Klaus Nakszynski, dit Klaus Kinski, est un comédien allemand, né le 18 octobre 1926 à Zoppot, dans le territoire de Dantzig (aujourd'hui Sopot en Pologne), et mort le 23 novembre 1991 à Lagunitas, en Californie. Il est renommé pour un style de jeu d'acteur très intense et est également célèbre pour sa personnalité volatile. Il a joué dans plus de 130 films pour une carrière qui s'étale sur 40 ans, de 1948 à 1988. Sa filmographie est notamment marquée par son association avec le réalisateur Werner Herzog.
Jeunesse
Klaus Günter Karl Nakszynski est le cadet des quatre enfants de Bruno Nakszyński, pharmacien allemand d'ascendance polonaise, et de Susanne Lutze, infirmière allemande dont le père était pasteur. En 1930, la famille emménage à Berlin. Selon ses propres déclarations, la famille aurait été pauvre et Kinski contraint à gagner de l'argent dès son plus jeune âge, mendier, voire voler. Toutefois, le fait qu'il ait été cireur de chaussures, garçon de courses ou encore laveur de cadavres n'est pas prouvé et ses affirmations ont été contredites par ses frères aînés, selon lesquels la famille était « de classe moyenne » et Klaus « particulièrement entouré d'attention ». Quoi qu'il en soit, le fait est que le jeune Kinski atterrit en maison de correction avant d'intégrer le lycée Prinz-Heinrich jusqu'au collège puis le lycée Bismarck.
Il a 16 ans lorsqu'il est enrôlé dans la Wehrmacht en 1943. Blessé au cours des derniers combats, il est fait prisonnier par les Anglais en 1944. C'est là que, le 11 octobre 1945, il monte pour la première fois sur les planches et joue un rôle de théâtre grotesque Pech und Schwefel (Suie et soufre) sur la scène du camp de détention, dirigé par l'acteur et metteur en scène Hans Buehl. Ensuite il incarne souvent des rôles féminins. Après avoir frappé un autre acteur lors d'une répétition il est contraint de quitter cette troupe et rejoindre une troupe de cabaret dans le camp. Au printemps 1946 il est parmi les derniers prisonniers à être libéré.
Cinéma
C’est durant sa captivité qu’il monte sur les planches pour divertir ses camarades. A son retour de la guerre il se lance donc dans le théâtre en se produisant dans des pièces de Jean Cocteau. Son penchant pour la provocation et la fureur est révélé lors d’une représentation de La Voix humaine en 1947. Il y interprète une femme désespérée qui se confesse en une longue tirade tragique alors qu'elle doit trouver le courage de renoncer à son amant. La pièce fait scandale. Il fait ses premiers pas au cinéma dans les années 50. Il apparaît notamment dans Le Docteur Jivago puis dans plusieurs séries B mais ce sont deux westerns spaghetti qui le font connaître : il joue tout d’abord devant la caméra de Sergio Leone dans Et pour quelques dollars de plus dans lequel il campe le bossu ultraviolent, membre d'un gangs de tueurs affrontant Clint Eastwood, puis dans Le Grand Silence de Sergio Corbucci qui sort en 1968. Le film relate les déboires d’une petite province de l'Utah, aux Etats-Unis. L’action se déroule en 1898 par un froid extrême. L’environnement hostile pousse alors les hors-la-loi, les bûcherons et les paysans à piller les villages. Kinski y interprète Tigrero, un chasseur de prime, à la fois cruel et doucereux, payé pour les abattre. Mais Pauline, dont le mari a été tué par Tigrero, engage, Silence (Jean-Louis Trintignant), un pistolero muet, pour la venger. Un combat s’engage entre les deux guerriers. Le regard de Kinski - ses yeux sont filmés en gros plan comme deux carats inquiétants¬-, est particulièrement mis en valeur lors des face-à-face et annonce sa démesure (frôlant la démence) qu’il cultivera pour les personnages imaginés par Werner Herzog.
Dans les années 1970, il multiplie les films de série B et peine à se faire connaître du grand public. Il campe tour à tour le Marquis de Sade dans De Sade : Les infortunés de la vertu revu et corrigé par Jesús Franco (1969), puis on le retrouve en monstre dans Les Nuits de Dracula (1970). Il passe allégrement de l’épouvante à l’érotisme multipliant les films aux personnages hauts en couleur. Il repasse devant la caméra de Jesús Franco pour une interprétation de Jack l'éventreur en 1976. Il y revêt les habits du docteur Orloff assoiffé de vengeance après avoir été abusé par une prostituée. L’ambivalence du personnage rappelle le rôle qu’il endossera quelques années tard, en 1979, pour le Nosferatu Fantôme de la Nuit de Werner Herzog. C’est le réalisateur allemand qui le remarque dans un téléfilm. Il est alors impressionné par la présence de l'acteur qui n'apparaît pourtant qu'au second plan. Il relate l’anecdote de cette "révélation" dans le dernier film/documentaire qu’il lui consacre (Ennemis intimes) sorti en 1998. A cette occasion, il explique combien il a été frappé par l’énergie et l’inspiration avec lesquelles Kinski ouvre les yeux après une sieste. Cette simple scène suffit à Werner Herzog pour lui offrir son premier grand rôle, celui d’Aguirre. C’est en feuilletant un manuel d’histoire que le réalisateur a l’idée du film. Cinq siècles plus tôt, dans une région hostile située sur les flancs de la cordillère des Andes, une troupe de conquistadors espagnols se lance à la recherche de l'eldorado, une cité mythique censée regorger d'or. Ce tournage au budget très limité débute et la colère de dieu ne tarde pas à éclater au grand jour. Kinski se moule avec une passion telle dans le corps de ce conquistador espagnol fantasque et brutal qu’il refuse de se plier aux ordres du réalisateur. Il sera désormais célèbre pour ses coups de colères. Il entre ainsi dans la légende du cinéma et multiplie les fresques épiques épousant au plus près la personnalité de héros à l’ambition trop large. Les rôles de Woyzeck (1979) ou encore de Fitzcarraldo (1982) semblent taillés pour lui : à l'aise aussi bien dans le rôle d'un écorché vif que dans celui d’un fou d’opéra, Werner Herzog lui offre la possibilité de se dépasser. Cela sera le cas lors du tournage fou de Fitzcarraldo qui met donc en scène un passionné d'opéra dont le but ultime est de monter une pièce au milieu de la jungle. Ces deux rôles confinant à la folie confirment le talent du comédien à l’aura indubitable. Il réitère une dernière fois sa collaboration avec son mentor en 1988 pour Cobra Verde.
Entre temps, Kinski tourne beaucoup mais la plupart de ses films obtiennent un succès limité ou confidentiel : on le voit tour à tour en Creature dans le film d’horreur de William Malone ou encore dans une petite production américaine de David Schmoeller. Il y interprète un fils de nazi exilé aux Etats-Unis qui a pour loisir d’espionner la gent féminine avant de l’abattre. Pour couronner cette intrigue de mauvais goût, le personnage de Karl Gunther a installé un petit camp de la mort dans son grenier dans lequel il a emprisonné une déportée. Kinski y mime la tristesse insondable lors de ses séances de roulettes russes, où il lâche un "Tant pis" désabusé lorsque le percuteur de son arme claque dans le vide aussi bien que la perversité lorsque son visage s’illumine dangereusement alors qu’il se prend à épier ses locataires. Mais ces films de second choix signent en réalité la fin de sa carrière puisque Werner Herzog refuse de lui prêter main forte pour son projet de biopic signé Kinski Paganini. L’acteur se charge alors de l’entreprise, et signe son premier et dernier film, aux teintes expérimentales, qui rend hommage au violoniste et compositeur virtuoses. Ce film, qui sort en 1989, s’avère testamentaire puisque Kinski meurt deux ans plus tard d’une crise cardiaque. Dans ce premier film il y détenait le rôle titre et évoquait un artiste dévoué corps et âme à son art, insistant sans cesse sur son tempérament excessivement passionné mais aussi sur les controverses et scandales qui avaient pu ternir sa réputation. Un film étrangement autobiographique…
Vie privée
Ses trois enfants ont eux aussi choisi la profession d'acteur :
- Pola Kinski (née en 1952),
- Nastassja Kinski (née en 1961) connue pour le film Tess de Roman Polanski (1979) ainsi que pour son rôle dans Paris, Texas de Wim Wenders (1984),
- Nikolai Kinski (né en 1976) qui a joué aux côtés de son père dans (ce qui sera) son dernier film, Kinski Paganini, en 1989, dans Klimt de Raoul Ruiz et avec Charlize Theron dans Aeon Flux (2005).
Révélations antérieures à sa mort
Dans un livre autobiographique paru en 1975 et intitulé Ich bin so wild nach deinem Erdbeermund - Je suis tellement fou de ta bouche à la fraise, Klaus Kinski parle de ses préférences sexuelles pour les mineures. Il y décrit le viol d'une adolescente de 15 ans, dont il a couvert les cris en mettant le son du téléviseur à fond. L'ouvrage est ressorti en 1991, épuré et avec le titre Ich brauche Liebe - J'ai besoin d'amour.
Révélations ultérieures à sa mort
En 2013, avec la publication de son autobiographie Kindermund (bouche d'enfant), sa fille aînée, Pola Kinski, accuse son père de l'avoir violée de l'âge de 5 ans à 19 ans. La cadette Nastassja dénonce également un père tyrannique, terrifiant, qui a tenté d'abuser d'elle.
- 1948 : Morituri de Eugen York : prisonnier néerlandais
- 1950 : Cœur de pierre (Das kalte Herz) de Paul Verhoeven (réalisateur allemand)
- 1951 : Le Traître (Decision Before Dawn) d'Anatole Litvak : le soldat pleurnichard
- 1954 : La Peur (La paura) de Roberto Rossellini : artiste de cabaret
- 1955 : Sarajevo (Um Thron und Liebe) de Fritz Kortner : Cabrinovic
- 1955 : Louis II de Bavière (Ludwig II: Glanz und Ende eines Königs) d'Helmut Käutner : Prince Othon de Bavière
- 1955 : Des enfants, des mères et un général (Kinder, Mütter und ein General) de Laszlo Benedek : Lieutenant
- 1955 : Hanussen d'O.W. Fischer et Georg Marischka : Erik von Spazier alias Mirko
- 1956 : Waldwinter de Wolfgang Liebeneiner : Otto Hartwig
- 1956 : Geliebte Corinna de Eduard von Bosordy : Klaus Brockmann
- 1958 : Le Temps d'aimer et le temps de mourir (A Time to Love and a Time to Die) de Douglas Sirk : lieutenant de la Gestapo
- 1960 : Le Vengeur défie Scotland Yard (Der Rächer) de Karl Anton : Lorenz Voss
- 1961 : Les Mystères de Londres (Die Toten Augen von London) d'Alfred Vohrer : Edgar Strauss
- 1961 : Le Narcisse jaune intrigue Scotland Yard (Das Geheimnis der gelben Narzissen) d'Ákos Ráthonyi : Peter Keene
- 1961 : Fric-frac rue Latour (Bankraub in der Rue Latour) de Curd Jürgens : Bex, Autor
- 1961 : Die Kurve (TV) : Anton
- 1961 : L'Étrange Comtesse de Josef von Báky (Die seltsame Gräfin) : Bresset
- 1962 : L'Orchidée rouge (Das Rätsel der roten Orchidee) de Helmut Ashley : Steve
- 1962 : Trahison sur commande (The Counterfeit Traitor) de George Seaton : Kindler
- 1962 : Der rote Rausch (de) de Wolfgang Schleif : Martin
- 1962 : La Porte aux sept serrures (Die Tür mit den 7 Schlössern) d'Alfred Vohrer : Pheeny
- 1962 : Le Requin harponne Scotland Yard (Das Gasthaus an der Themse) d'Alfred Vohrer : Gregor Gubanow
- 1963 : Die Mondvögel (TV) : Valentin
- 1963 : L'Énigme du serpent noir (Der Zinker) d'Alfred Vohrer : Krischna
- 1963 : Interpol contre stupéfiants (Die schwarze Kobra) de Rudolf Zehetgruber : Koks-Charly'
- 1963 : Le Crapaud masqué (Der Frosch mit der Maske) de Franz Josef Gottlieb : Thomas Fortuna
- 1963 : Das Indische Tuch de Alfred Vohrer : Peter Ross
- 1963 : Le Dr. Mabuse contre Scotland Yard (Scotland Yard jagt Dr Mabuse) de Paul May : commissaire Joe Wright
- 1963 : Kali Yug, déesse de la vengeance (Kali Yug, la dea della vendetta) de Mario Camerini : Saddhu
- 1963 : Le Secret de la veuve noire (de) (Das Geheimnis der schwarzen Witwe) de Franz Josef Gottlieb : Boyd
- 1963 : Piccadilly minuit douze (Piccadilly null Uhr zwölf) de Rudolf Zehetgruber : Whitey
- 1964 : La Chevauchée vers Santa Cruz (Der Letzte Ritt nach Santa Cruz) de Rolf Olsen : José
- 1964 : Toujours au-delà (Wartezimmer zum Jenseits) d'Alfred Vohrer : Shapiro
- 1964 : La Serrure aux treize secrets (Die Gruft mit dem Rätselschloß) de Franz Josef Gottlieb : George
- 1964 : Le Trésor des montagnes bleues (Winnetou - 2. Teil) de Harald Reinl : David 'Luke' Lucas
- 1964 : F.B.I. contre l'œillet chinois (Das Geheimnis der chinesischen Nelke) de Rudolf Zehetgruber : Speranzo
- 1964 : Das Verrätertor (de) de Freddie Francis : Kane
- 1965 : Neues vom Hexer d'Alfred Vohrer : Edwards
- 1965 : Guerre secrète (The Dirty Game) de Terence Young, Carlo Lizzani et Christian-Jaque : un agent russe
- 1965 : L'Homme d'Istamboul (Estambul 65) de Antonio Isasi Isasmendi : Schenck
- 1965 : Les Filles du plaisir (The Pleasure Girls) de Gerry O'Hara : Nikko Stalmar
- 1965 : Et pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in più) de Sergio Leone : Juan Wild, le bossu
- 1965 : Le Docteur Jivago (Doctor Zhivago) de David Lean : Kostoyed
- 1966 : Le Cirque de la peur (Circus of Fear) de John Llewellyn Moxey : Manfred Hart
- 1966 : Opération Marrakech (Our Man in Marrakesh) de Don Sharp : Jonquil
- 1966 : Le Carnaval des barbouzes (Gern hab’ ich die Frauen gekillt) de Alberto Cardone, Louis Soulanes, Sheldon Reynolds et Robert Lynn, segment San Francisco : Gomez
- 1966 : Guet-apens à Téhéran (Das Geheimnis der gelben Mönche) de Manfred R. Köhler : Caporetti
- 1966 : El Chuncho (El Chuncho, quien sabe?) de Damiano Damiani : El Santo
- 1967 : La Main de l'épouvante (Die blaue Hand) d'Alfred Vohrer : Dave Emerson / Richard Emerson
- 1967 : Le Grand Départ vers la Lune (Rocket to the Moon) de Don Sharp
- 1967 : The Million Eyes of Sumuru de Lindsay Shonteff : Président Boong
- 1967 : Five Golden Dragons de Jeremy Summers : Gert
- 1967 : Le Carnaval des truands (Ad ogni costo) de Giuliano Montaldo : Erich Weiss
- 1968 : Sigpress contre Scotland Yard (Sigpress contro Scotland Yard) de Guido Zurli : Pierluigi
- 1968 : Coplan sauve sa peau d'Yves Boisset : Theler
- 1968 : Chacun pour soi (Ognuno per se) de Giorgio Capitani : Brent le blond
- 1968 : Sartana (Se incontri Sartana prega per la tua morte) de Gianfranco Parolini : Morgan
- 1968 : L'Homme, l'orgueil et la vengeance (L'uomo, l'orgoglio, la vendetta) de Luigi Bazzoni : Lt. Miguel Garcia
- 1968 : Casse au Vatican (A qualsiasi prezzo) de Emilio P. Miraglia14 : Clint Rogers
- 1968 : Le Bâtard (I bastardi) de Duccio Tessari : Adam
- 1968 : Le Grand Silence (Il grande silenzio) de Sergio Corbucci : Tigrero / Loco
- 1969 : Le Fossoyeur (Sono Sartana, il vostro becchino) de Giuliano Carnimeo : Hot Head
- 1969 : Cinq pour l'enfer (5 per l'inferno) de Gianfranco Parolini : colonel SS Hans Mueller
- 1969 : Justine ou les Infortunes de la vertu (Marquis de Sade's Justine) de Jesús Franco : Marquis De Sade
- 1969 : Deux fois traître (Due volte Giuda) de Nando Cicero : Dingus / Victor Barrett
- 1969 : Liz et Helen (A doppia faccia) de Riccardo Freda : John Alexander
- 1969 : La Loi des gangsters (La legge dei gangsters) de Siro Marcellini : Quintero
- 1969 : Deux salopards en enfer (Il dito nella piaga) de Tonino Ricci : caporal Brian Haskins / Norman Carr
- 1969 : Venus in Furs (Paroxismus) de Jesús Franco : Ahmed Kortobawi
- 1970 : Wie kommt ein so reizendes Mädchen zu diesem Gewerbe? (de) de Will Tremper : Juan José Ignatio Rodriguez de Calderon, 'Sam'
- 1970 : Et le vent apporta la violence (E Dio disse a Caino) de Antonio Margheriti : Gary Hamilton
- 1970 : Les Nuits de Dracula (Nachts, wenn Dracula erwacht) de Jesús Franco : R.M Renfield
- 1970 : La Peau de Torpedo de Jean Delannoy : Pavel Richko / Torpédo I
- 1970 : Rendez-vous avec le déshonneur (Appuntamento col disonore) de Adriano Bolzoni : Evagoras
- 1970 : Les Léopards de Churchill (I leopardi di Churchill) de Maurizio Pradeaux : Capitaine SS Holtz
- 1970 : Le Goût de la vengeance (La belva) de Mario Costa : Johnny Laster
- 1971 : L'Œil de l'araignée (L'occhio del ragno) de Roberto Bianchi Montero : Hans Fischer
- 1971 : Macho Callaghan se déchaîne (Giù la testa… hombre!) de Demofilo Fidani : Reverend Cotton
- 1971 : Nevada Kid (Per una bara piena di dollari) de Demofilo Fidani : Hagen
- 1971 : On m'appelle King (Lo chiamavano King) de Giancarlo Romitelli : Brian Foster
- 1971 : La Clinique sanglante (La bestia uccide a sangue freddo) de Fernando Di Leo : Dr Francis Clay
- 1971 : Priez les morts, tuez les vivants (Prega il morto e ammazza il vivo) de Giuseppe Vari : Dan Hogan
- 1971 : La vengeance est un plat qui se mange froid (La vendetta è un piatto che si serve freddo) de Pasquale Squitieri : Prescott
- 1971 : Les Fantômes de Hurlevent (Nella stretta morsa del ragno) de Antonio Margheriti : Edgar Allan Poe
- 1971 : La Vengeance de Dieu (Il venditore di morte) d'Enzo Gicca Palli : Chester Conway
- 1971 : Black Killer de Carlo Croccolo : James Webb, the lawyer
- 1972 : Mon nom est Shangaï Joe (Il mio nome è Shangai Joe) de Mario Caiano : Scalper Jack
- 1972 : Clint, une corde pour te pendre (Il ritorno di Clint il solitario) de Alfonso Balcázar : Scott
- 1972 : Aguirre, la colère de Dieu (Aguirre, der Zorn Gottes) de Werner Herzog : Don Lope de Aguirre
- 1973 : L'Enfer des héros (Eroi all'inferno) de Joe D’Amato : Gen. Kaufmann
- 1973 : La Fureur d'un flic (La mano spietata della legge) de Mario Gariazzo : Vito Quattroni
- 1973 : La Mort a souri à l'assassin (La morte ha sorriso all'assassino) de Joe D'Amato : Dr Sturges
- 1973 : Révélations d'un psychiatre sur le monde du sexe (it) (Rivelazioni di uno psichiatra sul mondo perverso del sesso) de Renato Polselli
- 1974 : Chi ha rubato il tesoro dello scia? de Guido Leoni
- 1974 : La mano che nutre la morte de Sergio Garrone : Prof. Nijinski
- 1974 : Le amanti del mostro de Sergio Garrone : Dr Alex Nijinski
- 1975 : Le orme de Luigi Bazzoni : Blackmann
- 1975 : L'important c'est d'aimer d'Andrzej Żuławski : Karl-Heinz Zimmer
- 1975 : Che botte ragazzi! d'Adalberto Albertini : Pat Barnes
- 1975 : Un génie, deux associés, une cloche (Un genio, due compari, un pollo) de Damiano Damiani : Doc Foster
- 1975 : Le Filet (de) (Das Netz) de Manfred Purzer : Emilio Bossi
- 1975 : Les Marches du palais de Frédéric Aubert (inédit)
- 1976 : Jack l'Éventreur (Der Dirnenmörder von London) de Jesús Franco : Dr Dennis Orloff / Jack l'éventreur
- 1976 : Le Secret de la vie (Lifespan) de Alexander Whitelaw : Nicholas Ulrich
- 1976 : Nuit d'or de Serge Moati : Michel Fournier
- 1977 : Opération Thunderbolt (Mivtsa Yonatan) de Menahem Golan : Wilfried Boese
- 1977 : Madame Claude de Just Jaeckin : Alexander Zakis
- 1977 : Mort d'un pourri de Georges Lautner : Nicolas Tomski
- 1978 : La Chanson de Roland de Frank Cassenti : Roland / Klaus
- 1979 : The Buddy Holly Story de Steve Rash
- 1979 : Nosferatu, fantôme de la nuit (Nosferatu: Phantom der Nacht) de Werner Herzog : Comte Dracula
- 1979 : Zoo zéro d'Alain Fleischer : Yavé, le directeur du zoo
- 1979 : Woyzeck de Werner Herzog : Friedrich Johann Franz Woyzeck
- 1980 : Haine de Dominique Goult : le motard
- 1980 : La Femme enfant de Raphaële Billetdoux : Marcel
- 1980 : Schizoid (Murder by mail) de David Paulsen : Pieter Fales
- 1981 : Les Fruits de la passion de Shuji Terayama : Sir Stephen
- 1981 : Venin (Venom) de Piers Haggard : Jacques Müller (Jacmel)
- 1981 : Victor la gaffe (Buddy Buddy) de Billy Wilder : Dr Hugo Zuckerbrot
- 1982 : Les Armes du pouvoir (Love and Money) de James Toback : Frederic Stockheinz
- 1982 : Fitzcarraldo de Werner Herzog : Brian Sweeney Fitzgerald - 'Fitzcarraldo'
- 1982 : Burden of Dreams documentaire de Les Blank : lui-même
- 1982 : Le Soldat (The Soldier) de James Glickenhaus : Dracha
- 1982 : Androïde (Androïd) d'Aaron Lipstadt : Dr Daniel
- 1983 : Faerie Tale Theatre (segment : Beauty and the beast) de Roger Vadim (TV) : la bête
- 1984 : The Secret Diary of Sigmund Freud de Danford B. Greene : Dr Max Bauer
- 1984 : La Petite Fille au tambour (The Little Drummer Girl) de George Roy Hill : Martin Kurtz
- 1984 : Nom de code : Oies sauvages (Geheimcode: Wildgänse) d'Antonio Margheriti : Charlton
- 1985 : À la poursuite de la pierre sacrée (Revenge of the Stolen Stars) d'Ulli Lommel : Donald McBride
- 1985 : Créature (Creature) de William Malone : Hans Rudy Hofner
- 1985 : Commando Léopard (Kommando Leopard) d'Antonio Margheriti : Silveira
- 1985 : Le Chevalier du dragon (El caballero del dragón) de Fernando Colomo : Boecius
- 1986 : Fou à tuer (Crawlspace) de David Schmoeller : Dr Karl Gunther
- 1987 : Tueur du futur (Timestalkers) (TV) : Dr Joseph Cole
- 1987 : Cobra Verde de Werner Herzog : Francisco Manoel da Silva aka Cobra Verde
- 1988 : Nosferatu à Venise (Nosferatu a Venezia) de Augusto Caminito : Nosferatu
- 1988 : Grandi cacciatori (White hunter) de Augusto Caminito : Klaus Naginsky
- 1989 : Kinski Paganini (Paganini) de Klaus Kinski : Niccolò Paganini
- Crever pour vivre, Klaus Kinski, éditions Belfond, 1976 ; Livre de Poche, 1982. Autobiographie. Ressortie en version remaniée J'ai besoin d'amour, Klaus Kinski, éditions Michel Lafon, Paris, 1990