Chevalier Maurice

Publié le par Mémoires de Guerre

Maurice Auguste Chevalier, né le 12 septembre 1888 à Paris 20e et mort le 1er janvier 1972 à Paris 15e, est un chanteur, acteur, écrivain, parolier, danseur, imitateur, comique et brièvement chroniqueur et homme d'affaires français. Issu des milieux ouvriers du quartier de Ménilmontant, qu'il contribue à populariser, Maurice Chevalier devient chanteur de « caf'conc' » à l'âge de douze ans. De fil en aiguille, il devient dans les années folles un des artistes les plus populaires du music-hall français avant d'entamer une fructueuse carrière d'acteur à Hollywood dans les années 1930. Deux fois nommé à l'Oscar du meilleur acteur, il tourne notamment sous la direction d'Ernst Lubitsch. De retour en France, il enchaîne les succès et, pendant l'Occupation, continue à travailler jusqu'au début de l'année 1943 ; il est brièvement inquiété à la Libération puis lavé de tout soupçon en 1945. N'ayant rien perdu de son succès, il alterne tours de chant et cinéma en France (Le silence est d'or en 1947, Ma pomme en 1950) et entame une seconde carrière à Hollywood avec le film Ariane en 1957, consacrée par le succès mondial de Gigi en 1958. 

Après 66 ans de carrière, il annonce une tournée d'adieux en 1967, et donne son ultime récital à Paris sur la scène du théâtre des Champs-Élysées le 20 octobre 1968. Parce qu'il ne supporte pas l'ennui et le manque du public, il décède en 1972 des complications d'une tentative de suicide. Arborant souvent un canotier et un nœud papillon, Maurice Chevalier et son accent parisien volontairement forcé représentèrent au long de sa carrière une certaine image de la France et du Français à l'étranger, et notamment aux États-Unis : celle du Parisien typique, gouailleur, souriant, désinvolte et charmeur. Star internationale de son vivant, il est aujourd'hui encore l'un des chanteurs français les plus connus dans le monde. Plusieurs de ses chansons furent de grands succès populaires, telles que Prosper (Yop la boum), Dans la vie faut pas s'en faire, La Chanson du maçon, Valentine, Ah ! si vous connaissiez ma poule, Ma pomme, Ça sent si bon la France, Ça fait d'excellents Français, sa version de Y'a d'la joie, Thank Heaven for Little Girls ou encore son dernier enregistrement, le générique du film Les Aristochats. 

Chevalier Maurice
Carrière

Débuts

Maurice Chevalier fait de modestes débuts dans les « caf'conc' » de « Ménilmuche » dès la fin du XIXe siècle. C'est en 1909 qu'il tombe amoureux de Mistinguett et qu'il quitte la chanteuse Fréhel pour elle. Leur liaison s'arrêtera en 1919. Désormais jeune premier, il incarne pendant les années folles un gandin frivole à l'accent faubourien qu'il garde lorsqu'il parle, en réalité parfaitement, anglais. Le phonographe relaie ses succès à la scène dans diverses revues et opérettes. Valentine et Dans la vie faut pas s'en faire sont des triomphes des années 1920, toutes écrites par Albert Willemetz. C'est ainsi qu'il a l'occasion de faire remonter une dernière fois sur scène La Goulue, créatrice du cancan moderne, et modèle de Toulouse-Lautrec, que le public ne reconnaît plus.

En 1927, il se marie avec Yvonne Vallée et commence, cette même année, une carrière cinématographique à Hollywood qui l'éloigne de la France jusqu'en 1935 où il s'illustre notamment en 1934 dans les deux versions, anglaise et française, de La Veuve joyeuse d'Ernst Lubitsch. Il rencontre Duke Ellington qu'il fait engager pour sa première partie à Broadway. Il rencontre aussi à Hollywood Marlène Dietrich, ce qui entraînera son divorce d'avec Yvonne. Le tube qui le fait connaître aux États-Unis est composé par Al Sherman et Al Lewis et s'intitule Living In the Sunlight, Loving In the Moonlight (du film de la Paramount La Grande Mare (The Big Pond).

En perte de vitesse à Hollywood, il décide de rompre avec la MGM et de rentrer en France. Nous sommes en 1935, ce sont de nouveaux succès de la chanson : Prosper (1935), Ma Pomme (1936), Y'a d'la joie (1937) créée par un jeune auteur dont le nom deviendra célèbre, Charles Trenet, puis la Marche de Ménilmontant (1941) en hommage à son enfance. Symbole de la réussite d'un « p'tit gars » du peuple, Maurice Chevalier est un travailleur acharné de la chanson populaire.  En 1939, après la déclaration de la guerre, il va chanter pour les troupes sur le front de nouvelles chansons dont Dexcellents Français (paroles et musique de Jean Boyer et Georges Van Parys), dans laquelle il décrit une France unie contre lenvahisseur, mais qui en elle-même montre le flottement qui suivit lentrée en guerre de la Troisième République. Cette chanson fut le symbole de la « drôle de guerre ».

Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, durant l'occupation allemande, il anime sur Radio-Paris des émissions de 30 minutes qui lui sont payées 60 000 francs chacune. Il n'arrêtera de travailler qu'en 1942 ; reproche lui en sera fait à l'heure de l'épuration de la Libération alors qu'il est déjà condamné à mort par contumace par un tribunal spécial à Alger le 27 mai 1944. En fait, il ne mit jamais les pieds en Afrique du Nord durant la guerre. Joséphine Baker, agent du contre-espionnage pour la Résistance, , parla de lui comme d'un collaborationniste nazi sur Radio Londres en mai 1944. Pierre Dac fit depuis Londres une parodie grinçante de la chanson Et tout ça, ça fait d'excellents Français ! contre Chevalier, en raison de son manque dengagement au côté de la Résistance, l'accusant notamment de lâcheté, alors que Maurice protégeait une famille juive, sa compagne Nita Raya (danseuse et comédienne d'origine roumaine) et les parents de celle-ci auxquels il fournit de faux papiers.

Le couple dont la villa de la Côte d'azur, La Louque dans le quartier de La Bocca à Cannes, est réquisitionnée par l'aviation française, se réfugie pendant la guerre à Mauzac chez un couple de danseurs amis, Jean Myrio et Desha Delteil puis chez un ami résistant, le poète René Laporte. Dans un entretien du 17 octobre 1946 au journal Jeudi-Cinéma, Nita Raya racontera « les journées et les nuits épouvantables qu'il a passées, non parce qu'il avait peur pour lui, mais parce qu'il s'était fait un devoir de sauver quelques êtres que le destin avait mis sur sa route. » Menacé d'être fusillé à la Libération, il est finalement sauvé par le Parti communiste et lavé de tout soupçon de collaboration. Pierre Dac vint en personne demander au comité d'épuration que Chevalier soit entièrement et complètement blanchi. Le 30 novembre 1945, un rapport du comité national d'épuration des professions d'artistes dramatiques et lyriques, adressé au ministre des Beaux-Arts, conclut à la complète innocence de Maurice Chevalier. C'est par la chanson Fleur de Paris (1945) qu'il affirmera son blanchiment et son nouveau départ.

Après Guerre

Très vite, il renoue avec le succès, allant même jusqu'à s'illustrer dans les années 1960 dans un genre inattendu, le twist, avec Le Twist du canotier, enregistré avec le groupe rock français Les Chaussettes Noires. À cette époque, il parraine également dès 1966 la jeune carrière de Mireille Mathieu qui deviendra très vite une vedette internationale. De sa seconde moitié de carrière cinématographique, il faut remarquer son passage chez René Clair (Le silence est d'or) en 1947, Ariane de Billy Wilder avec Gary Cooper et Audrey Hepburn, la comédie musicale Gigi de Vincente Minnelli en 1958 (film aux 9 Oscars et 3 Golden Globe Awards), et sa participation à l'adaptation américaine de la trilogie de Marcel Pagnol : Fanny de Joshua Logan en 1961, dans lequel il interprète le rôle de Panisse. C'est au cours de ses tournées qu'il invente le one-man-show en 1948. Il fut déclaré « dangereux » pour la sécurité des États-Unis et interdit d'entrée sur leur territoire de 1951 à 1955 pour avoir signé l'appel de Stockholm contre l'armement nucléaire. Il se produira en 1956 à Paris, à l'Alhambra (Paris) rebaptisé l'Alhambra-Maurice Chevalier, et fera passer en première partie un orchestre iconoclaste dirigé par son jeune arrangeur talentueux de l'époque, Michel Legrand.

Retraite et décès

En 1967, Maurice Chevalier décide de mettre un terme à sa carrière et entame une tournée d'adieux à travers le monde. Le succès est au rendez-vous partout où il passe, dans près de vingt pays dont le Canada, la Suède, l'Angleterre, l'Espagne, l'Argentine et les États-Unis, où il reçoit un Tony Award spécial, venant couronner sa prestigieuse carrière. Il termine sa tournée à Paris, au théâtre des Champs-Élysées, où il se produit à guichets fermés du 1er au 20 octobre 1968. L'année suivante, il est honoré par Charles Percy lors d'une séance au Sénat américain, et le réalisateur Wolfgang Reitherman lui demande d'interpréter la chanson du film Les Aristochats, ce que Chevalier accepte de faire, en français et en anglais, par amitié pour Walt Disney, mort quelques années plus tôt. Il reçoit à Cannes un trophée MIDEM pour célébrer ses 68 ans de carrière et publie le dernier tome de ses mémoires, Môme à cheveux blancs.

Hospitalisé à l'hôpital Necker pour un blocage des reins le 13 décembre 1971, Maurice Chevalier s'y éteint le 1er janvier 1972 à 17 h, à l'âge de 83 ans. Aussitôt, des hommages affluent du monde entier et la presse internationale se fait l'écho de la disparition de celui que Le Parisien surnomme « Le Roi du music-hall ». Le président Georges Pompidou salue la mémoire d'une « image de la France » dans laquelle « les Français se reconnaissaient volontiers. » Le 5 janvier, une foule d'anonymes et de personnalités (dont Grace de Monaco, Louis de Funès, Michel Simon ou Georges Carpentier) se réunit à l'église de Marnes-la-Coquette où ses obsèques sont célébrées. Maurice Chevalier est inhumé au « cimetière nouveau » de la ville, aux côtés de sa mère, et non loin d'Albert Willemetz, à qui il devait beaucoup de ses grands succès. Après le décès en 2013 de sa dernière compagne, Odette Meslier, qui lui a survécu durant plus de quarante ans et à qui Maurice Chevalier avait légué ses effets et sa maison de Marnes-la-Coquette (« La Louque »), les biens du chanteur (dont des canotiers, des cannes, deux pianos d'études, des photos dédicacées de Marilyn Monroe, Marlene Dietrich ou encore Walt Disney, etc.) ou encore sa voiture ont été dispersés lors dune vente aux enchères le 9 décembre 2013 à Drouot.

Postérité

Hommages

Au début de l'année 1972, quelques jours après sa mort, Guy Lux anime une émission télévisée consacrée à Maurice Chevalier. Plusieurs invités rendent hommage au fantaisiste (dont des amis comme Charles Trenet, Zizi Jeanmaire ou Charles Aznavour) et Paul Anka, venu spécialement des États-Unis, interprète une version personnalisée de My Way, qu'il intitule His Way. Quelques années plus tard, en 1981, Sammy Davis Jr. interprète au Lido un tour de chant hommage à Maurice Chevalier (avec Mireille Mathieu et Charles Aznavour), son ami, qu'il qualifia dans une interview de GREATEST (le plus grand). La même année, le maire de Paris Jacques Chirac inaugure une Place Maurice Chevalier dans le quartier de Ménilmontant qu'il avait chanté et qui l'avait vu naître. En 1988, le centième anniversaire de sa naissance est l'occasion d'une exposition au théâtre des Champs-Élysées où Maurice Chevalier avait fait ses adieux à la scène, ainsi que d'une soirée intitulée Maurice de Paris, cinq fois 20 ans réunissant une trentaine d'artistes, sous la présidence de Zizi Jeanmaire. 

Il y a également un numéro de lémission La Chance aux chansons diffusée sur TF1 qui lui a été consacrée où lanimateur Pascal Sevran est accompagné de Henri Betti qui fut son pianiste et compositeur de 1940 à 1945. En France, il existe plusieurs rues portant le nom de Maurice Chevalier, comme dans le quartier de La Bocca à Cannes, à Goussainville ou Niort, mais la plus célèbre se trouve à Marnes-la-Coquette, là même où l'artiste avait acheté en 1952 l'ancienne maison du philanthrope britannique Sir Richard Wallace. L'école communale porte également son nom. Un timbre est édité à son effigie en 1990. Dans le dessin animé La Belle et la Bête (1991), « Lumière », le candélabre, est un hommage à Maurice Chevalier, en particulier lorsqu'il interprète la chanson C'est la fête. Il fait partie des très rares artistes français à avoir été honorés par une étoile au Hollywood Walk of Fame à Los Angeles. 

Incursion dans le monde des affaires

Le 29 décembre 1924, il s'associe avec le chanteur Milton, de son vrai nom Georges Michaud, dans l'exploitation d'un garage dit « garage de l'Hippodrome » sis 14 et 16 rue Caulaincourt à Paris en rachetant les parts de son associé pour former une société en nom collectif intitulée « Michaud et Chevalier ». Les activités principales du garage de l'Hippodrome comprenaient l'accueil de véhicules en stationnement ainsi que la vente et l'achat de voitures et d'accessoires automobiles. Après des pertes estimées à un million de francs et n'ayant pas le temps de se consacrer à l'exploitation du commerce de manière optimale, Milton et lui cèdent le fonds de commerce par acte reçu les 28 et 29 octobre 1929 par maître Blanchet et maître Robineau, notaires à Paris, à Georges Nicloux, garagiste, et Georges Harang, chef de contentieux, pour la somme de 850 000 francs. Après un premier versement de 300 000 francs, les nouveaux acquéreurs refusent de payer le reliquat de 550 000 francs, invoquant la crise économique et insinuant qu'il y a eu mensonge sur la capacité d'accueil de véhicules du garage. 

Maurice Chevalier et Milton saisissent la justice qui ordonne la poursuite de la vente, tandis que Georges Nicloux et Georges Harang en requièrent l'annulation, saisissent le tribunal de commerce de Paris mais sont déboutés aussi bien en première instance qu'en appel. Maurice Chevalier et Milton obtiennent que le garage soit vendu aux enchères, mais les acheteurs intentent une nouvelle action en justice afin de profiter du vote de la récente loi du 29 juin 1935 relative au règlement du prix de vente des fonds de commerce. Ses dispositions pourraient leur octroyer la possibilité d'obtenir un délai et une réduction du prix d'achat, ce qui leur est accordé par le tribunal. Maurice Chevalier et Georges Milton font appel de cette décision et obtiennent à nouveau gain de cause. L'affaire se clôt par un jugement du 17 décembre 1936 du tribunal civil qui ordonne la continuation des poursuites et la vente du fonds, près de sept ans après la vente. Sitôt devenus propriétaires, Georges Nicloux et Georges Harang revendent le garage, et ce dès le mois de mai 1937.

Décorations
  • Croix de guerre 1914-1918 (1917)
  • Officier de l'ordre national du Mérite (1964)
  • Officier de la Légion d'honneur (1969) ; chevalier (décret du 1er octobre 1938)
  • Chevalier de l'ordre de Léopold
  • Officier de l'ordre du Nichan Iftikhar
Distinctions

Nominations

  • Oscars
    • 1931 : Oscar du meilleur acteur pour La Grande Mare et Parade d'amour.
  • Golden Globes
    • 1958 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Ariane.
    • 1959 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Gigi.
    • 1962 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour Fanny.
  • Laurel Awards
    • 1959 : Golden Laurel de la meilleure performance dans un film musical pour Gigi.
    • 1960 : Golden Laurel de la meilleure performance dans un film musical pour Can-Can.
    • 1963 : Golden Laurel de la meilleure performance dans un film musical pour Les enfants du capitaine Grant.
  • Grammy Awards
    • 1971 : Grammy Award de la meilleure chanson pour enfants pour Les Aristochats.

Récompenses

  • Oscars
    • 1959 : Oscar d'honneur pour ses contributions au monde du divertissement pendant plus d'un demi-siècle
  • Golden Globes
    • 1959 : Cecil B. DeMille Award

Divers

  • 1947 : Premier prix d'interprétation masculine au Festival de Locarno pour Le silence est d'or
  • 1948 : Clé de la ville de New York
  • 1957 : George Eastman Award
  • 1960 : Étoile sur le Walk of Fame à Hollywood (au 1651 Vince Street)
  • 1967 : Clé de la ville de Kansas City
  • 1968 : Tony Award spécial
  • 1969 : Super Trophée MIDEM
  • 2002 : Disney Legend Award (à titre posthume)
Chevalier Maurice
Filmographie

Films sonores

Courts métrages

  • 1931 : The Stolen Jools William C. McGann : le détective
  • 1950 : Riviera Dream : lui-même
  • 1954 : Maurice Chevalier et le recensement : lui-même

Longs métrages

  • 1929 : Innocents of Paris de Richard Wallace : Maurice Marney
  • 1929 : La Chanson de Paris de Richard Wallace, version française d'Innocents of Paris : Maurice Marney
  • 1929 : Parade d'amour (The Love Parade) de Ernst Lubitsch : le comte Alfred Renard
  • 1930 : Parade d'amour de Ernst Lubitsch, version française de The Love Parade : le comte Alfred Renard
  • 1930 : The Big Pond de Hobart Henley : Pierre Mirande
  • 1930 : La Grande Mare de Hobart Henley, version française de The Big Pond : Pierre Mirande
  • 1930 : Playboy of Paris de Ludwig Berger : Albert Loriflan
  • 1930 : Paramount on Parade de Charles de Rochefort : lui-même
  • 1931 : Le Petit Café de Ludwig Berger : Albert Loriflan
  • 1931 : The Smiling Lieutenant de Ernst Lubitsch : le lieutenant Niki
  • 1931 : Le Lieutenant souriant de Ernst Lubitsch, version française de The Smiling Lieutenant : le lieutenant Niki
  • 1932 : Love Me Tonight de Rouben Mamoulian : Maurice
  • 1932 : Aimez-moi ce soir de Rouben Mamoulian, version française de Love Me Tonight : Maurice
  • 1932 : One Hour with You de Ernst Lubitsch : le docteur André Bertier
  • 1932 : Une heure près de toi de Ernst Lubitsch et George Cukor, version française de One Hour with You : le docteur André Bertier
  • 1933 : A Bedtime Story de Norman Taurog : Monsieur René
  • 1933 : Monsieur Bébé (A Bedtime Story) de Norman Taurog, version française de A Bedtime Story : Monsieur René
  • 1933 : The Way to Love, de Norman Taurog : François
  • 1933 : L'Amour guide de Jean Boyer et Gilbert Pratt, version française de The Way to Love : François
  • 1934 : The Merry Widow de Ernst Lubitsch : le prince Danilo
  • 1934 : La Veuve joyeuse de Ernst Lubitsch, version française de The Merry Widow : le prince Danilo
  • 1935 : Folies Bergère de Paris de Roy del Ruth : Eugène Charlier, Baron Cassini
  • 1935 : Folies-Bergère de Roy del Ruth, version française de Folies Bergère de Paris : Eugène Charlier, Baron Cassini
  • 1936 : Avec le sourire de Maurice Tourneur : Victor Larnois
  • 1937 : The Beloved Vagabond de Curtis Bernhardt : Gaston de Nerac
  • 1937 : Le Vagabond bien-aimé de Curtis Bernhardt, version française de The Beloved Vagabond : Gaston de Nerac
  • 1937 : L'Homme du jour de Julien Duvivier : Alfred Boulard, Maurice Chevalier
  • 1938 : Fausses nouvelles de René Clair : François Verrier
  • 1939 : Pièges de Robert Siodmak : Robert Fleury
  • 1947 : Le Silence est d'or de René Clair : Émile Clément
  • 1949 : Le Roi de Marc-Gilbert Sauvajon : le roi
  • 1950 : Ma pomme de Marc-Gilbert Sauvajon : Maurice Vallier
  • 1953 : Schlagerparade d'Erik Ode : lui-même
  • 1954 : Un siècle d'amour (Cento anni d'amore), segment Amour 1954 de Lionello De Felice : Massimo
  • 1954 : J'avais sept filles de Jean Boyer : le comte André de Courvallon
  • 1957 : Ariane de Billy Wilder : Claude Chavasse
  • 1958 : Gigi de Vincente Minnelli : Honoré Lachaille
  • 1959 : J'ai épousé un Français (Count Your Blessings) de Jean Negulesco : le duc de St. Cloud
  • 1960 : Can-Can de Walter Lang : Paul Barrière
  • 1960 : Un scandale à la cour (A Breath of Scandal) de Michael Curtiz : le prince Philip
  • 1961 : Les Collants noirs de Terence Young : narrateur (voix)
  • 1961 : Fanny de Joshua Logan : Honoré Panisse
  • 1962 : La Sage-femme, le Curé et le Bon Dieu (Jessica) de Jean Negulesco et Oreste Palella : le père Antonio
  • 1962 : Les Enfants du capitaine Grant (In Search of the Castaways) de Robert Stevenson : Jacques Paganel
  • 1963 : La Fille à la casquette (A New Kind of Love) de Melville Shavelson : lui-même
  • 1964 : Un Américain à Rome (Panic Button) de George Sherman et Giuliano Carnimeo : Philippe Fontaine
  • 1964 : I'd Rather Be Rich de Jack Smight : Philip Dulaine
  • 1967 : Rentrez chez vous, les singes ! (Monkeys, Go Home !) d'Andrew McLaglen : le père Sylvain

Doublage

  • 1931 : Monnaie de singe (Monkey Business) de Norman Z. McLeod : une voix-off (non-crédité au générique)
  • 1932 : Stopping the Show : lui-même
  • 1958 : Gigi : Honoré Lachaille (lui-même)
  • 1960 : Can-Can : Paul Barrière (lui-même)
  • 1960 : Un scandale à la cour : le prince Philip (lui-même)
  • 1961 : 1-2-3-4 ou Les Collants noirs : le narrateur
  • 1962 : Les Enfants du capitaine Grant : Jacques Paganel (lui-même)
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