Le journal tombe à cinq heures est un film de Georges Lacombe, sorti en 1942. Évocation romanesque et accentuée du journalisme à sensation où la morale professionnelle subit parfois des entorses, qui sont d'ailleurs regrettés, mais sans réelles infractions à la morale tout court. Sans famille ni travail, Hélène Perrin vient d’être embauchée par François Marchal, directeur du grand quotidien « La Dernière Heure ». En compagnie de Pierre Rabaud, un journaliste chevronné, elle réalise son premier reportage à un meeting d’aviation à Saint-Germain, où se produit un tragique accident, et fait preuve de talent et d’un grand esprit d’initiative.
Dans le but de faire un reportage exclusif, elle joue un temps les dames de compagnie de Claudette Louvois, une grande vedette venue d’Hollywood incognito pour passer quelques jours de vacances en France et installée, par les soins du journal, dans une villa de Saint-Cloud. Mais Hélène est vite écœurée du rôle qu’on lui a fait tenir en trahissant la confiance d’une femme qu’elle a découverte généreuse.
Pour se racheter, elle demande à Marchal de l’envoyer en mer du Nord sur le « Sandetti », un bateau-phare, afin de partager la vie et les angoisses de ceux qui risquent quotidiennement leur vie pour aider les navires au large. Le mauvais temps survient. Le « Sandetti » est pris dans la tempête. Pierre Rabaud est dépêché à Boulogne pour participer aux opérations de sauvetage. Au dernier instant, alors que tout semblait perdu, on parviendra à ramener l’équipage de quatorze hommes sur la terre ferme. Pierre et Hélène uniront leurs destinées.