rôle du juge dans la société moderne
- 2004 : Le Plus Grand Bien : à l'occasion du bicentenaire du Code civil
- 2006 : Contre la peine de mort
- 2011 : Les Épines et les Roses
- 2015 : Le Travail et la Loi, avec Antoine Lyon-Caen.
- 2018 : Idiss, aux éditions Fayard
Préfaces
- Simone Veil, Mes combats : Les discours d'une vie, Paris, Bayard éditions, 2016, 280 p. (ISBN 978-2-227-48937-0)
- Stéphane Jacquot et Dominique Raimbourg, Prison le choix de la Raison, éditions Economica, novembre 2015, (ISBN 2-7178-6834-8)
- Olivier Peyroux Délinquants et Victimes - La traite des enfants d'Europe de l'Est en France, éditions Non Lieu, 2013, (ISBN 978-2-35270-170-5)
- Tsering Woeser Immolations au Tibet - La Honte du monde, illustration Ai Weiwei, éditions Indigènes, 2013.
- Raoul Marc Jennar, Khieu Samphan et les Khmers rouges, Réponse à Maître Vergès, éditions Demopolis, 2012
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Macron rend hommage à Badinter, qui entrera au Panthéon Paris (AFP) - Emmanuel Macron a annoncé mercredi le principe d'une entrée au Panthéon de Robert Badinter, en rendant un hommage national à celui qui porta l'abolition de la peine de mort et était "la République faite homme". "Il était une âme qui ... TopNews - Publié le 14 février 2024 à 12:15
« Robert Badinter se tenait en permanence à l’altitude de l’idéal », par Jean-Luc Mélenchon ... J’ai croisé Robert Badinter et j’ai passé un certain nombre d’heures dans les mêmes fauteuil du Sénat, bataillant sur les mêmes textes, contre les mêmes gouvernements. Je l’ai vu faire, écouté, entendu. Je l’ai admiré au point de m’y référer j... Opinions - Publié le 12 février 2024 à 17:55
La famille Badinter ne souhaite pas la présence du RN et de LFI à l'hommage national Paris (AFP) - La famille de Robert Badinter ne souhaite pas la présence du Rassemblement national et de La France insoumise à l'hommage national rendu mercredi à l'ex-ministre de la Justice, une demande que respectera le parti d'extrême droite mai... Politique - Publié le 13 février 2024 à 18:05
« À Robert Badinter… », par Jean-François Kahn Mon dernier souvenir de Robert Badinter est son apparition, lors d’un salon du livre, pour prononcer une conférence sur le bagne de Cayenne. Il était âgé, manifestait certaines difficultés d’élocution mais il s’exprimait toujours avec la même inte... Opinions - Publié le 11 février 2024 à 08:00
Robert Badinter, « une référence morale et politique au sens noble » pour la Justice Jean-Paul Jean, président de chambre honoraire à la Cour de Cassation et vice-président de l’Association française pour l’histoire de la justice évoque l’héritage de Robert Badinter pour les institutions judiciaires. Justice - Publié le 11 février 2024 à 14:42
Edito | Justice pour l’Ukraine ... Robert Badinter, qui nous a quittés à 95 ans, ne se méprenait pas sur cette effroyable entreprise. Il est significatif que l’un des derniers combats de ce grand homme épris de justice, à qui nous devons l’abolition de la peine de mort et la dé... Guerre en Ukraine - Publié le 15 février 2024 à 07:30
Hommage à Badinter : la famille de l’ex-garde des Sceaux ne souhaite pas la présence du RN et de LFI La veuve de l’ex-garde des Sceaux a exprimé son souhait de ne pas convier les deux partis politiques lors de la cérémonie prévue mercredi, en hommage à Robert Badinter. Une décision fustigée par Jean-Luc Mélenchon. Deux députés LFI seront tout de ... Société - Publié le 13 février 2024 à 16:07
La source du courage des Ukrainiens, par Constantin Sigov ... Robert Badinter, aussi, qui incarne à nos yeux l’esprit même de résistance. Ce n’est pas un hasard si nous publions dans les prochains jours en ukrainien « l’Abolition » et sommes en train de traduire « l’Accusation », son dernier ouvrage qui ... Guerre en Ukraine - Publié le 24 février 2024 à 06:30
Philippe Maurice, le visage de l’abolition défendue par Robert Badinter ... Le 11 mai, au lendemain de la victoire de François Mitterrand, le condamné reçoit la visite de Robert Badinter. « Vous allez être gracié, l’abolition de la peine de mort est imminente. D’une certaine manière, vous allez symboliser désormais l’... Politique - Publié le 11 février 2024 à 14:18
« Robert Badinter considérait que seule la condamnation comptait, pas le châtiment » Garde des Sceaux durant cinq années sous le premier septennat de François Mitterrand, Robert Badinter va imprimer sa marque en profondeur sur la justice française. Explications avec le professeur de droit Paul Cassia. Politique - Publié le 10 février 2024 à 13:48
« À Robert Badinter… », par Christiane Taubira À Robert Badinter, Pénétrer la salle des portraits de la Chancellerie. Après les pavés, les cailloux, puis les marches. Difficile d’imaginer que l’on ne mettra pas un jour ou l’autre les pas dans l’une des foulées de Robert Badinter. Difficile et ... Opinions - Publié le 10 février 2024 à 09:04
A Lyon, le "testament" de Robert Badinter à la commémoration de la rafle de son père Lyon (AFP) - Lyon a commémoré, dimanche, la rafle de la rue Sainte-Catherine, où le père de Robert Badinter avait été arrêté, le 9 février 1943, rendant hommage au "testament" que l'ancien ministre de la Justice, décédé vendredi, a laissé contre l... Politique - Publié le 11 février 2024 à 15:51
Gabriel Attal en fait trop, un député RN désobéit à Marine Le Pen… Retrouvez les indiscrétions de « l’Obs » Et aussi : la composition des futurs cabinets ministériels ; Mélenchon et l’hypothèse Badinter. Chaque mercredi, une plongée dans les coulisses du monde politique. Politique - Publié le 14 février 2024 à 07:30
Robert Badinter, une vie de justice L’abolition de la peine capitale fut son grand combat. Le droit, sa passion. Avocat, garde des Sceaux, président du Conseil constitutionnel, il incarnait la justice. Robert Badinter est mort à l’âge de 95 ans dans la nuit de jeudi à vendredi. Société - Publié le 9 février 2024 à 11:45
Panthéonisation : et si Mirabeau retournait dans ce temple qu’il n’aurait jamais dû quitter ? Le 21 février, le Panthéon en majesté ouvrira ses portes pour accueillir Missak Manouchian, résistant arménien. Elles s’ouvriront encore pour Robert Badinter, le garde des Sceaux et d’une certaine idée de la justice française. Ces moments sont d’a... Histoire - Publié le 19 février 2024 à 16:30
L'hommage national à Robert Badinter aura lieu mercredi place Vendôme Paris (AFP) - L'hommage national à l'ancien ministre de la Justice et père de l'abolition de la peine de mort Robert Badinter se tiendra mercredi à midi place Vendôme à Paris, où siège le ministère de la Justice, a fait savoir l'Elysée samedi. Le ... Politique - Publié le 10 février 2024 à 13:15
Robert Badinter et la dépénalisation de l’homosexualité : « Un moment clé de l’histoire », pour Didier Varrod Au moment de l’abrogation définitive du délit d’homosexualité, à l’été 1982, Didier Varrod, 21 ans et militant des droits des homosexuels, était le secrétaire général de la radio Fréquence Gaie. L’actuel directeur musical des antennes de Radio Fra... Société - Publié le 10 février 2024 à 09:00
Quand Robert Badinter défendait Oscar Wilde, « l’un des exemples le plus saisissants de l’injustice » DE NOS ARCHIVES. En écrivant la pièce de théâtre « C.3.3 », mise en scène en 1995 par Jorge Lavelli, Badinter s’est fait l’avocat d’un Oscar Wilde brisé par la détention. Théâtre - Publié le 10 février 2024 à 17:00
La mort de Robert Badinter Robert Badinter, l’ancien avocat et garde des Sceaux, qui mena le combat pour l’abolition de la peine capitale, est mort dans la nuit du 8 au 9 février, à l’âge de 95 ans. Retrouvez tous nos articles consacrés à cette figure de la justice français... Dossiers - Publié le 9 février 2024 à 15:00
Hommage national à Robert Badinter mercredi, place Vendôme, devant le ministère de la Justice L’hommage national à l’ancien ministre de la Justice et père de l’abolition de la peine de mort Robert Badinter se tiendra mercredi 14 février à midi place Vendôme à Paris, où siège le ministère de la Justice, a fait savoir l’Elysée ce samedi. Le ... Politique - Publié le 10 février 2024 à 14:56
Robert Badinter est mort Paris (AFP) - Robert Badinter, l'ancien ministre de la Justice de François Mitterrand qui a porté l'abolition de la peine de mort en France, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris auprès de sa collaboratrice, Aude Napoli. L'anc... TopNews - Publié le 9 février 2024 à 12:15
Robert Badinter est mort à 95 ans Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et artisan de l’abolition de la peine de mort, est mort dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février, a fait savoir sa collaboratrice, Aude Napoli. L’ancien président du Conseil constitutionnel était... Société - Publié le 9 février 2024 à 11:41
Robert Badinter, une empreinte qui marquera à jamais le monde judiciaire C’est le paradoxe du grand homme de justice qu’il fut : la seule loi qui porte son nom n’est pas celle qui l’a rendu célèbre aux yeux du monde et de l’Histoire. La loi Badinter, votée le 5 juillet 1985, tendait « à l’amélioration de la situation d... Politique - Publié le 9 février 2024 à 15:55
Robert Badinter, combattant de l'abolition Paris (AFP) - Figure des années Mitterrand, brillant avocat et ex-garde des Sceaux, Robert Badinter, décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l'âge de 95 ans, a incarné jusqu'à son dernier souffle le combat pour l'abolition de la peine de mort. D... Politique - Publié le 9 février 2024 à 12:15
Robert Badinter et la rafle du Vél’ d’Hiv : « Pire que le bourreau, son valet ! » DE NOS ARCHIVES. Même les enfants, que les nazis ne réclamaient pas, furent arrêtés par la police, rappelait Robert Badinter dans un discours prononcé en juillet 1992. Histoire - Publié le 9 février 2024 à 17:30
La dépénalisation de l’homosexualité, l’autre grand combat de Robert Badinter Avec l’abolition de la peine de mort, ce fut l’autre grand combat de Robert Badinter : la dépénalisation de l’homosexualité, votée le 27 juillet 1982, et le 4 août 1982, la loi Forni portée par la rapporteure de la commission des lois, Gisèle Hal... Société - Publié le 9 février 2024 à 16:44
Quand 445 futurs magistrats prêtent serment le jour de la mort de Robert Badinter Événement rare : Emmanuel Macron, Eric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin étaient ce vendredi à la prestation de serment des auditeurs de justice à Bordeaux. Une promotion historique par le nombre. Marquée aussi par l’annonce de la mort de Robert B... Justice - Publié le 9 février 2024 à 20:33
Robert Badinter en 2000 : « Electoralement, l’abolition était un mauvais thème » Robert Badinter est mort dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février, à l’âge de 95 ans. Ministre de la Justice de François Mitterrand, il avait porté la loi du 9 octobre 1981 qui abolit la peine de mort en France. A l’occasion de sa disparition... Dans nos archives - Publié le 9 février 2024 à 14:52
Mort de Badinter : « Un hommage national lui sera rendu », annonce Macron Père de l’abolition de la peine de mort en France en 1981, l’ancien ministre de la Justice et avocat Robert Badinter est mort dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’âge de 95 ans. Politique - Publié le 9 février 2024 à 13:45
Mort de Badinter : Macron rend hommage à une « figure du siècle », Fabius salue « un juste entre les justes » Robert Badinter, le garde des Sceaux de François Mitterrand, est mort à l’âge de 95 ans dans la nuit de jeudi à vendredi. Une disparition qui a provoqué une avalanche de réactions. Société - Publié le 9 février 2024 à 12:42
Robert Badinter, père de l'abolition de la peine de mort, s'est éteint Paris (AFP) - Un hommage national sera rendu à l'ancien ministre de la Justice et avocat Robert Badinter, père de l'abolition de la peine de mort en France en 1981, décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l'âge de 95 ans. La disparition de Rober... TopNews - Publié le 9 février 2024 à 14:01
Tribune | « L’humanisme réel se mesure aux droits que l’on donne à ceux que l’on hait le plus » ... Robert Badinter a démontré que l’humanisme réel se mesure aussi, et peut être surtout, au sort que l’on réserve et aux droits que l’on donne à ceux que l’on hait le plus, ceux qui nous font du mal, ou même qui veulent nous détruire. Cette leço... Société - Publié le 12 février 2024 à 12:32
Craintes pour Rafah, droit du sol à Mayotte, Trump lâcherait l’Europe, un Monet aspergé, Badinter... Les 5 infos du week-end ... Hommage à Badinter Robert Badinter, l’ancien avocat et garde des Sceaux, qui mena le combat pour l’abolition de la peine capitale, est mort dans la nuit du 8 au 9 février, à l’âge de 95 ans. Un hommage national se tiendra mercredi 14 février à... Société - Publié le 11 février 2024 à 19:00
Le discours vibrant de Badinter à l’Assemblée pour l’abolition de la peine de mort en 1981 : « La justice française ne sera plus une justice qui tue » Robert Badinter a prononcé un discours enflammé le 17 septembre 1981 devant les députés pour défendre son projet de loi visant à abolir la peine capitale. La « loi n° 81-908 portant abolition de la peine de mort » sera promulguée moins d’un mois p... Société - Publié le 9 février 2024 à 12:56
Il y a 50 ans dans « l’Obs » : Roger Bontems guillotiné sans avoir tué, « image abjecte d’une société » AFPLes avocats de Roger Bontems, Robert Badinter et Philippe Lemaire, s’adressent à la presse après avoir été reçus par le président Georges Pompidou à l’Elysée, le 14 novembre 1972, pour plaider la grâce de leur client condamné à mort. Roger Bont... Société - Publié le 27 novembre 2022 à 07:30
« Honteux » : Elisabeth Badinter estime que les victimes de violences sexuelles « doivent prendre leurs responsabilités » et suscite l’indignation Propos lunaires et discours incohérents truffés de fautes. Interrogée dans la matinale de France-Inter, la philosophe Elisabeth Badinter a estimé ce mercredi 28 septembre que les victimes de viols devaient « prendre [leurs] responsabilités » et al... Société - Publié le 28 septembre 2022 à 13:09
« Le vrai scandale des prisons françaises », par Didier Fassin ... La fausse loi d’airain Quand, il y a quelques années, j’avais rencontré Robert Badinter, dont j’admire l’intégrité et le courage, il m’avait dit, comme certainement à bien d’autres, que la société ne peut supporter que les conditions dans les ... Société - Publié le 27 août 2022 à 09:00
Un dernier rendez-vous avec Robert Badinter Notre journaliste a côtoyé à plusieurs reprises l’ancien ministre de François Mitterrand, mort dans la nuit du 8 au 9 février à l’âge de 95 ans et dont il dresse le portrait sensible. - Par Saïd Mahrane
Dans la bibliothèque de Robert Badinter La BNF expose une partie de la collection personnelle de l’ancien ministre de la Justice, 40 ans après son discours en faveur de l’abolition de la peine de mort. - Par Nicolas Bastuck
Robert et Elisabeth Badinter, agitateurs depuis 1966 La philosophe et l’ancien ministre, mort dans la nuit du 8 au 9 février 2024, ont souvent bousculé la gauche. Notre enquête sur un couple aussi discret que mythique. - Par Émilie Lanez et Violaine de Montclos
L’ancien ministre de la Justice publie un recueil de pièces de théâtre. Une biographie paraît également, ainsi qu’une BD adaptée d’un de ses livres. - Par Saïd Mahrane
« Vous m'avez fait honte ! » : les colères de Robert Badinter On n'oubliera pas ses discours, dont la véhémence a reflété la force de ses engagements intimes et politiques, comme le mystère de sa virtuosité. - Par François-Guillaume Lorrain
Robert Badinter, le combattant des haines franco-françaises LA CHRONIQUE DE CHRISTINE CLERC. Comme Simone Veil, l’ancien garde des Sceaux se sera battu toute sa vie contre le retour des haines. - Par Christine Clerc
Robert Badinter, ancien garde des Sceaux, est mort L’ancien garde des Sceaux de François Mitterrand est décédé à l’âge de 95 ans. Retour sur un parcours exceptionnel marqué par son combat pour l’abolition de la peine de mort. - Par Baudouin Eschapasse
Un hommage national rendu à Robert Badinter, ce mercredi Ce mardi, le public pourra continuer d’écrire dans le recueil de condoléances disponible à Paris. Un hommage sera organisé, le même jour, au palais de justice. - Par Nathan Joubioux pour Le Point
Décès de Robert Badinter : l’hommage de la classe politique Robert Badinter, figure majeure du combat contre la peine de mort, est mort à l’âge de 95 ans. Emmanuel Macron a promis un « hommage national ». - Par L.C. avec AFP
Richard Malka : « L’histoire de la Shoah hantait Robert Badinter » L’avocat de « Charlie Hebdo » était très proche de l’ancien ministre de la Justice décédé dans la nuit du 8 au 9 février à l’âge de 95 ans. - Par Nicolas Bastuck
Hommage à Robert Badinter : le RN et La France insoumise ne sont pas les bienvenus Élisabeth Badinter, la veuve de l’ancien garde des Sceaux, ne souhaite pas que les deux partis politiques se rendent à l’hommage prévu mercredi 14 février place Vendôme. 13/02/2024 - 17:43 - Par Joanna Wadel pour Le Point
L'hommage national à Robert Badinter en images 14/02/2024 - 15:58
Les dernières confidences de Robert Badinter sur l’abolition de la peine de mort L’ancien garde des Sceaux, mort dans la nuit à l’âge de 95 ans, fit voter l’abolition de la peine de mort en 1981. En 2021, il avait accordé un long entretien au « Point » sur ce qui restera le combat de sa vie. 09/02/2024 - 12:43 - Propos recueillis par Nicolas Bastuck et Thomas Bourgeois-Muller (pour la vidéo)
Mort de Robert Badinter : quand il nous racontait sa participation à la libération de Chambéry En septembre 2012, Robert Badinter, décédé ce 9 février, avait raconté au « Point » ses années passées en Savoie, notamment le jour de l’entrée des Américains dans la ville. 09/02/2024 - 12:17 - Par Baudouin Eschapasse
Mort de Robert Badinter : Marion Maréchal n’a « pas envie » de lui rendre hommage Au micro de BFMTV, ce dimanche 11 février, la tête de liste Reconquête ! aux élections européennes a affirmé qu’elle n’était pas favorable à la panthéonisation de l’ancien garde des Sceaux. 13/02/2024 - 06:20 - Par Chloé Sémat pour Le Point
Hommage national à Robert Badinter : place Vendôme, la foule reconnaissante Emmanuel Macron a confirmé l’entrée prochaine de Robert Badinter au Panthéon, au cours d’un « hommage de la nation » rendu devant le siège du ministère de la Justice. 14/02/2024 - 18:45 - Par Nicolas Bastuck
Robert Badinter ne se représentera pas à l'élection sénatoriale 10/11/2010 - 18:39
Jean-Louis Debré : « Robert Badinter était la voix de la République » INTERVIEW. L'ancien président du Conseil constitutionnel rend hommage à un homme qui portait en lui « l’élégance des idées et le courage des convictions » 09/02/2024 - 16:13 - Par Sébastien Schneegans
Mort de Robert Badinter : ses confessions au Point en 2021 09/02/2024 - 12:41
Robert Badinter, une vie de combats 05/02/2020 - 19:29
Hommage à Robert Badinter : « Votre nom devra s’inscrire au Panthéon », déclare Macron Emmanuel Macron a présidé mercredi 14 février l’hommage national rendu à Robert Badinter, saluant le combat de l’ancien garde des Sceaux pour l’abolition de la peine de mort. 14/02/2024 - 15:59 - Par Clément Machecourt
Le combat de Robert Badinter pour l'abolition de la peine de mort 09/02/2024 - 16:11
Robert Badinter au Panthéon : qui sont les dernières personnalités à y être entrées ? Robert Badinter, dont le « nom devra s’inscrire au Panthéon », pourrait être la quatrième personne à entrer dans le temple républicain sous la présidence d’Emmanuel Macron. 14/02/2024 - 18:38 - Par Juliette Vignaud
Un hommage national à Robert Badinter aura lieu mercredi devant le ministère de la Justice La cérémonie d’hommage national à Robert Badinter, mort le 9 février, se tiendra mercredi 14 février à 12 heures place Vendôme à Paris, siège du ministère de la Justice. 10/02/2024 - 13:23 - Par Lise Lacombe pour Le Point
Robert Badinter : « Chirac fut un adversaire résolu de la peine de mort » L'ancien garde des Sceaux de François Mitterrand, qui fit abolir la peine capitale en 1981, estime que Jacques Chirac « n'était pas un répressif ». 26/09/2019 - 17:29 - Par Nicolas Bastuck
Louis Mermaz : « Robert Badinter était un homme sérieux, grave et attentif » Ils se connaissaient depuis un demi-siècle. L’ex-président de l’Assemblée nationale de François Mitterrand se souvient de l’ancien garde des Sceaux. 09/02/2024 - 18:15 - Par François-Guillaume Lorrain
Les mots de Badinter contre la peine de mort Le 17 septembre 1981, le Garde des Sceaux Robert Badinter convainc l'Assemblée d'abolir la peine de mort grâce à un formidable réquisitoire. Le voici. 18/11/2016 - 16:56 - Par Francis Simonis
Quand Robert Badinter aidait François Mitterrand à affronter Valéry Giscard d'Estaing Lors du débat télévisé de l’entre-deux-tours de la présidentielle de 1981, Robert Badinter, proche de François Mitterrand depuis les années 1960, a joué un rôle méconnu. 09/02/2024 - 16:35 - Par François-Guillaume Lorrain
Code du travail : ce que préconise le rapport de Robert Badinter L'ancien garde des Sceaux propose de ne pas toucher aux 35 heures et de réaffirmer la place du contrat de travail à durée indéterminée. 25/01/2016 - 12:38 - Source AFP
Robert Badinter explique la présomption d'innocence 30/07/2020 - 19:06
La honte ferroviaire Hommage à Robert Badinter, énième grève à la SNCF, offensive du Conseil d’État contre CNews… Le tour de l’actu de ce 14 février. 14/02/2024 - 16:49 - Par Kévin Badeau
Robert Badinter : "Le Front national n'a pas changé d'âme" L'ancien garde des Sceaux a lancé un appel à voter contre le Front national. Il estime que le parti a "changé de visage, mais pas d'âme". 11/12/2015 - 06:23 - Source AFP
Robert Badinter s'insurge contre les violences lors des manifestations Dans « C à vous », l'ex-ministre de la Justice exprime son exaspération face aux images de manifestants brandissant une fausse tête de Macron au bout d'une pique. 28/01/2020 - 09:44 - Par LePoint.fr
Robert Badinter, une voix contre l'antisémitisme LE NOËL DU POSTILLON. Alors que le pays est frappé par une hausse des actes antisémites, l'ancien ministre était sorti en mars du silence. 27/12/2019 - 14:00 - Propos recueillis par Saïd Mahrane
Robert Badinter : Me Henri Leclerc pleure « un grand homme et un ami » L’abolition de la peine de mort, les prisons, la lutte contre l’antisémitisme… Légende vivante du barreau, Me Leclerc évoque les « combats » qu’il mena aux côtés de son illustre confrère. 09/02/2024 - 18:12 - Par Nicolas Bastuck
Hommage à Robert Badinter : Manuel Bompard confirme la présence de députés LFI Le coordinateur du mouvement des Insoumis a défendu un « hommage national » qui ne peut exclure de facto son mouvement. Éric Coquerel et Caroline Fiat seront donc présents. 14/02/2024 - 09:51 - Par Thomas Graindorge pour Le Point
Peine de mort : Macron veut « relancer le combat pour l’abolition universelle » Accompagné de Robert Badinter, le chef de l’État a prononcé ce samedi un discours au Panthéon en faveur de « l’abolition universelle » de la peine capitale. 09/10/2021 - 15:11 - Source AFP
Robert Badinter estime que le procès Chirac est "inévitable" L'ancien président de la République doit être jugé à partir de lundi dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. 07/03/2011 - 09:55 - Source AFP
"L'élection n'est pas pliée", prévient Robert Badinter L'ex-garde des Sceaux socialiste Robert Badinter met en garde contre le danger Marine Le Pen et pense que l'élection présidentielle n'est pas... 30/04/2017 - 02:35 - AFP
Robert Badinter au Vél-d'Hiv : « Vous m'avez fait honte ! » 21/01/2020 - 12:03
Sarkozy a porté "une terrible accusation" contre les magistrats, selon Robert Badinter L'ancien garde des Sceaux affirme n'avoir jamais connu une telle fronde des magistrats. 12/02/2011 - 14:11 - Source AFP
Jack Lang : « Quand je prononce Badinter, c’est liberté qui sort de ma bouche ! » L’ancien ministre de la Culture se souvient, pour « Le Point », de ces années de complicité dans le gouvernement Mitterrand dès 1981. 09/02/2024 - 18:35 - Propos recueillis par Romain Gubert
Robert Badinter "rassemble ses souvenirs" à la prison de la Santé "Elle a beaucoup changé": l'ancien ministre de la Justice Robert Badinter, artisan de l'abolition de la peine de mort en France, a "rassemblé"... 12/04/2019 - 15:41 - AFP
Macron et Badinter exhortent à "l'abolition universelle" de la peine de mort Emmanuel Macron et Robert Badinter ont lancé samedi un vibrant appel à "l'abolition universelle" de la peine de mort, le chef de l'Etat annonçant une... 09/10/2021 - 15:49 - SOURCE AFP
Réforme constitutionnelle : Badinter ne l'aurait pas votée "La déchéance de nationalité doit demeurer un principe et un symbole", a tranché au micro d'Europe 1 l'ancien garde des Sceaux de François Mitterrand. 11/02/2016 - 12:25 - Par Le Point.fr
Badinter à l'opéra S'inspirant d'un texte de Victor Hugo, l'ancien garde des Sceaux a écrit le livret d'un opéra mis en scène par Olivier Py et actuellement joué à Lyon. 26/03/2013 - 16:21 - Source AFP
Code du travail : plaidoyer pour un choc de simplification Nettoyer le Code du travail en ne gardant que 50 grandes règles au lieu des 8 000 actuelles, c'est la proposition de Robert Badinter et d'Antoine Lyon-Caen. 19/06/2015 - 16:14 - Par Michel Revol
Code du travail : Manuel Valls annonce une réforme en deux ans Robert Badinter sera chargé d'une mission pour établir les grands principes de la réforme. Les 35 heures ne seront pas remises en cause. 04/11/2015 - 19:19 - Source AFP
Qui se souvient d'Anne Vernon ? Mère de Catherine Deneuve dans "Les Parapluies de Cherbourg", elle fut aussi la première épouse de Robert Badinter et vit aujourd'hui retirée dans le Midi. 20/08/2016 - 09:33 - Par Jean-Noël Mirande
Badinter dénonce "l'imposture" de Sarkozy sur la sécurité L'ancien ministre socialiste a présenté mardi un rapport de la fondation Terra Nova, un think tank proche du PS. 29/11/2011 - 14:12 - Source Reuters
Code du travail : le grand chambardement attendra Robert Badinter a remis au gouvernement ses préconisations pour refonder le Code du travail. Pas de quoi fouetter le marché de l'emploi. Analyse. 25/01/2016 - 18:31 - Par Beatrice Parrino
" Les Savoyards m'ont sauvé la vie " Exclusif.Réfugié pendant deux ans à Cognin, durant l'Occupation, Robert Badinter, ému, se souvient. 27/09/2012 - 00:00 - Propos recueillis par Baudouin Eschapasse
Robert Badinter : « L'abolition de la peine de mort est un acquis irréversible, sauf dictature naissante » 30/09/2021 - 14:14
INFO LE POINT. Pourquoi Emmanuel Macron va célébrer Pierre Mendès France Le président reçoit le 18 octobre une quinzaine de convives, dont Robert et Élisabeth Badinter, pour évoquer la mémoire de cette figure de la IVe République. 13/10/2022 - 16:04 - Par Mathilde Siraud
Robert Badinter : « Demain, la Justice française ne sera plus une justice qui tue. » 11/05/2021 - 18:53
Badinter aurait souhaité "des réactions plus vives" au Jour de colère "Il faut rappeler que la République française ne peut pas tolérer ces cris", réagissait l'ancien garde des Sceaux dans un entretien au "Parisien Dimanche". 02/02/2014 - 14:57 - Source AFP
Badinter: la "lepénisation des esprits" est toujours d'actualité 17/04/2011 - 12:20
Madonna, Robert Badinter, Benoît Poelvoorde, PPDA, Ringo Starr : les célébrités de la semaine 23/10/2008 - 11:23
Robert Badinter : « Se prononcer sur la peine de mort dans l'abstrait, c'est commode » 22/01/2020 - 12:34
État d'urgence, réforme constitutionnelle : ce qu'en pense Badinter L'ancien ministre estime que la lutte contre le terrorisme doit se faire dans le respect de nos valeurs. Selon lui, la "ligne rouge" ne sera pas franchie. 22/11/2015 - 17:23 - Source AFP
Robert Badinter veut porter la réforme des retraites devant le Conseil constitutionnel 26/10/2010 - 20:32 - Source AFP
40 ans après, un vibrant plaidoyer de Robert Badinter pour l'abolition "universelle" de la peine de mort Quarante ans après son discours historique pour la fin de la peine capitale en France, l'ancien garde des Sceaux Robert Badinter a fait mercredi un... 16/09/2021 - 11:57 - SOURCE AFP
Réforme du droit du travail : ce qui manque au rapport Badinter Frédéric Sicard, spécialiste du droit du travail, estime que le rapport laisse entière la question essentielle de ce qui peut déroger à la loi. Entretien. 26/01/2016 - 12:46 - Par Laurence Neuer
Coignard – Les sans-culottes en carton-pâte CHRONIQUE. Robert Badinter a fustigé les manifestants qui portent la tête du président au bout d'une pique. Ils ne sont pas les seuls de leur espèce… 28/01/2020 - 07:03 - Par Sophie Coignard
BHL - Thierry Lévy, pour mémoire Drôle, bourru, éloquent, le célèbre avocat pénaliste avait fait, à l'instar de son confrère Robert Badinter, de la lutte contre la peine de mort son cheval de bataille. 12/02/2017 - 09:06 - Par Bernard-Henri Lévy
Rapport Badinter: CDI, salaire minimum et durée légale, des "principes essentiels" 25/01/2016 - 10:32
Badinter rappelle que tous les Français sont égaux devant la loi 02/08/2010 - 10:29
Badinter juge "honteux" le système de location des téléviseurs en prison 26/08/2010 - 16:34
Déchéance: Badinter recommande de changer le code civil plutôt que la Constitution 05/02/2016 - 18:31
Anniversaire de l'abolition de la peine de mort : Badinter dépose son discours au Sénat Le 28 septembre 1981, après un débat de trois jours, le Sénat avait aboli "purement, simplement et définitivement" la peine de mort en France. 28/09/2016 - 17:08 - Source AFP